• Quelque 400 chiens saisis dans des élevages suspectés de maltraitance animale en Hauts-de-France

    Le parquet d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) a annoncé ce jeudi 9 la saisie de près de 400 animaux, essentiellement des chiens, dans six élevages des Hauts-de-France suspectés de maltraitance animale, dans le cadre d’une opération ayant mobilisé une centaine d’agents de l’État, de gendarmes et vétérinaires.

    Plus de 400 animaux, des chiens pour l’essentiel, ont été saisis mercredi 8 mars dans six sites d’élevage des Hauts-de-France suspectés de maltraitance animale, dans le cadre d’une opération ayant mobilisé une centaine d’agents de l’État, de gendarmes et vétérinaires, a annoncé jeudi 9 le parquet.

    Au total « 379 chiens d’élevage, trois animaux de ferme, une cinquantaine de volatiles et deux animaux exotiques entrant dans la catégorie des nouveaux animaux de compagnie ont été appréhendés, soumis à un contrôle vétérinaire et confiés à la SPA (société protectrice des animaux) », a indiqué le procureur d’Avesnes-sur-Helpe, Laurent Dumaine, dans un communiqué.

    Les élevages visés, situés sur le ressort du tribunal d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) et d’Amiens (Somme), sont visés par une enquête pour « sévices graves ou actes de cruauté envers des animaux domestiques, apprivoisés ou captifs », menée par la division nationale de lutte contre la maltraitance animale, créée le 1er janvier 2023, a précisé le procureur.

    Plusieurs services associés à l’enquête

    Après les premières investigations, l’enquête avait été « étendue aux infractions de soustraction à l’établissement ou au paiement de l’impôt » et « blanchiment », les suspects encourant donc jusqu’à cinq ans de prison et 500 000 € d’amende.

    Plusieurs services ont été associés à l’enquête, dont la direction départementale de la protection des populations du Nord, la Compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe et le Groupement de gendarmerie de la Somme --dont des équipes cynophiles ou des spécialistes du traitement des outils numériques-- la Brigade nationale des enquêtes vétérinaires, ou encore la Société Protectrice des Animaux (SPA).

    Le parquet d’Avesnes-sur-Helpe « a fait de la lutte contre les infractions de droit pénal environnemental, dont les infractions de maltraitance animale, l’une des priorités de sa politique pénale pour l’année 2023 », ajoute Avesnes-sur-Helpe Dumaine. Les investigations dans ce dossier « se poursuivent ».

    Ouest-France


  • Commentaires

    1
    Fripouille
    Vendredi 10 Mars 2023 à 17:29

    Heureusement qu'il y a des associations animales ! C'est un crime de mettre les animaux au monde si c'est pour les faire souffrir par la suite ! Pour de l'argent, évidemment !

    2
    Samedi 11 Mars 2023 à 10:42

    Je   pense    que    l'  état    intervient,    parce    qu'  ils    ne   payaient   pas    d'   impôts !

     Passe    une     bonne    fin    de    semaine

     Bisous

    3
    princesse
    Samedi 11 Mars 2023 à 18:24

    400 chiens, c'est plus que dans ma spa, ou j ai pris mon nounours battu

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