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Partout dans le monde, les canicules se sont multipliées depuis 1950
C'est le rendez-vous tant redouté chaque année en France. Depuis la canicule meurtrière de 2003, les vagues de chaleur sont particulièrement scrutées dans l'Hexagone. Elles se sont multipliées depuis plusieurs années. Et selon une étude, la première du genre, détaillée par The Guardian, les canicules ont significativement augmenté, aussi bien en longueur et qu'en termes de fréquence, dans toutes les parties du monde depuis les années 1950.
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Les auteurs de cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, ont conclu que l'intensification du nombre de canicules variait sur le globe. En Amazonie, dans l'ouest de l'Asie ou encore en Méditerranée, les changements de température sont beaucoup plus rapides et inattendus qu'en Australie ou dans le nord de l'Asie. Au cours des 70 dernières années, le nombre de canicules a ainsi fortement augmenté et leur longueur tend elle aussi à s'accroître au fil des ans.
Le réchauffement climatique en cause
En revanche, l'intensité moyenne des vagues de chaleur n'a pas augmenté à l'échelle mondiale, si ce n'est dans le sud de l'Australie, ainsi que dans certaines zones en Afrique et en Amérique du Sud. Les chercheurs ont également mis au point une nouvelle unité de mesure appelée « chaleur cumulative », qui permet d'évaluer lorsqu'un épisode caniculaire présente une quantité de chaleur plus élevée par rapport au seuil où l'on considère que l'on est en canicule. Cette « chaleur cumulative » a elle aussi augmenté partout dans le monde depuis les années 50. L'augmentation de température par décennie était en moyenne de 1 à 4,5 degrés Celsius.
Elle pouvait même dépasser les 10 degrés à certains endroits du Moyen-Orient ou encore en Afrique et en Amérique du Sud. Selon les auteurs de l'étude, ce constat appuie les prévisions des climatologues qui affirment que le réchauffement climatique contribue à l'augmentation des vagues de chaleur. « Le changement dramatique, région par région, des vagues de chaleur dont nous avons été témoins et l'augmentation rapide du nombre de ces événements sont des indicateurs sans équivoque que le réchauffement climatique est avec nous et s'accélère », explique Sarah Perkins-Kirkpatrick, qui a mené l'étude.
Le Point
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Commentaires
2fripouilleSamedi 4 Juillet 2020 à 11:243FrançoiseSamedi 4 Juillet 2020 à 18:27La nature finira très surement par anéantir une grande partie de l'humanité et c'est une bonne chose !La majeur partie de l'humanité est désormais menacée de mort et les individus sont comme confinés dans une forme de bulle seulement préoccupés par le fric et le pouvoir sur les autres ! Il ne faut pas oublier que la plus forte extinction de masse de l'histoire de la planète avait été provoquée par un réchauffement climatique initial de 4° et suivi d'un rebond implacable et là à plus de 10°, beaucoup d'espèces animales sont disparues et ne pas s'étonner non plus des incendies il y a des quantités de méthane qui d'ordinaire sont fixées au fond des océans dans les sols gelés du permafrost des régions arctiques et autres qui ont été rendues dans notre atmosphère et elle sont beaucoup plus nocives que le fameux CO2 comme gaz à effet de serre ! Les Glaces polaires fondent ,les planctons meurent parce que les mers deviennent acides et radioactive avec l’accident de la centrale au Japon !des volcans se réveillent partout dont un en France qui pourrait se réveiller en Allemagne volcan Effel alors que celui-ci dormait depuis 8000ans a bougé , toutes les régions côtières sont menacées désormais !Les glaciers reculent depuis 1850! Donc notre extinction de masse a déjà commencé on le constate avec la disparition de races d'animaux alors à quand celle des races humaines ?
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les carottages dans les calottes montrent que les cycles se font sur de très longues périodes !