• Un demandeur d’asile somalien soupçonné du meurtre de son colocataire en Haute-Marne

    Un demandeur d’asile, soupçonné d’avoir poignardé l’un de ses colocataires, également demandeur d’asile, a été mis en examen dimanche 5 juillet. Un différend autour de l’occupation de la salle de bains serait à l’origine de la fatale dispute.

    Un demandeur d’asile somalien a été mis en examen dimanche 5 juillet pour meurtre et placé en détention provisoire, soupçonné d’avoir poignardé l’un de ses colocataires, demandeur d’asile afghan, dans leur appartement à Chaumont lors d’une dispute, selon une source judiciaire.

    Un différend entre eux autour de l’occupation de la salle de bains aurait éclaté vendredi après-midi dans leur logement situé dans une résidence sociale, a rapporté le parquet de Chaumont, confirmant une information du Journal de la Haute-Marne.

    Il s’est désigné comme l’auteur des coups

    Le mis en cause, né en 1993 et vivant en France depuis 2017, s’est désigné à l’arrivée de la police comme étant l’auteur des coups de couteau mortels. Il aurait eu un coup de colère contre son colocataire, avec lequel il ne s’entendait déjà pas, à propos de la salle de bains qu’ils voulaient tous les deux utiliser au même moment.

    La victime, de nationalité afghane et née également en 1993, aurait reçu une quinzaine de coups de couteau. Il était arrivé en France en janvier.

    Un autre colocataire était présent dans l’appartement -où ils vivent à six, deux par chambre- mais n’a pas vu la scène.

    Un hébergement d’urgence

    Le suspect et la victime habitaient ensemble depuis janvier dans cet appartement relevant de l’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile (HUDA), selon l’association qui les accompagne et qui était présente tous les jours, week-end compris pendant le confinement.

    Les membres de l’association ne se sentaient pas en danger auprès du mis en cause et aucun des demandeurs d’asile ne les a alertés d’un risque de mise en danger ni n’a demandé à changer de logement, souligne l’association pour l’accueil des travailleurs et des migrants (AATM). Tous ont eu le Covid, la vigilance était encore plus renforcée , ajoute l’association.

    Selon la même source, cet appartement, situé dans un HLM, avait été rattaché à un centre d’accueil et d’orientation ouvert en 2016 pour accueillir les migrants de Calais au moment du démantèlement de la Jungle.

    Le suspect a été mis en examen par un juge d’instruction de Dijon. Une autopsie doit avoir lieu lundi.

    Ouest-France


  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Juillet 2020 à 16:46

    ils   ne  s'entendent   pas   entre  ethnie  différente,   sauf   contre nous !

    2
    Françoise
    Lundi 6 Juillet 2020 à 18:11

    Tant qu'ils se tuent entre eux on ne peut que s'en satisfaire !

    3
    fripouille
    Mardi 7 Juillet 2020 à 11:08

    C'est ce genre d'individus que nous récupérons ! C'est pas gagné pour les intégrer !

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