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Nouvelle marche mondiale contre Monsanto, pris dans la tourmente
De Toronto à Porto, en passant par Paris et Santiago du Chili, plusieurs manifestations contre les activités du groupe américain Monsanto ont lieu samedi. Depuis 2013, ils se rassemblent tous les ans pour réclamer une agriculture propre.
"La révolte des abeilles contre Bayer-Monsanto". Les organisateurs de la Marche mondiale anti-Monsanto (MAM) déclarent pour la septième année consécutive la guerre au puissant industriel allemand et autres géants de l'agrochimie.
À Hambourg, Bâle, Porto, Toronto, Austin, San Diego, Santiago du Chili, Perth et dans une trentaine de villes françaises, des militants opposés au glyphosate participent samedi 18 mai à cette marche mondiale pour faire fléchir les gouvernements et réclamer un autre modèle agricole.
Char en abeille et semeuse de coquelicots
À l'appel d'un collectif d'une centaine d'ONG nationales et locales (Greenpeace, Fondation Good Planet, Réseau action climat, AMAP, Appel des coquelicots, etc.), les manifestants parisiens ont prévu de déambuler dans une ambiance festive aux côtés d’un char géant en forme d'abeille et d’une semeuse de coquelicots, de la place de la République à Stalingrad.
L’initiative n’est pas nouvelle puisqu’elle existe depuis 2013 mais elle s’inscrit cette année dans un contexte inédit, alors que le géant de l’herbicide enregistre une série de revers devant la justice.
Le groupe américain Monsanto, absorbé l'année dernière par l'Allemand Bayer, fait l’objet, rien qu’aux États-Unis, de 13 400 plaintes. Lundi 13 mai, il a notamment été condamné à verser 2 milliards de dollars à un couple d'Américains atteints de cancer.
En France, Paul François, un agriculteur charentais, a lui aussi obtenu la condamnation de Monsanto par la justice après son intoxication en 2004 par un désherbant de la société.
Monsanto dans la tourmente
La semaine dernière, le groupe Bayer s’est en outre retrouvé au cœur d'une nouvelle affaire en France après la révélation du fichage de centaines de personnes, dont des journalistes, concernant notamment leur position sur les OGM. Après avoir présenté dimanche ses excuses, Bayer a indiqué lundi que ce type de fichiers existait "très probablement" dans d'autres pays européens. Les documents en question datent de 2016, avant le rachat de Monsanto par le groupe allemand.
À moins de deux semaines des élections européennes, les militants écologistes entendent également peser dans la campagne. "On parle beaucoup d'écologie dans la campagne des européennes, mais le temps des promesses est fini, on veut des actes", a assuré Anastasia Magat, du collectif Combat Monsanto qui réclame le recul des pesticides de synthèse, une réglementation des pratiques de lobbying et l'indemnisation des victimes. "Ce que nous dénonçons, c'est la marchandisation du vivant, l'écocide généré par les phytosanitaires, les politiques douteuses de lobbying. Nous exigeons réparation pour les victimes, et réclamons un autre modèle agricole."
France 24
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Commentaires
il sera difficile de combattre ce lobbying multimilliardaire !
Il faut obliger les politiques à interdire les produits dangereux
3FrançoiseLundi 20 Mai 2019 à 19:25La Commission Européenne est au service de MONSANTO ! Depuis 2016 ,Monsanto les tient, il possède un fichier de 200 noms de Politiques ,Scientifiques ,Journalistes ,des Députés ,des Euro Députés des dirigeants agricoles comme la FNSEA ,la Confédération paysanne ,17 ONG Association pour une Agriculture Durable et certaines d'entre -elles sont étiquetées "Anti-Monsanto l y a même la ligue contre le cancer ! Il y a sur BRUT un excellent article ,vidéos pour en savoir un peu plus ,l'OBS aussi a bien épluché le mensonge ,la trahison de toutes ces pourritures ! Il est effarant de constater à quel point les individus sont dupés par des ordures malhonnêtes ,des assassins en puissance à 100% pour Monsanto qui touchent du fric pour fermer leur sale gueule et continuer de nous empoisonner tout en prétendant le contraire !Dans quel monde vivons nous?
4fripouilleMardi 21 Mai 2019 à 21:01Il suffirait de ne plus en acheter ! Comme les revendeurs ne veulent pas perdre perdre d'argent, les consommateurs doivent le boycotter. Depuis le temps je pense que tout le monde est au courant.
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C’est clair,le temps des promesses est révolu ,il faut des actions ,
pour stopper ces empoisonneurs sans scrupules qui s'entichent sur
le dos des pauvres gens qui ont eu le malheur d’avoir confiance en eux !
Monsanto doit payer pour ces crimes abominables !