• Le père de Chérif Chekatt va demander le rapatriement du corps de son fils en Algérie

    Le père de Chérif Chekatt va demander le rapatriement du corps de son fils en Algérie

    Le père de Chérif Chekatt, auteur de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg, va demander le rapatriement du corps de son fils en Algérie.

    Le père de Chérif Chekatt, auteur de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg, s'est présenté mercredi à la mairie pour indiquer qu'il allait demander le rapatriement du corps de son fils en Algérie, a-t-on appris auprès des services de la ville. «Il fallait qu'il obtienne des actes de décès. Il nous a indiqué qu'il allait demander au consulat d'Algérie un rapatriement du corps de son fils», a indiqué la mairie.

    Le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), qui s'était dit mardi «plutôt hostile, sinon réticent» à une inhumation de Chérif Chekatt dans sa ville, a estimé mercredi qu'il s'agirait de «la solution la plus simple». «La famille demande qu'il soit enterré en Algérie. À condition que l'Algérie l'accepte, le corps sera transféré et ce serait pour moi la solution la plus simple», a-t-il dit à l'AFP.

    "Eviter d'en faire une victime"

    «Si pour une raison ou pour une autre, cela ne marchait pas, si l'Algérie ne l'acceptait pas par exemple, la possibilité d'avoir une sépulture anonyme, sans médiatisation, pourrait être une solution», a-t-il ajouté. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait appelé plus tôt dans la journée la ville de Strasbourg à inhumer «le plus rapidement possible» et «dans l'anonymat» Chérif Chekatt, pour «éviter d'en faire une victime».

    «J'appelle les autorités à respecter la loi du pays, à ne pas faire de cet assassin une victime et qu'on l'enterre le plus rapidement possible pour que l'on ne parle plus de lui», avait déclaré à l'AFP Abdallah Zekri, délégué général du CFCM. L'embarrassante question des dépouilles de terroristes réapparaît en France après chaque attentat. En 2016, le conseil d'Etat avait rendu une décision autorisant un maire à refuser l'autorisation d'inhumation dans un cimetière communal, pour prévenir notamment des troubles à l'ordre public, et ce «quelles que puissent être les circonstances».

    La juridiction avait été saisie par la commune de Mantes-la-Jolie (Yvelines) qui refusait d'inhumer le jihadiste Larossi Abballa, auteur du double assassinat d'un policier et de sa compagne, à leur domicile de Magnanville. Le cas de Mohamed Merah, assassin en 2012 dans le sud-ouest de trois militaires et quatre autres personnes dont trois enfants juifs, avait également fait polémique. Ni la ville de Toulouse où il vivait, ni l'Algérie dont il était originaire ne voulait accueillir sa dépouille. Celle-ci avait finalement été ensevelie sans sépulture ni nom, dans un cimetière de la banlieue toulousaine, en dehors des horaires d'ouverture.

    Paris Match


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Jeudi 20 Décembre 2018 à 19:04
    Il peut toujours essayer, si l’Algerie refuse que le cadavre de son fils soit enterré sur ses terres , il cherchera une une petite place à côté de M. Merah !
    2
    françoise
    Jeudi 20 Décembre 2018 à 19:31

    Aucun respect pour cette vermine ,il faudrait qu'il soit brûler sur une décharge ! alors qu'il emmène sa progéniture hors de France ,il aura au moins le mérite de pas souiller par sa dépouille la mémoire de ceux qu'il a assassiner!

    3
    Jeudi 20 Décembre 2018 à 20:10

    Pour   moi, la première fosse  à  purin serait l abonne !

     Manquerait plus qu' il faille  payer  pour cette ordure

    4
    fripouille
    Vendredi 21 Décembre 2018 à 12:20

    A brûler comme les sorcières d'autrefois et ses cendres dispersées ! Qu'il n'y ait plus aucune trace d'un assassin.

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