• Marine Le Pen au Salon de l'agriculture

    Marine Le Pen au Salon de l'agriculture

    Comme tous les ans, la présidente du Rassemblement national s'est promenée au Salon de l'agriculture 2020 entourée d'une nuée de journalistes.

    Odeur de bouse et boîte à meuh : il est dix heures ce matin quand déboule au Salon de l’agriculture Marine Le Pen, accompagnée de son service d’ordre et la nuée de journalistes de rigueur. Perchistes et cameramen dégagent tout sur leur passage, visiteurs compris, bien étonnés qu’on les maltraite ainsi. Un monsieur en fauteuil roulant est sommé de se pousser. Un autre, bousculé par un photographe excité, tend la guibole : «Je lui ai fait un croc-en-jambe !» La présidente du RN est là pour sa promenade annuelle : elle passe fissa au stand de Idéale, égérie de l’édition, une charolaise bien charpentée qui se préoccupe peu de sa visiteuse de l’instant, ne prend pas la peine de lever ses fesses. Idéale est accompagnée de son petit veau et Marine Le Pen de Jordan Bardella, le vice-président-du-Rassemblement-national-député-européen. Bardella a mis un col roulé. Un couple passant par là ne le reconnaît pas tout de suite : «C’est le petit qui passe tout le temps à la télé ?»

    Séance photo d’une minute dans l’enclos en bois : Leif Blanc, le «monsieur agriculture» du Rassemblement national, un grand type, attrape le photographe maison par le colbac et le dégage de la zone : il est dans l’axe de BFMTV et gâche l’image. Commentaire d’un observateur : «Il est un peu rustre notre Leif, tout en se la jouant gentleman-farmer». Deux femmes à l’accent suisse regardent la meute de loin : «bah je voulais voir qui c’était, j’ai reconnu qui grâce aux cheveux : c’est Marine Le Pen». Oui, et on en pense quoi, en Suisse ? Réponse : «Elle est un peu d’extrême droite.» Deux passants au sujet de l’ex candidate à l’Elysée : «Elle regarde rien, elle avance, c’est tout». Mais elle ne peut rien voir, à cause des journalistes. Un papa traîne sa fille plus loin : «Tous les politicos, ils viennent là pour se montrer». Des petits accourent vers la masse informe : «Il est où Sarkozy, il est où ?» De loin, le bloc est difficilement identifiable, vrai. Vers le stand des Aubrac, un jeune homme s’interroge : «Il doit y avoir une personnalité, là-bas». On lui dit. C’est Marine Le Pen. Sa réaction : «super, pff» Déçu ? «Ouais !». On le retrouve plus tard le téléphone à la main : il a quand même pris une photo ? «Oui, mais c’est pas parce que je l’aime».

    Libération

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 25 Février 2020 à 18:02

    Visiblement,  Libération  n'aime   pas  le Rn  et  Marine !

     C'  est   du  show,   mais   il  concerne   tous   les  politiques  qui  s'y  montrent !

      • Mercredi 26 Février 2020 à 10:45

        Bonjour Trublion

        vous savez  ..Libé ..;Le monde ...Le figaro dont faut voir cette haine en soit qu'ils ont ,d'ailleurs la majorité des commentaires sur leu leurs pages sont proposé par des gamins de 5 ans sans connaître le décrit de ces journaux ..

    2
    Françoise
    Mardi 25 Février 2020 à 18:06

    Chacun leur tour il essaie d'apporter leur grain de sel !   Ils peuvent être certains d'une chose c'est que Macron leur a dit que leur retraite ne serait pas revalorisée , alors au prochaine élection ils voteront j'espère pour lui en remerciement !

    3
    Jobi
    Mardi 25 Février 2020 à 18:21
    C'est bon, elle est habillée pour l'hiver la pauvre !
    4
    Rakia
    Mardi 25 Février 2020 à 18:53

    Il ne l’aime pas ,mais il prend une photo souvenirs quand même ,

    quelle hypocrisie ! ( rire) Certains agriculteurs aiment bien Marine ,

    elle s’en fout du reste …! 

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