• Montpellier : deux détenus soupçonnés de gérer un réseau de prostituées

    Deux détenus de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) sont soupçonnés d’avoir géré un réseau national de prostitution depuis leur cellule. En tout, quatre personnes ont été interpellées en début de semaine par le Groupe proxénétisme et recherche des fugitifs (GPRF) de la police judiciaire, rapporte le Midi Libre.

     

    Le chef présumé du réseau, âgé de 52 ans, purge actuellement une peine de quatre ans de prison pour proxénétisme. Il est soupçonné d’avoir chargé un autre détenu, âgé de 30 ans, lui-même en détention provisoire pour des faits présumés de viols en série, de recruter depuis sa cellule des femmes sur des sites d’escort-girls.

    Le recruteur promettait à ses victimes des clients, des logements et une protection. En échange, celles-ci devaient reverser 50 % de leurs revenus. Toutes les tractations étaient réalisées par téléphone, depuis la prison. Les proxénètes auraient perçu plus de 100 000 euros de bénéfices. Une dizaine de victimes ont été identifiées à ce stade de l’enquête, selon 20 Minutes.

    « C’est quelqu’un qui peut faire très peur »

    « Le chef de réseau assurait [aux femmes] qu’il garantissait leur sécurité, tout en leur disant qu’elles étaient surveillées en permanence, ce qui était faux. Il leur mettait des coups de pression si elles ne payaient pas assez. C’est quelqu’un qui peut faire très peur et qui obtient gain de cause », relate un enquêteur du SRPJ de Montpellier au quotidien régional.

    Un troisième suspect, habitant à Valence (Drôme), était chargé de louer les appartements sur Airbnb ou via de petits hôtels, de l’Hérault, vers Bordeaux et la région lyonnaise. Le quatrième suspect est la compagne du chef de réseau, âgée de 45 ans. Elle était chargée de récupérer l’argent auprès des prostituées.

    Les quatre suspects ont été présentés jeudi à un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Montpellier en vue de leur mise en examen pour « proxénétisme aggravé », selon le quotidien régional.

    Le Parisien


  • Commentaires

    1
    Françoise
    Vendredi 29 Mai 2020 à 16:19

     C'est le confinement qui veut cela ! Ils font pratiquement du télé-travail!Ils ne risquent que de prolonger leur confinement quelques années et les autres vont les rejoindre mais peut-être pas dans la même cellule!

    2
    Vendredi 29 Mai 2020 à 17:47

    il   faut  interdire    les   moyens    de  communication,  internet    comme  les portables

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