• "Ma tête d'enfant entre ses cuisses en sueur" : les confidences glaçantes de Jacques Weber, victime d'abus par un religieux

    "Ma tête d'enfant entre ses cuisses en sueur" : les confidences glaçantes de Jacques Weber, victime d'abus par un religieux

    Jacques Weber partage des confidences glaçantes sur son enfance dans son ouvrage autobiographique On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, paru le 8 mars 2023 aux Editions de l'Observatoire et que Télé-Loisirs a pu lire. Il y revient ainsi sur les abus d'un religieux survenus lors de confessions.

    En 2019, sur le plateau de Quotidien, Jacques Weber "confessait ne pas supporter les curés". Et le compagnon de longue date de Christine Weber avait une bonne raison à ça : il avait alors raconté à Yann Barthès des situations inacceptables en compagnie d'un religieux lorsqu'il était enfant. Un petit garçon à qui on avait appris à ne rien dénoncer : "Par notre éducation extrêmement religieuse, [...] si le curé disait quelque chose, c'était le bon Dieu qui parlait. Donc on ne disait rien." Des souvenirs glaçants que le père de trois enfants, dont l'acteur Stanley Weber, a à nouveau partagés dans son livre On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, paru le 8 mars 2023 aux Editions de l'Observatoire et que Télé-Loisirs a pu lire.

    "Seul avec l'abbé, dans son bureau"

    "Mon père athée et socialiste et ma mère bonne chrétienne retenue par les fourneaux ne venaient pas [à l'église], c'était fréquent chez les bourgeois, on inculquait aux enfants la foi à marche forcée, la messe obligatoire", écrit le comédien, qui a raconté un esclandre fait par Roger Hanin au théâtre où il jouait ainsi que ses regrets concernant Gérard Depardieu. Le petit Jacques Weber participera également à une "colonie de vacances chez les curés", lors de laquelle une séance de confession sera imposée chaque semaine, "seul avec l'abbé, dans son bureau". "'Dieu' m'attendait en soutane déboutonnée dès le nombril. Le confesseur me commandait la génuflexion et me coinçait la tête sur les genoux."

    "L'absolution consistait à me mordiller l'oreille ou à la lécher"

    Il continue : "L'abbé Conté m'indiquait d'une caresse l'endroit des hontes tues, puis sa main puissante enfouissait ma tête d'enfant entre ses cuisses en sueur ; l'absolution consistait à me mordiller l'oreille ou à la lécher." Avant de conclure, avec pudeur : "Troublé, je rejoignais mes camarades pour taper dans un ballon." Si Jacques Weber confiait sur le plateau de Quotidien considérer "ne pas avoir été abusé" par ce religieux, les gestes de cet adulte, exercés sur lui sans son consentement, relèvent bien de l'agression sexuelle.

    Télé Loisirs


  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Mars 2023 à 10:09

    c'   est    scandaleux,    quel     dommage      qu'  il  n' en   n' ait   pas   parlé   avant

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