• Reims: l'enfant de 3 ans mort sous les coups servait de "souffre-douleur" au conjoint de sa mère

    Reims: l'enfant de 3 ans mort sous les coups servait de "souffre-douleur" au conjoint de sa mère

    Avant de succomber à une énième salve de coups, Tony, l'enfant de trois ans mort le 26 novembre à Reims, avait servi de "souffre-douleur" au conjoint de sa mère, un homme déjà condamné sept fois pour violences, a révélé parquet de Reims ce lundi.

    Le parquet "a décidé d'ouvrir une enquête des chefs d'homicide volontaire aggravé sur mineur de moins de 15 ans, violences habituelles sur mineurs de moins de 15 ans par ascendant légitime ou personne ayant autorité, non-dénonciation de mauvais traitements et non-assistance à personne en péril", a déclaré Matthieu Bourrette, le procureur de Reims, lors d'une conférence de presse. La mère du petit ainsi que son conjoint, mis en garde à vue la veille, ont été placés en détention provisoire.

    Plus d'un mois de violences régulières

    Samedi 26 novembre en milieu d'après-midi, la mère de famille, âgée de 19 ans, a alerté les pompiers en indiquant que son fils de trois ans, prénommé Tony, "avait perdu connaissance", a retracé le magistrat. Sur place, les pompiers ont constaté que l'enfant était dans "un état particulièrement grave" et présentait "de très nombreux bleus". Transporté aux urgences pédiatriques, il est mort à son arrivée. "Si les services de police avaient été alertés par le voisinage, cet enfant aurait pu passer Noël 2016", a déploré le procureur.

    Selon les résultats de l'autopsie réalisée dimanche, les causes de la mort sont dues à "une rupture de la rate et du pancréas" liée à des coups à l'abdomen. De "très nombreux hématomes" ont aussi été relevés sur l'ensemble du corps de la victime, accréditant la thèse de violences régulières "pendant un mois à un mois et demi". 

    La mère "effondrée"

    La mère de l'enfant est apparue "effondrée" pendant sa garde à vue. Elle a d'abord tenté de minimiser les faits avant de reconnaître que son compagnon, avec lequel elle entretenait une relation depuis trois mois, frappait son fils qui servait de "souffre-douleur", a précisé le procureur. Interpellé avec sa compagne par les forces de l'ordre, le mis en cause, âgé de 24 ans, a été condamné sept fois entre 2009 et 2015 pour menaces, dégradation, violences et outrage. Le conjoint violent et la mère encourent respectivement la réclusion à perpétuité et cinq ans de prison.

    BFM.TV

    Comment cette femme a pu rester avec un mec qui frappait son enfant ?

    Ce type est à enfermer à vie et la mère mérite une bonne peine de prison.


  • Commentaires

    1
    Mardi 29 Novembre 2016 à 17:44

    comment peut on vivre avec un homme  7 fois déjà condamné ?

    elle mérite en effet la prison, et le bonhomme la peine de mort

    2
    françoise
    Mardi 29 Novembre 2016 à 18:15

    Mais  elles n'ont rien dans le cigare  ces bonnes femmes où bien c'est ailleurs que cela se passe pour rester avec ce style de mec ,qui se ressemble s'assemble je pense que c'est vrai et comment ne pas préférer son enfant à cette  raclure ,c'est à ne rien y comprendre ,encore des cas sociaux!

    3
    LIANOU
    Mardi 29 Novembre 2016 à 18:32

    sous l'effet de produits   illicites  ça devient honteux    que ces gens la on les empêchent de procréer 

    pas de jugement possible     à l'échafaud   !!!!!!!

    bonne soirée  Chantou  ....bissss....

     

    4
    Mardi 29 Novembre 2016 à 19:01

    une horreur sans fin, pauvre petit bouchon qui n'a rien demandé sinon vivre ; la mère est impardonnable, elle mérite la prison comme le cinglé qu'elle a laissé faire

    http://duchesse-74.eklablog.com

    5
    fripouille
    Jeudi 1er Décembre 2016 à 11:56

    Il paraît qu'il y a des femmes qui sont plus "femmes que mères". Comme ce n'est pas mon cas (en effet, quoi de plus proche que l'enfant qu'on a porté ?) je suis offusquée de la continuité des actes ayant provoqué la mort de cet enfant ! Aucun instinct n'a réveillé la mère ? Un coup de colère, c'est déjà trop, mais sans arrêt c'est de la folie ! (mais pas psychiatrique : en prison !)

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