• Deux hommes ont été tués par balle dans la nuit de lundi à mardi dans la cité du Clos Saint-Lazare à Stains (Seine-Saint-Denis) dans "ce qui semble être un règlement de comptes", a déclaré à l'AFP une source proche du dossier.

     

    Peu avant minuit, "deux individus sur un deux-roues" ont tiré plusieurs rafales sur une voiture en stationnement et sur l'entrée d'un hall d'immeuble de ce quartier "connu pour son trafic de stupéfiants", a détaillé la source, confirmant une information du Parisien. Un troisième homme a été blessé à la jambe, mais ses jours ne sont pas en danger.

    Les victimes ont entre 24 et 27 ans

    "Toutes les pistes sont envisagées mais cela semble être un règlement de comptes", selon cette source. L'enquête ouverte notamment pour meurtre en bande organisée est confiée à la brigade criminelle, a indiqué le parquet de Bobigny, précisant qu'aucune interpellation n'avait eu lieu à ce stade. Des étuis de calibre 7.62 mm, "plutôt de type Kalachnikov", ont été retrouvés sur les lieux, et un scooter a été découvert "carbonisé à quelques centaines de mètres", a ajouté la source proche.

    Les victimes, toutes originaires du quartier, ont entre 24 et 27 ans, selon la source proche et le parquet. L'un des tués et le blessé sont frères, a précisé la source proche. Selon des données de la police nationale, 77 règlements de compte ont été enregistrés en 2018 sur toute la France pour 106 victimes dénombrées. Parmi elles, 54 sont décédées.

    Une grande majorité est liée au trafic de stupéfiants.

    Paris Match

    On aimerait des noms (rire)


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  • Occupation du pont de Sully: le commandant des CRS a lui-même perdu connaissance « par suffocation de gaz lacrymogène »

    Un compte rendu de la police révélé par « Mediapart » pointe un usage massif de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre à l’encontre des militants écologistes d’Extinction Rebellion, qui occupaient pacifiquement le pont de Sully à Paris, le 28 juin.

    Plusieurs dizaines de militants écologistes, assis par terre en tailleur dans le calme, face à des policiers, debout, les aspergeant de gaz lacrymogène à moins d’un mètre de leur visage… Cette scène, qui s’est déroulée le 28 juin sur le pont de Sully, à Paris, a fait le tour des médias. La violence de l’évacuation des membres du mouvement Extinction Rebellion par les forces de l’ordre a été telle que le parquet de Paris a ordonné, le jour même, l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

    Près de quinze jours après,Mediapart publie un extrait d’un compte rendu rédigé par les policiers présents lors des faits qui révèle un usage massif de gaz lacrymogène à l’encontre de ces militants. A tel point que cet usage a provoqué « un malaise avec perte de connaissance par suffocation de gaz lacrymogène du commandant » chargé des opérations, indique ce compte rendu. Celui-ci a dû être remplacé temporairement par un lieutenant.

    Le rapport de police, rédigé le jour même, signale la rapidité de l’intervention, une fois les ordres du préfet donnés. Les militants n’ont pas eu le temps d’installer leur matériel : ils étaient à peine arrivés sur le pont qu’une compagnie de CRS intervenait. « 13 h 06 : premières sommations par TI [technicien d’intervention]. 13 h 12 : réitération des sommations. 13 h 14 : utilisation à quatre reprises de conteneurs lacrymogènes. » Puis, à 13 h 35 : « Malaise avec perte de connaissance par suffocation de gaz lacrymogène d’un container du CDTD [commandant]. »

    « Massif, pas déontologique et disproportionné »

    Le rapport pointe aussi l’importante quantité de gaz aspergée sur les manifestants. En quelques minutes, entre 13 h 14 et 13 h 39, 10 conteneurs, soit 5 litres de gaz, ont été utilisés. De plus, les gazeuses ont été utilisées très près des visages. « Deux minutes seulement après les dernières sommations, les gazeuses sont déjà utilisées. C’est très, très court, surtout face à des manifestants assis qui ne représentent aucune menace, explique àMediapartun policier chargé d’opérations de maintien de l’ordre depuis plus de sept ans. D’autant que ces gazeuses sont utilisées à quelques centimètres du visage. La hiérarchie CRS n’a pas fait preuve de discernement. Ce qui ne doit évidemment pas se faire. A une distance de 5 mètres, votre cible est déjà largement incommodée. C’est massif, pas déontologique et disproportionné. »

    Le 28 juin, alors que la France traverse un épisode de chaleur sans précédent, imposant une circulation différenciée dans la capitale, les militants d’Extinction Rebellion sont réunis pour bloquer des axes de circulation et se rassemblent sur le pont de Sully, qui relie les 4e et 5e arrondissements de la capitale. « Nous savions que nous étions dans l’illégalité en occupant le pont, mais nous avions averti la préfecture, confie à Mediapart Gwenn, 36 ans, membre du mouvement. Nous souhaitions occuper le pont de façon non violente en faisant des ateliers créatifs pour éveiller les consciences sur l’urgence climatique. On avait prévu de la musique. Tout cela dans la bonne humeur », précise-t-il.

    Très vite la police arrive. Selon les images tournées par des journalistes, les policiers utilisent à bout portant et à plusieurs reprises leur aérosol de gaz lacrymogène sur les manifestants. Ces derniers suffoquent alors sous les nuages de lacrymogène. Certains huent l’attitude des forces de l’ordre. « Vous n’avez pas le droit de nous traîner », lance l’un des manifestants, tiré par le bras par un policier, alors que des militants observant la scène répètent inlassablement : « Non violent ! » Une autre, aspergée de gaz lacrymogène, demande au policier d’arrêter : « Je n’arrive plus à respirer », répète-t-elle deux fois. L’un des policiers, l’air impassible, arrache les lunettes de soleil d’un manifestant.

    « L’arroseur arrosé »

    « C’est violent, reconnaît le policier qui témoigne dans Mediapart. C’est surtout suicidaire en termes d’image que l’on donne. Mais il ne faut pas oublier une chose : nous répondons à des ordres. Si le préfet ou son adjoint mettent la pression pour qu’on évacue, ça peut donner ce genre de résultat chaotique avec un commandant qui en perd lui-même connaissance. On frôle le ridicule. C’est l’arroseur arrosé. »

    Selon Mediapart, les avocats du mouvement de désobéissance civile, Vincent Brengarth et William Bourdon, ont saisi le Défenseur des droits afin qu’une enquête soit faite sur l’usage des gaz lacrymogènes par les CRS. Les avocats ont également saisi deux rapporteurs spéciaux des Nations unies, estimant que le droit de réunion pacifique et d’association est menacé.

    Dans leur recours, ils rappellent que cette « répression s’inscrit également à la suite d’une vague sans précédent de violences policières survenues à l’occasion du mouvement des “gilets jaunes”. La systématisation dans l’usage de la violence pour réprimer des mouvements citoyens et pacifiques est particulièrement préoccupante ».

    Le Monde


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  •  Lille: Le cadavre d'un homme retrouvé à un arrêt de bus du centre-ville

    Lundi matin, le corps d’un homme a été retrouvé boulevard de la Liberté, à Lille, dans le Nord, a-t-on appris auprès de la police. Les causes de la mort sont soumises à enquête.

    Il présentait une plaie saignante au crâne

    Vers 4h20, lundi matin, une patrouille de la brigade canine a découvert un homme allongé au sol au niveau de l’arrêt de bus République-Beaux-Arts situé boulevard de la Liberté, à deux pas de la préfecture de Région. La personne était recroquevillée sous l’abri et présentait une plaie au crâne qui avait saigné abondamment, formant une flaque autour de la tête.

    Les policiers ont porté à l’homme les premiers secours avant de faire appel aux pompiers. Ces derniers ont ensuite tenté de réanimer la victime, en vain. Le décès a été prononcé sur place.

    L’homme a pu être identifié par les policiers grâce aux papiers d’identité qu’il portait sur lui. Il était âgé de 52 ans et n’était vraisemblablement pas sans domicile fixe. Une enquête a été ouverte et une autopsie devrait être bientôt pratiquée pour tenter de déterminer les causes de la mort. A ce stade, aucune hypothèse n’est privilégiée.

    20 Minutes

    De quoi il est mort ? D'un coup sur la tête !


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  • Marne: 4 morts, dont 3 enfants, dans une collision entre un TER et un véhicule

    Marne: 4 morts, dont 3 enfants, dans une collision entre un TER et un véhicule

    Illustration

    L'accident s'est produit ce lundi peu avant 10 heures, à hauteur d’un passage à niveau à Avenay-Val-d’Or, dans la Marne. Une femme et trois enfants sont morts dans cette collision.


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  • Pyrénées-Orientales : un jeune myopathe se fait voler son fauteuil roulant pendant sa baignade

    Martin voulait prendre juste prendre un bain. Cela lui a coûté son fauteuil roulant. Ce garçon de 12 ans, atteint de myopathie, accompagné d’une bonne partie de sa famille, voulait faire trempette jeudi dernier. Mais son fauteuil roulant, déposé près du poste de secours 2 de Canet-Plage, s’est volatilisé pendant le temps du bain révèle l’Indépendant.

     

    Un crève-cœur pour le jeune garçon et sa famille. « Nous avions laissé sa chaise roulante pour pouvoir prendre un tiralo (NDLR : moyen de transport permettant d’emmener les personnes handicapées jusqu’à la mer). Mais à 19h15, lorsque nous avons voulu récupérer le fauteuil de Martin, celui-ci avait disparu », a confié le grand-père au quotidien local.

    « S’en prendre à un jeune handicapé, c’est vraiment scandaleux »

    « Il est déjà inadmissible de voir autant de vols sur le bord des plages. Mais s’en prendre à un jeune handicapé, c’est vraiment scandaleux », a ajouté le grand-père furieux. « Ce genre d’équipement coûte près d’un millier d’euros et nous ne sommes pas sûr que cela sera pris en compte par l’assurance », confie également l’homme qui ne sait pas comment ils vont remplacer le fauteuil volatilisé.

    Les membres de la famille du jeune Martin sont désemparés. Une plainte a été déposée dans la foulée, mais aucun élément ne permettait d’indiquer qui a pu s’emparer de l’engin.

    Le Parisien


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  • Nancy : un bébé d’un an meurt dans des conditions suspectes, ses parents interpellés

    Un bébé âgé d’un an est décédé samedi soir dans des conditions suspectes dans un hôtel de Nancy (Meurthe-et-Moselle), rapporte l’Est Républicain.

    L’enfant, une petite fille, a été hospitalisé samedi peu après 21 heures dans un état critique à l’hôpital de Nancy-Brabois. Peu après son admission et sa prise en charge par le personnel médical, le bébé est malheureusement décédé des suites d’actes de maltraitance.

    Le drame est survenu dans une chambre de l’hôtel Saint-Georges, situé rue du Tapis-Vert, reconverti, depuis plusieurs années, en logements sociaux.

    Sur place, les policiers ont aussitôt interpellé les parents du bébé qui ont été placés en garde à vue.

    Le parquet de Nancy a ouvert une procédure judiciaire pour des faits criminels de coups mortels aggravés sur mineur de moins de quinze ans et par ascendant.

    Le Parisien

    Ces parents indignes méritent des années de prison


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  • Quatre morts dans l'incendie d'une maison en Loire-Atlantique

    Quatre personnes, un couple et ses deux enfants, sont morts dans l'incendie de leur maison, dans la nuit de samedi à dimanche, à La-Chapelle-des-Marais, en Loire-Atlantique, au nord de Saint-Nazaire, a-t-on appris auprès des gendarmes et des pompiers.

    Les victimes sont "de jeunes parents trentenaires, avec de jeunes enfants", ont indiqué les gendarmes. Le feu s'est déclaré dans leur maison individuelle, en ossature bois.

    C'est un voisin, qui semble-t-il a donné l'alerte dimanche dans la nuit vers 3 heures. Selon le site de Ouest-France, quatre corps ont été sortis des décombres dans la matinée.

    Une trentaine de pompiers mobilisés

    Une trentaine de pompiers dépêchés sur place, ont mis près de huit heures pour venir à bout de l'incendie, éteint notamment au moyen de trois lances à eaux. "L'intervention a duré dans le temps, et a été clôturée vers midi", ont précisé les pompiers.

    La Brigade de Recherche s'est rendue sur les lieux pour procéder aux relevés scientifiques et a été chargée de l'enquête, sous la direction du procureur de la République. Le maire de la commune s'est également rendu sur place. "Le principal objectif de l'enquête va être de déterminer la cause de l'incendie", ont indiqué les gendarmes.

    Europe 1


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  • Allier : un détenu décède après avoir mis le feu à sa cellule

    Cet homme de 19 ans, qui devait sortir de prison en janvier 2020, a mis le feu à son matelas avec un moyen qui reste encore à déterminer.

    Un détenu de 19 ans est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir été retrouvé inanimé dans sa cellule à laquelle il avait mis le feu dans la maison d'arrêt de Moulins-Yzeure, annonce samedi le parquet. L'alarme incendie s'est déclenchée vendredi peu avant 17 heures. L'homme avait été retrouvé inanimé dans sa cellule du quartier disciplinaire, où il se trouvait seul et d'où émanait de la fumée, mais pas de flammes, a précisé le procureur de la République de Cusset (Allier), Eric Neveu.

    Il met le feu à la mousse de son matelas.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme avait réussi à mettre le feu, par un moyen qui reste à déterminer, à la mousse de son matelas, qu'il avait déchirée. Une autopsie doit être réalisée, mais l'homme serait mort d'une intoxication liée à la fumée, selon la même source. Il se trouvait en arrêt cardiaque lorsqu'il a été retrouvé, selon une source syndicale. Il avait été évacué, après des tentatives de réanimation, vers l'hôpital de Vichy, où il est décédé dans la nuit.

    Les autres détenus évacués.

    Le détenu, natif de l'Allier, qui purgeait des peines pour des faits de violence et vol aggravés, menace de mort ou trafic de stupéfiants, était incarcéré à Moulin-Yzeure depuis le 16 mai et devait sortir de prison en janvier 2020. L'enquête cherchera à déterminer si l'incendie était ou non volontaire, selon le procureur. Il n'y a à ce stade "aucun élément indiquant (que le prisonnier) avait des tendances suicidaires". Les autres détenus avaient été rapidement évacués après le début de l'incendie.

    Europe 1


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  • Meurtre de Johanna à Mont-de-Marsan: un Syrien écroué, trois suspects mis hors de cause

    Hussein A., un réfugié syrien de 32 ans a été mis en examen et écroué samedi à Mont-de-Marsan, pour le meurtre et le viol de Johanna Blanes, 24 ans, dont le corps avait été retrouvé dimanche dans un tunnel piéton.

     

    Les trois autres personnes ont, elles, été libérées de leur garde à vue mais devront quitter le territoire français pour situation irrégulière, a précisé le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson.

    Le réfugié politique nie les faits

    Le réfugié politique syrien, qui nie les faits, avait été interpellé jeudi matin à Mont-de-Marsan par la police judiciaire, après que des « éléments génétiques » recueillis sur le corps de la victime ont permis de remonter jusqu’à lui.

    Hussein A. était inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques depuis une condamnation en début d'année pour des violences sur sa femme. A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé des effets personnels, dont le téléphone portable, de Johanna. Ils ont retrouvé sur lui la carte SIM.

    Placés en centre de rétention

    Les actes d’enquête, examens techniques et génétiques à ce jour effectués sur les trois autres hommes « ne mettent pas en évidence la participation de plusieurs personnes aux faits de viol et de meurtre », a souligné le procureur. Aucune charge n’a été retenue à leur encontre, et leurs gardes à vue ont été levées.

    Mais ces hommes, de nationalité marocaine, algérienne et tunisienne, au regard de leur situation administrative « se sont vus notifier des arrêtés préfectoraux d’obligation de quitter le territoire français et ont été placés en centre de rétention ».

    Le Parisien


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    Agression mortelle à Montluçon : deux mineurs mis en examen

    Victime d’une agression mortelle à l’arme blanche, un jeune homme de 22 ans a succombé à ses blessures mercredi, en fin d’après-midi, à l’hôpital de Montluçon (Allier), relate France 3. Deux mineurs ont été mis en examen ce vendredi.

    Alors qu’il se trouvait sur un parking, à l’arrière d’un centre commercial carrefour, le jeune homme a été pris à partie par deux individus.

    « Les faits sont d’une banalité tragique. Suite à un mauvais regard, les deux individus en sont venus à entrer en contact avec la victime. Leur discussion va tourner au vinaigre : la victime va donner un coup de poing à l’un des deux mineurs. L’un d’eux va ensuite la ceinturer pendant que l’autre lui assènera deux coups de couteau au niveau du thorax », précise le procureur de Cusset, Eric Neveu.

    Les deux auteurs présumés de l’agression mortelle au couteau, ont été mis en examen et écroués, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Cusset (Allier). Il s’agit de deux mineurs âgés de 15 et 17 ans. Ils ont été mis en examen du chef d' « assassinat ».

    Les deux mineurs ont été interpellés en gare de Bellenaves (Allier) alors qu’ils se rendaient en train à Clermont-Ferrand, où tous deux habitent. Grâce aux captations de caméras vidéo près de la scène du drame, leur signalement avait été ensuite diffusé sur le plan régional.

    Une rencontre avec le ministre de l’Intérieur

    Lors d’une conférence de presse organisée jeudi, le maire de la ville, Frédéric Laporte, s’est dit « choqué, scandalisé mais aussi un peu blasé », après avoir tenté de tirer la sonnette d’alarme depuis des semaines et « plusieurs agressions survenues ces derniers jours », rapporte La Montagne.

    D’après les informations du journal, l’élu envisage également de se tourner vers le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner : « Nous allons de nouveau rencontrer les plus hautes autorités du ministère de l’Intérieur [...] pour leur demander plus d’effectifs et des moyens humains et financiers. Dès aujourd’hui, j’adresse un courrier au ministre de l’Intérieur pour réclamer plus de policiers. »

    Selon le haut magistrat, « il n’y a aucun élément à ce stade qui permet de relier les faits à un potentiel règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants », a-t-il précisé.

    Le Parisien


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  • Besançon : un homme bat sa femme et fait l’éloge de Jonathann Daval

    La scène aurait pu tourner au drame. Mercredi, vers 22 heures, à Besançon (Doubs), un homme s’en est pris à sa femme et son enfant à l’extérieur de leur domicile avant de séquestrer le petit garçon, armé de deux couteaux.

    La scène s’est déroulée dans le quartier de Saint-Claude, rapporte L’Est Républicain. Le père de famille a saisi sa compagne par le cou et a tenté de l’étrangler. Alertés par les cris, des voisins ont accouru. Mais loin de se calmer, le suspect a emmené l’enfant à l’intérieur où il a menacé de l’exécuter.

    La victime prévoyait de se séparer de son mari. L’Est Républicain décrit une scène de huis clos « insoutenable », où l’agresseur « (semblait) prêt à tout ». Il menaçait son fils de 6 ans, deux couteaux de cuisine dans les mains. Les policiers ont finalement profité d’un instant d’inattention de l’agresseur pour le neutraliser.

    Jonathann Daval, une référence « choquante »

    Cette affaire de violences conjugales s’ajoute à cinq autres dossiers similaires dans la même semaine, s’est indigné Étienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, lors d’une conférence de presse vendredi.

    Sombre particularité cette fois : l’homme âgé d’une quarantaine d’années a fait l’éloge de Jonathann Daval « qui avait eu le courage, selon lui, de se libérer de sa compagne castratrice ». Après un an d’enquête, celui-ci a avoué le meurtre de sa compagne Alexia le 18 juin dernier.

    L’affaire, qui avait connu moult rebondissements, avait bouleversé le département voisin de la Haute-Saône en 2017. « Je trouve ça choquant que Jonathann Daval puisse être brandi comme une icône », s’est ému Étienne Manteaux.

    Dans l’affaire de Besançon, l’enfant n’a pas été blessé, et le suspect a été placé en garde à vue. Une fois déféré, le parquet de Besançon demandera son placement en détention provisoire avant une comparution prévue pour le mois de septembre. Entre-temps, il fera l’objet d’une expertise psychiatrique.

    Le Parisien


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  • Nantes: un homme retrouvé chez lui onze ans après son décès

    Terrible illustration de la solitude. Le cadavre d’un octogénaire, décédé en 2008 et momifié, a été découvert mercredi dans son appartement à Nantes, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le corps a été retrouvé mercredi dans son logement du quartier Chantenay, à Nantes, dans un état de momification, a précisé la source.

    C’est le propriétaire de l’appartement qui, voulant vendre son bien, s’est rendu sur place et a fait la macabre découverte. Son décès remonterait à 2008, à en croire la date des magazines retrouvés sur place et les dates de péremption des aliments qui subsistaient dans son réfrigérateur.

    Factures et loyers payés par prélèvement automatique

    L’homme n’avait pas de famille proche et personne ne s’était inquiété de sa disparition : son courrier s’entassait dans sa boîte aux lettres, son loyer et ses diverses factures continuaient d’être payés par prélèvement automatique.

    La police de Nantes est chargée d’une enquête pour déterminer plus en détail les causes de la mort, qui semble naturelle.

    En 2014, un homme était resté pendu durant huit ans dans son appartement sans que personne ne s’en rende compte, à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne).

    20 Minutes

    Cela ne m'arrivera pas, j'ai des voisins en haut et en bas qui surveillent (sourire)


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  • Un homme de 26 ans a été tué par balle à Port-de-Bouc, dans les Bouches-du-Rhône, à la sortie d'un bar, dans un probable règlement de comptes, a indiqué vendredi à l'AFP le procureur d'Aix-en-Provence.

     

    "Ça ressemble à un règlement de comptes, mais pas forcément en lien avec le milieu marseillais"

    Plusieurs hommes armés ont engagé une rixe vers 23h30 devant un bar jeudi soir, touchant mortellement le jeune homme, a indiqué Achille Kiriakides, confirmant une information de La Provence. La victime, un habitant de Port-de-Bouc, était connue des services de police, pour des infractions liées aux stupéfiants et des atteintes aux biens, a-t-il ajouté. "Ça ressemble à un règlement de comptes, mais pas forcément en lien avec le milieu marseillais", a estimé Achille Kiriakides. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire.

    Europe 1


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  • Haute-Vienne: deux enfants meurent dans l'incendie d'une maison

    Deux enfants de 4 et 9 ans sont morts jeudi soir dans l'incendie de leur maison à Laurière, petit village de Haute-Vienne, a-t-on appris auprès du centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS 87).

    Deux pompiers, sur les 37 mobilisés, ont été légèrement blessés dans cet incendie d'origine indéterminée, dont un par intoxication. 

    Deux corps découverts par les pompiers 

    A leur arrivée sur les lieux vers 21 heures, les pompiers ont trouvé devant la maison en feu la mère des enfants, qui avait pu échapper aux flammes et ne retrouvait pas ses deux enfants.

    L'incendie a été rapidement éteint mais ce n'est que lorsque la toiture et le premier étage se sont effondrés que les corps des deux enfants ont été retrouvés par les pompiers. La mère a été hospitalisée et une cellule psychologique a été mise en place immédiatement dans ce village de 500 habitants situé à 40 Km au nord de Limoges, à la limite du département de la Creuse.

    BFM.TV

    La mère a réussi à s'échapper des flammes mais a t-elle cherché ses enfants avant ? Je me pose juste la question !


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  • Un TER percute mortellement une femme et blesse deux enfants

    Ce jeudi vers 19 h 30, un train venant de Metz et ayant comme terminus Verdun a percuté trois personnes qui se trouvaient le long de la voie ferrée. La femme, d’une trentaine d’années, n’a pas survécu. Les deux fillettes ont été gravement blessées.

    « J’ai essayé de les prévenir mais c’était trop tard ! ». Ce témoin a tout vu mais n’a rien pu faire. Ce jeudi, vers 19 h 30, un TER venant de Metz avec comme destination Verdun a percuté trois personnes qui se trouvaient juste à côté des voies, sur un petit pont, au-dessus de la rue des Mûriers, à Belleville-sur-Meuse commune limitrophe de Verdun.

    Une femme, d’une trentaine d’années, a été fauchée par la locomotive et s’est retrouvée projetée en contrebas dans un talus : elle est décédée. Elle était accompagnée de deux fillettes : « La plus petite est tombée du pont, sur la route », détaille le témoin. Elle est âgée d’environ 5 ans et est gravement atteinte. « La plus grande a 8 ans. Elle a été blessée mais j’ai réussi à l’emmener sur la rue des Mûriers, en bas des voies de chemin de fer, en attendant les secours. »

    Immédiatement, les pompiers de Verdun ont été dépêchés sur place sous les ordres du commandant des opérations de secours, le lieutenant Romuald Jeanneson ainsi qu’une équipe du SAMU 55. Les deux fillettes ont été médicalisées sur place avant d’être transportées à l’hôpital de Verdun. La rue des Mûriers a été barrée, le temps des opérations de secours.

    Des questions

    Le TER n’a pas repris sa route. Il est resté sur les rails, à une centaine de mètres des lieux du drame. Les voyageurs ont été évacués et transportés depuis la rue de la République à Belleville, en contrebas de la voie ferrée, en minibus jusqu’à la gare de Verdun, à quelques kilomètres de là, le terminus initial du train.

    Sur place, pompiers, policiers mais aussi le maire de Belleville, Yves Peltier : tout le monde cherchait à comprendre ce qui avait pu se passer : pourquoi la trentenaire et les fillettes se trouvaient en bord de voie, sur une partie très étroite, sur ce petit pont ? « J’avais l’impression qu’elles se cachaient de quelqu’un », confie le témoin, qui sera entendu par les policiers de Verdun sur le déroulement des faits.

    L’enquête, confiée au commissariat de Verdun, en dira plus, dans les prochains jours, sur les circonstances de cet accident.

    L'Est Républicain

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  • Jets, sexe et collégiennes... La mécanique bien rodée de Jeffrey Epstein, accusé de «trafic sexuel»

    Le financier américain Jeffrey Epstein a été inculpé le 8 juillet 2019 d'exploitation sexuelle de mineures.

    ETATS-UNIS - Des dizaines de jeunes filles, certaines âgées de 14 ans, se succédaient, parfois plusieurs fois par jour, dans une salle de « massage » que Jeffrey Epstein avait fait construire

    Un réseau tentaculaire, très bien rodé, de collégiennes et lycéennes poussées à satisfaire son appétit sexuel. C’est ce qu’ont découvert les policiers, en enquêtant sur le financier américain, Jeffrey Epstein. L’homme, proche d’hommes politiques et de célébrités, a été inculpé, ce lundi, à New York d’exploitation sexuelle sur des dizaines de mineures.

    « On the younger side ». Il les préfère « plus jeunes ». Voilà comment Donald Trump décrivait, en 2002, les goûts de son ami Jeffrey Epstein en matière de femmes, qui étaient, en réalité, le plus souvent des jeunes filles.

    Des « recruteuses » missionnées pour trouver des jeunes filles

    A l’époque, le natif de Brooklyn était encore un homme plus que présentable, brillant financier, riche, milliardaire. Mais dans le secret de ses propriétés somptueuses de Palm Beach ou New York se jouait une autre partition, selon les enquêtes menées par les autorités américaines et les multiples actions en justice de victimes présumées. Des dizaines de jeunes filles, certaines âgées de 14 ans seulement, se succédaient, parfois plusieurs fois par jour, dans cette salle de « massage » que Jeffrey Epstein avait fait aménager, avec bibelots ou tableaux suggestifs, et sex-toys à profusion.

    Pour s’assurer un flux continu, l’ancien professeur de mathématiques d’un lycée privé new-yorkais avait missionné une armée de recruteuses, souvent à peine plus âgées que leurs cibles, qu’elles approchaient en douceur, présentant Jeffrey Epstein comme un bienfaiteur. « Il m’a aidée », a expliqué l’une d’elles à Jennifer Araoz, qui avait alors 14 ans, à la sortie de son école de l’Upper East Side, à deux pas de la maison de Jeffrey Epstein. « Elle me ressemblait », a-t-elle dit lors d’un entretien à la chaîne NBC, diffusé mardi.

    Des séances de massages nus avec attouchements et pénétration

    Des jeunes filles « de milieu défavorisé », « moins bien dotées économiquement », voilà le profil type des recrues de ce que le procureur fédéral de Manhattan, Geoffrey Berman, a décrit lundi comme une « toile », en « constante expansion ». Une fois enrôlées, les jeunes filles entraient dans le « petit livre noir », un carnet d’adresse qui, avec le temps, finira par comprendre, selon le Miami Herald, plus de 100 noms, répartis dans toutes les zones où l’homme à la chevelure argentée avait des résidences, y compris à Paris, selon l’ancien site Gawker, qui en a reproduit une partie.

    Selon plusieurs témoignages, domestiques, secrétaire et recruteuses géraient au millimètre ce sombre emploi du temps, avec prise de rendez-vous, transport, parfois même en jet privé, instructions et rétribution, souvent 200 à 300 dollars par visite, voire cadeaux aux plus fidèles. Chaque séance devait se faire nue et comprenait presque systématiquement attouchements, voire pénétration. Plusieurs jeunes filles ont assuré avoir refusé certains gestes, en vain. « J’étais terrifiée et je lui disais d’arrêter », se souvient Jennifer Araoz au sujet d’une visite lors de laquelle Jeffrey Epstein l’aurait violée. « Il ne s’est pas arrêté. Il n’avait aucune intention de s’arrêter. »

    L’homme « fournissait aussi des filles » à ses « amis et connaissances »

    « Si je quittais Epstein, (…) il pouvait me faire assassiner ou enlever et j’ai toujours su qu’il en était capable si je ne lui obéissais pas. (…) J’avais très peur », a expliqué Virginia Roberts lors d’une audition devant la justice, elle qui dit avoir rencontré le financier en 1999. Comme d’autres, Virginia Roberts a affirmé que l’ancien trader de la banque d’investissement Bear Stearns « fournissait aussi des filles » à ses « amis et connaissances ». Il « m’a dit qu’il faisait ça pour qu’ils lui soient redevables, qu’ils les tiennent », a-t-elle dit.

    Jeffrey Epstein est dans le collimateur de la justice depuis 2005. En 2008, il a été officiellement inscrit au fichier des délinquants sexuels. Mais lorsque des agents du FBI ont effectué une perquisition dans la maison new-yorkaise du financier, samedi, ils sont tombés sur la fameuse salle de massage, qui n’avait pas bougé. Depuis samedi, Jeffrey Epstein dort en prison. Lundi ses avocats tenteront d’obtenir sa remise en liberté sous caution, dans l’attente d’un probable procès.

    20 Minutes

    Ce sale type devrait être exécuté !


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  • Des magasins des Champs-Elysées pillés après la victoire de l'Algérie à la CAN

    Peu avant minuit, des groupes s'en sont pris à trois magasins de motos situés sur l'avenue de la Grande-Armée, jeudi soir, après la victoire de l'Algérie face à la Côte d'Ivoire.

    Deux magasins situés à proximité des Champs-Elysées à Paris ont été pillés jeudi soir par plusieurs dizaines de personnes en marge d'un rassemblement festif après la victoire de l'équipe de football d'Algérie lors de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), a constaté un journaliste de l'AFP.

    Trois magasins de motos pris pour cible

    Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées autour de 21 heures sur la célèbre avenue parisienne pour célébrer la victoire des Fennecs sur la Côte d'Ivoire et donc l'accession de l'équipe en demi-finale de la CAN. Peu avant minuit, des groupes s'en sont pris à trois magasins de motos situés sur l'avenue de la Grande-Armée tandis qu'à quelques mètres d'autres continuaient à faire la fête.

    Une fois la vitrine cassée, plusieurs dizaines de personnes ont pillé deux magasins, dont une enseigne Ducati, s'emparant des accessoires - casques, gants... - mais aussi de motos avant que les forces de l'ordre n'interviennent.

    Un lieu de rassemblement traditionnel

    D'autres vitrines ont été brisées et, quelques temps plus tard, peu avant 1 heure des échauffourées ont éclaté et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène notamment autour de la place de l'Etoile pour repousser des groupes qui leur lançaient des projectiles. Au moins une personne a été interpellée par la police, a constaté un journaliste de l'AFP. La tension est finalement retombée autour de 1h30 même si le concert de klaxons se poursuivait.

    Dès la fin du match, la foule s'était retrouvée sur les Champs-Elysées dans un brouhaha de chants, de klaxons et aux cris de "One, two, three, viva l'Algérie". L'avenue parisienne est le lieu où se retrouvent traditionnellement les supporters de foot pour les grandes victoires.

    À Marseille quelque 6.000 supporters de l'équipe algérienne s'étaient aussi rassemblés sur le Vieux-Port dès le coup de sifflet final pour fêter la victoire et la police a dû faire usage de quelques grenades lacrymogènes pour contenir la foule.

    Europe 1


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  • Aveyron : deux octogénaires retrouvés en état de décomposition dans leur voiture

    Macabre découverte mardi 8 juillet, à Valady, près de Rodez. Deux agents travaillant à l’entretien des routes ont découvert deux cadavres en état de décomposition dans un véhicule accidenté. Il s'agissait d'octogénaires originaires du Finistère, en Bretagne. 

    Deux agents travaillant à l’entretien des routes ont fait une macabre découverte mardi 8 juillet en début d’après-midi. En contrebas de la route, à l’entrée du village de Valady, près de Rodez, ils ont trouvé un véhicule accidenté. À l’intérieur, deux corps sans vie, un homme et une femme, dans un état de décomposition avancé.

     

    L'identité des personnes encore inconnue

    Selon les forces de l’ordre, appelées sur place, le scénario le plus probable serait celui d’un accident de la route ayant eu lieu plusieurs jours auparavant. D'après la plaque d’immatriculation du véhicule, le couple serait originaire du Finistère, en Bretagne. Le parquet de l’Aveyron travaille à la recherche de l’identité des deux cadavres. Une autopsie a été ordonnée.

    Midi Libre


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  • À Paris, du sursis requis contre une princesse saoudienne

    Au tribunal correctionnel de Paris, l'accusation a requis mardi soir six mois de prison avec sursis à l'encontre de la fille du roi Salmane d'Arabie saoudite, accusée de complicité dans des violences présumées sur un artisan.

    Violence et intimidation des puissants ou protection contre l'indélicatesse d'un plombier ? L'accusation a requis mardi six mois de prison avec sursis contre la sœur du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et fille du roi Salmane pour des violences infligées par son personnel à un artisan dans une résidence royale à Paris en 2016.

     

    Hassa bint Salmane est suspectée d'avoir demandé à son agent de "protection rapprochée", Rani Saïdi, seul présent à l'audience au tribunal correctionnel de Paris, de menacer, frapper et humilier le plombier auquel la princesse reprochait des photos volées.

    Huit mois de prison avec sursis ont été requis contre ce garde du corps âgé de 47 ans, gérant de sociétés de gardiennage et de protection rapprochée, qui travaillait régulièrement pour la famille royale saoudienne, mais est aujourd'hui pratiquement au chômage.

    La procureure a en outre requis pour chacun des deux prévenus une amende de 5 000 euros.

    Clichés dans la salle de bains

    Le jour des faits, Ashraf Eid, entrepreneur en bâtiment d’origine égyptienne, se trouvait au septième étage d'une résidence de la famille royale saoudienne avenue Foch à Paris. Il repeignait des tables quand il a été appelé "en urgence" au cinquième étage pour réparer une vasque endommagée.

    L'artisan a expliqué aux enquêteurs avoir pris avec son téléphone portable des clichés de la salle de bain où il devait intervenir : la princesse avait surgi dans la pièce, s'apercevant que le plombier avait pu "capter son reflet dans le miroir" et appeler son agent de sécurité. "Elle est en colère et je la comprends : personne ne l'a prise en photo depuis ses huit ans", l'artisan est peut-être un "ennemi de son pays" prêt à vendre ces photos ou "à la solde de Daech", a estimé la procureure.

    Mais pour la magistrate, la fille du roi, 42 ans, visée depuis décembre 2017 par un mandat d'arrêt est bien complice de violence avec arme et séquestration "par provocation et par abus de pouvoir".

    "Il faut tuer ce chien, il ne mérite pas de vivre"

    À la barre, l'assistant personnel et dirigeant de la société Attila sécurité a fermement nié toute violence, en dépit de traces sur les poignets et d'ecchymoses sur le visage du plaignant, qui s'est vu prescrire une ITT (incapacité totale de travail) de cinq jours.

    "Quand j'ai entendu la princesse crier au secours, je suis arrivé, je les ai vus se tenir les mains, avec le portable. J'ai saisi (l'artisan), je l'ai maîtrisé, je ne connaissais pas ses intentions", a-t-il déclaré. Il a dit sa vigilance face à la presse à scandale, au risque de chantage visant la famille royale qu'il sert depuis vingt ans : "On en a eu des histoires comme ça. Les Arabes, ils veulent des photos, la princesse c'est quelqu'un de très important pour eux."

    L'artisan a au contraire décrit au juge d'instruction un quart d'heure de terreur, où la princesse aurait dit "il faut tuer ce chien, il ne mérite pas de vivre".

    L'agent de sécurité lui aurait notamment intimé l'ordre de s'agenouiller sous la menace d'une arme, les mains ligotées, pour baiser les pieds de la princesse. Le plaignant avait déclaré avoir pu quitter l'appartement au bout de plusieurs heures, sans son téléphone – qui sera détruit par un employé de la princesse.

    L’artisan aurait tenté de monnayer le retrait de sa plainte, selon la défense

    La défense s'est insurgée contre une instruction "totalement à charge", pointant l'attitude ambiguë du plaignant, et a demandé la relaxe.

    "Il est tellement traumatisé qu'il ne perd pas le nord : il revient quelques jours après les faits pour présenter sa facture (de 21 000 euros)", avant de tenter de négocier, peu avant l'audience, le retrait de sa plainte "contre 500 000 euros", a affirmé l'avocat de la princesse Emmanuel Moyne.

    "Pas une seule personne – sur 14 témoins – n'a vu des violences", a tonné Me Yassine Bouzrou, l'avocat de l'agent de protection.

    Si le plaignant "avait été frappé pendant 15 minutes par un ancien champion de boxe thaï comme mon client, ce n'est pas cinq jours d'ITT qu'il aurait", a-t-il ironisé.

    Les versions sont irréconciliables. Les rares images de vidéosurveillance des entrées de la résidence ont été effacées – "après le délai normal", selon la défense – et la princesse Hassa bint Salmane ne viendra jamais livrer son récit.

    Le jugement sera rendu le 12 septembre.

    France 24


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