• Mystérieuse hécatombe de vautours en Guinée-Bissau

    Mystérieuse hécatombe de vautours en Guinée-Bissau

    Des centaines de vautours sont morts pour une raison mystérieuse ces derniers jours en Guinée-Bissau, ont indiqué, mardi 24 février, les autorités, qui ont recommandé aux populations d’éviter le contact avec les cadavres des charognards pour écarter les risques de contamination dans l’attente des résultats d’analyses vétérinaires.

    Des dizaines de vautours morts ont notamment été retrouvés aux abords de l’abattoir principal de Bissau, où ils rôdent habituellement en grand nombre pour se nourrir de déchets de viande, ont indiqué des ouvriers de l’établissement.

    Le phénomène a touché depuis environ une semaine plusieurs régions de cette ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest au climat tropical, notamment Bafata (est), Quebo (sud) et l’archipel des Bijagos (ouest), avant d’atteindre la capitale.

    « J’ai été avisé par des bouchers et la population de la découverte des carcasses de vautours. Au total, on en a dénombré une centaine, mais nous n’avons pas encore une source médicale ou vétérinaire pour nous donner les raisons expliquant autant de morts de vautours », a déclaré à la presse le gouverneur de la région de Bafata, Dundu Sambù.

    Prélèvements analysés à Dakar

    Quelque 135 rapaces ont été incinérés lundi dans cette région, à l’écart des zones habitées et sous la surveillance des autorités sanitaires et de représentants de l’Etat, selon le journal bissau-guinéen O Democrata, qui estime à plus de 240 le nombre de rapaces morts ces derniers jours dans le pays.

    Des prélèvements ont été effectués et seront analysés dans un laboratoire de Dakar, au Sénégal voisin, afin de déterminer s’il s’agit d’« une grippe aviaire ou non », a déclaré à l’AFP un responsable national des services vétérinaires, Mboma Baldé.

    Les populations ont été invitées à éviter tout contact avec les oiseaux morts et à empêcher les animaux domestiques de s’en approcher ou de s’en nourrir, a indiqué le gouverneur de Bafata, cité par O Democrata.

    Dans les îles des Bijagos, au large de Bissau, où le vautour est un animal totem, des habitants ont sacrifié des poulets et répandu de l’huile de palme sur l’autel lors de cérémonies traditionnelles pour conjurer ce qu’ils estiment être une malédiction, a expliqué à l’AFP le fils d’un féticheur local.

    Le Monde.fr

    Comme si sacrifier des poulets et répandre de l'huile de palme allait changer quelque chose. Des arriérés mentaux !


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Jeudi 27 Février 2020 à 15:19

    C’est clair ,ils sont vraiment des arriérés mentaux ,la malédiction

    n’a vraiment pas sa place dans l’affaire des pauvres vautours,morts 

    empoisonnés ou infectés par bactéries mortelles ,vu la chaleur excessive 

    et les conditions sanitaires dans ce pays !

     

    2
    Jeudi 27 Février 2020 à 17:44

    Si  ce  n'  est   pas  la   viande   qui  était   empoisonnée,  c' est  surement   ce virus   de  la   grippe   aviaire

    3
    françoise
    Jeudi 27 Février 2020 à 20:32

    La Guinée -Bissau ce n'est pas moins d'une trentaine d'Ethnies  à majorité musulmane avec encore des coutumes "des temps modernes " les  Sorciers Malinkés prédisent encore l'avenir de case en case recouverts de Boue et de Feuilles ,et ça ce n'est qu'un détail-ils sont- pour certains restés primitifs ! Je pense comme Pierre  et l'hygiène n'est pas leur principale préoccupation !

    4
    fripouille
    Vendredi 28 Février 2020 à 17:12

    Toute l'Afrique n'est pas encore civilisée ! Si ça leur plaît...Mais pauvres bêtes qui sont des victimes !

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