• Salman Rushdie a perdu l'usage d'un œil et d'une main, selon son agent littéraire

    L'agent de Salman Rushdie a déclaré qu'il avait perdu l'usage d'un œil et d'une main après la tentative d'assassinat perpétrée contre l'écrivain le 12 août 2022.

    Poignardé le 12 août aux États-Unis, l'écrivain britannique Salman Rushdie a depuis perdu la vue d'un œil et l'usage d'une main, entre autres graves séquelles, a indiqué son agent au quotidien espagnol El Pais. «Il a perdu la vue d'un œil... Il a eu trois blessures graves au cou. Il est handicapé d'une main car les nerfs de son bras ont été sectionnés. Et il a environ 15 autres blessures à la poitrine et au torse», a déclaré Andrew Wylie à El Pais dans un entretien publié ce week-end des 22 et 23 octobre. «Ses blessures étaient très profondes (...) C'était une attaque brutale» mais «il va vivre», a-t-il ajouté, détaillant ainsi pour la première fois l'état de santé de l'écrivain depuis plusieurs semaines, sans indiquer s'il se trouve toujours à l'hôpital.

    » LIRE AUSSI - Salman Rushdie poignardé : son agresseur félicité par la presse iranienne

    Le 12 août, Salman Rushdie s'apprêtait à s'exprimer lors d'une conférence dans le nord de l'État de New York (nord-est) quand un homme a fait irruption sur scène et l'a poignardé à plusieurs reprises, notamment au cou et à l'abdomen. Évacué en hélicoptère vers un hôpital, l'auteur des Versets sataniques avait dû être brièvement placé sous respirateur avant que son état s'améliore.

    Le principal suspect, Hadi Matar, Américain d'origine libanaise alors âgé de 24 ans, avait été arrêté immédiatement après les faits et a plaidé non-coupable lors de son procès qui s'est ouvert mi-août devant un tribunal de Mayville, dans l'État de New York.

    L'attaque avait choqué en Occident mais avait été saluée par des extrémistes de pays musulmans comme l'Iran ou le Pakistan. L'écrivain est poursuivi depuis 33 ans par une fatwa du Guide suprême iranien le condamnant à mort.

    Cette fatwa avait été prononcée par l'ayatollah Khomeyni après la publication de son roman Les versets sataniques en 1988, une œuvre qui selon ses contempteurs livrait une «image irrespectueuse» du Prophète.

     Le Figaro

  • Commentaires

    1
    Lundi 24 Octobre 2022 à 12:19

    dire   que   notre   président    fricote  avec   le   recteur    de   la   mosquée    de   Paris,     qui   s'  était   réjoui    de   cette   tentative     de   meurtre

     Bonne    journée

     Bisous

    2
    Fripouille
    Mardi 25 Octobre 2022 à 22:36

     En voilà un qui ne finira pas dans son lit !                                                                                                                        En voilà u

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