• L’ex-juge d’instruction Hakim Karki condamné à huit ans de prison pour viol

    La peine s’est abattue sur Hakim Karki.

    Écroué à l'issue de l'audience de ce vendredi 16 décembre, Hakim Karki, qui continue de crier au complot, a, selon nos informations, fait appel de sa condamnation. DR
    Écroué à l'issue de l'audience de ce vendredi 16 décembre, Hakim Karki, qui continue de crier au complot, a, selon nos informations, fait appel de sa condamnation. DR© LP/DR
    L’ancien juge d’instruction de Mayotte, âgé de 50 ans, qui dans cette affaire criminelle n’avait fait que trois jours de détention à La Réunion avant d’être assigné à résidence chez son ex-compagne puis placé sous contrôle judiciaire, a été condamné ce vendredi soir par la cour d’assises de Paris à huit ans de prison au terme de neuf jours de procès à huis clos. Le parquet avait requis douze ans. Il était accusé du viol de S., une enseignante aujourd’hui âgée de 38 ans. Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014 sur l’île de Mayotte, le 101e département français. Ce soir-là, Hakim Karki se rend au Caribou, un bar-restaurant branché de l’île où il a ses habitudes. À une table, il repère deux jeunes femmes : une kiné et la plaignante. C’est sur les conseils du patron qu’il se serait alors installé à leur table. La version livrée par S., dans laquelle elle décrit trois heures de calvaire, a été celle retenue par les jurés. Il continue d’évoquer une vengeance du groupe Lafarge Car quand la kiné quitte le bar, le patron demande au magistrat s’il peut raccompagner S.. Nous sommes en plein ramadan et il est impossible de trouver un taxi de nuit. Les premiers faits ont eu lieu dans la voiture du juge, une 206. Elle explique qu’il l’a obligée à lui faire une fellation. Elle l’a ensuite suivi jusqu’à son appartement pour avoir des explications. Elle relate qu’il y a eu deux autres viols dans le logement. Pendant toute l’instruction, le magistrat n’a eu de cesse de clamer son innocence, affirmant d’abord que la plaignante était déséquilibrée puis qu’elle était la cheville ouvrière d’un complot ourdi par le groupe Lafarge. Il était en charge d’une information judiciaire visant le cimentier après la découverte en 2012 à Mayotte d’un stock de 6 000 tonnes de ciment pouvant contenir des taux de chrome six fois supérieurs aux normes réglementaires. Le matériau en question avait été placé sous scellé… pendant dix-huit mois, faisant perdre des sommes colossales à l’entreprise. Le directeur local et son adjoint avaient été mis en examen, avant de bénéficier finalement d’un non-lieu en 2016. Au cours de l’enquête, Hakim Karki a produit de nouveaux éléments pour étayer la thèse du complot, dont une mystérieuse clé USB qui aurait été glissée dans sa boîte à lettres et un SMS qui lui aurait été envoyé depuis le siège parisien de Lafarge. Mais tous ont été vérifiés et balayés durant l’instruction. Selon nos informations, Hakim Karki a fait appel. Il a été écroué ce vendredi soir.
    Le Parisien

  • Commentaires

    1
    princesse
    Dimanche 18 Décembre 2022 à 00:48

    tous malades de la queue ,ces mecs

    2
    Fripouille
    Vendredi 23 Décembre 2022 à 18:10

    Pas d'informations à la télé, mais une telle société ne peut être ignorée !

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