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Les patients refusant les médicaments génériques sont désormais moins bien remboursés
Depuis le 1er janvier, les patients refusant d'accepter (sans justification médicale) le médicament générique que le pharmacien leur propose (lorsqu'il est disponible) sont systématiquement pénalisés financièrement. En effet, s'ils persistent à réclamer le médicament d'origine ("princeps") avec sa molécule originale, ils seront remboursés sur la base du prix du générique le plus cher, la différence restant à leur charge. Les génériques sont en moyenne de 30 à 40% moins chers que les médicaments de marque et leur molécule originale.
C'est la conséquence d'une des mesures de la loi de financement de la sécurité sociale 2020 visant à renforcer l'usage des médicaments génériques. Le taux de substitution générique/princeps dépasse à ce jour les 80% en France mais les "mécanismes en faveur de la substitution montrent aujourd’hui un certain essoufflement" justifie le gouvernement qui attend 100 millions d'euros d'économies de cette mesure.
Jusqu'à présent, les pharmaciens avaient déjà un rôle d'incitation à la prise de médicaments génériques, sauf quand le médecin ajoutait sur son ordonnance la mention "non substituable" ou "NS". Cet ajout permettait aux patients de se voir délivrer le médicament de marque auquel il était habitué, sans justification médicale, en bénéficiant du remboursement au prix fort.
Désormais le médecin ne pourra s'opposer à la substitution d'un princeps par un générique que dans trois situations médicales mentionnées dans un arrêté en date du 12 novembre 2019.
Ces exceptions sont la prescription de médicaments "à marge thérapeutique étroite", lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament. Cela concerne notamment le Levothyrox (et son principe actif, la lévothyroxine), mentionné explicitement par le texte publié.
Les deux autres exceptions sont la prescription chez l'enfant de moins de six ans, "lorsqu'aucun médicament générique n'a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration" et les patients présentant une contre-indication démontrée (allergie) à un excipient à effet notoire figurant dans les génériques disponibles, "lorsque le médicament de référence correspondant ne comporte pas cet excipient".
BFM.TV
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Commentaires
2fripouilleMardi 7 Janvier 2020 à 16:54Certains patients refusent catégoriquement le générique, car ils pensent qu'ils sont moins efficaces ! Il sont idiots et ne savent pas lire : vous prenez les deux et vous regardez : le médicament est le même, sauf ce qu'on ajoute pour le faire fabriquer ! J'ai un médicament à vie qui comporte du lactose auquel je suis allergique, mais finalement je prends le générique sans problème (l'ajout est tellement minime !)
3FrançoiseMardi 7 Janvier 2020 à 17:46C'est avant tout une Histoire de gros sous ! la ROSP(Rémunération sur Objectif Santé Publique) autrement dit Pharmacien et Médecins sont payés à la Performance par la SS d'une prime de plus de 6000€ ,donc il est dans leur intérêt de nous refourguer des Génériques ! Qui dit générique dit médicaments moins chers que le Princeps (molécule de référence) produite dans des pays où la matière première est moins Pure et à + d'effets secondaires ! On nous dit c'est l’Équivalence ! oui mais! Équivalence ne Signifie Aucunement Identique qu'on le Veuille où Non ,alors qu'ils cessent de nous prendre pour des Cons ! En 2013 déjà des médecins honnêtes avaient la lancé un cri d'alarme ! 50 de médecins prétendent observer des différences d’efficacité entre un générique et son princeps ! La toute Puissance désormais des Pharmaciens ! Il va falloir s'habituer à faire du neuf avec du vieux et tant pis si nous en crevons ils toucheront leur jolie prime ! certains médicaments comme les Sartans des génériques utilisés pour l'hypertension et l'insuffisance cardiaque selon ce que j'ai pu lire augment ces problèmes cardiaques de 11%!
j' ai déjà vu des génériques plus cher que les princeps !
et je constate que c' est une liberté de plus qui s'en va !
qui fabrique les génériques, sinon les même laboratoires !
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J’ai déjà entendu cette information ,c’est honteux de forcer
la main des patients pour faire couler leurs sataniques génériques
un charlatan dans des boîtes, c’est révoltant ! Il faut absolument
revenir aux remèdes des grands-mères…!