• Marseille : l’auteur présumé d’un double meurtre remis en liberté !!!

    Marseille : l’auteur présumé d’un double meurtre remis en liberté !!!

    Ce caïd du narco-banditisme, âgé de 35 ans, a été remis en liberté mardi par la cour de cassation suite à plusieurs erreurs de procédure qui ont émaillé son parcours judiciaire.

    C’est une décision judiciaire qui risque de faire du bruit. Selon nos informations, la Cour de cassation a, le 7 janvier, tranché en faveur d’un homme mis en examen dans deux affaires de meurtre sur fond de rivalités sanglantes dans le milieu du narco-banditisme marseillais. Un individu libéré mardi.

    Originaire de Vitrolles, Christopher A., 35 ans, avait été remis en liberté, une première fois, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouche-du-Rhône) pour un problème de procédure, en septembre 2019 alors qu’il avait été placé en détention provisoire un an plus tôt. Mais alors qu’il allait sortir de prison, il avait été placé en garde à vue pour être entendu dans une seconde affaire criminelle. À l’issue de son audition, il avait été de nouveau placé en détention. C’est dans le cadre de cette deuxième incarcération que les magistrats de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire ont estimé que le droit n’avait pas été respecté.

    Le «clan de Marignane »

    Cette décision s’ajoute à plusieurs erreurs de procédure qui ont émaillé le parcours judiciaire, chargé, de Christopher A. Déjà condamné à douze reprises, principalement pour des braquages, il a été interpellé, en septembre 2018, à l’issue de plusieurs mois d’enquête menés par les policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille. Le nom de ce père de famille, décrit comme appartenant au « clan de Marignane », était parvenu aux oreilles de la police après le meurtre de Saci L., 30 ans, abattu dans un local associatif, en mars 2018, dans la cité Consolat dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne.

    Le 3 septembre 2018, les hommes de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ marseillaise le surprennent alors qu’il se rend dans un cabinet médical pour y faire soigner une vilaine blessure par balle. Les policiers font aussitôt le rapprochement avec une autre affaire, celle d’une course-poursuite, entrecoupée de coups de feu, le matin même entre un automobiliste pris en chasse par deux autres voitures sur l’autoroute reliant Aix-en-Provence à Marseille. Placé en garde à vue, Christopher A. confirme avoir été atteint à l’épaule par un projectile tiré par ses agresseurs au cours de cette fusillade, avant d’être mis en examen pour le meurtre de Saci L., puis incarcéré.

    Un commando de tueurs

    Quelques heures avant cette arrestation, les policiers marseillais étaient intervenus sur la scène de ce qui s’apparente alors à un règlement de comptes entre narco-trafiquants. Vers 7 h 25, Bilal B., 33 ans, accompagne sa femme sur le point d’accoucher à l’accueil de l’hôpital de Martigues. Dans le parking de l’établissement hospitalier, deux hommes de « grande taille », gantés et le visage dissimulé, se glissent derrière le couple avant de faire feu au pistolet-mitrailleur Skorpio. Bilal B. est atteint de plus d’une dizaine de projectiles de calibre 7,65 mm avant de succomber.

    Des renseignements anonymes parvenus à la police laissent entendre que Christopher A. faisait partie du commando de tueurs. Et les coups de feu dont il a été lui-même victime, quelques heures après cet assassinat à l’hôpital, serait la vengeance des proches de la victime, indiquent les mêmes sources anonymes.

    Le 11 septembre 2019, Christopher A. voit son placement en détention annulée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Un vice de procédure a été soulevé par son avocat, Me Amar Bouaou. Mais alors qu’il s’apprête à être élargi de la prison de Draguignan, plusieurs policiers se présentent pour le conduire aussitôt à l’Evêché, siège de la PJ marseillaise où il est placé, à nouveau, en garde à vue.

    Cette garde à vue a lieu, cette fois, dans le cadre de l’assassinat de Bilal B. sur le parking de l’hôpital de Martigues. Christopher A. réfute avoir un lien quelconque avec cette affaire. Pour autant, il est mis en examen avant d’être finalement reconduit dans sa cellule. Ses avocats font aussitôt appel de cette nouvelle incarcération avant de se pourvoir en cassation après avoir vu leur demande rejetée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

    «Plusieurs erreurs »

    « Tous ces meurtres semblent s’inscrire dans une lutte entre deux factions de la bande dite de Marignane, éclaire un haut fonctionnaire. Le point de départ de cette guerre entre ex-comparses, c’est le double assassinat, au début du mois de février 2018, de Antonio Martinez, surnommé Tonio et Oussama Slimane, dit l’Ours. Les corps carbonisés de ces deux victimes avaient été découverts devant l’entrée du parc d’attractions Ok Corral à Cuges-les-Pins ».

    « Plusieurs erreurs de procédure ont été commises dans les dossiers concernant mon client, rappelle de son côté Me Amar Bouaou. Il n’y a donc rien de choquant quant à sa libération et, je tiens à rappeler, qu’il est présumé innocent. Le titre de détention de mon client était manifestement entaché d’irrégularités. La cour d’appel d’Aix a voulu modifier les règles de droit en cours de route, certainement au regard des enjeux majeurs de cette affaire, mais quand on veut les changer, c’est qu’il n’y en a plus ! Le principe de sécurité juridique, l’égalité des justiciables devant la loi, les droits de la défense ne sont pas des concepts pour embellir une procédure, ce sont des principes qu’il faut appliquer de manière effective. Les juges de la Cour de cassation n’ont fait que rappeler les principes ».

    Le Parisien

    Les policiers se sont donné de la peine pour rien !

    Mais bon, on peut se consoler car il a tué deux truands happy


  • Commentaires

    1
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 08:59

    on le relâche  peut  être  en  espérant qu'il  abatte d' autres   concurrents

    2
    fripouille
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 09:44

    Les termes de droit sont très précis exprès pour qu'il n'y ait pas confusion. Mais si les juristes ne s'y retrouvent pas, comment exercer la justice ? Imaginons que les médecins fassent autant d'erreurs ? Ils ne resteraient pas longtemps à exercer leur métier !

    3
    Rakia
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 09:53

    Le plus choquant dans l’affaire, est que le bandit s’appelle christopher et 

    son avocat Amar ( rire) C’est clair, notre lot de consolation, il nous a débarrassé 

    de deux truands ! 

    4
    Pouamo-thorax
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 13:26
    Les erreurs volontaires de procédures sont monnaie courante a marseille, depuis mémé et antoine guerini...
    5
    Françoise
    Dimanche 12 Janvier 2020 à 20:27

    Encore une preuve Flagrante "La Justice de la Honte " Pour pister  ,espionner  les honnêtes citoyens  et même en plus  des smartphone  etc..   bientôt  ce sera  la reconnaissance faciale partout et  ce n'est certes pas à l'intention des terroristes  et tout autres agresseurs,  nos Chances pour la France car tous cette populace  qui commet  des agressions ,des viols etc.. sont arrêtées certes  mais relâchées illico-presto  et nous on se fait aussi  emprisonnés pour avoir manifesté,pauvre petit peuple que nous sommes   durement touché ,taxé  qui n'aura bientôt qu'un droit  celui de la fermer , car avec tous ces pourris ,ces escrocs qui pillent   la France  celle-ci est en passe de devenir  une terrible menace  pour la liberté d'expression !

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