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L'après-grand débat : l'exécutif s'inquiète déjà de ceux qui n'y trouveront pas leur compte
Alors que le grand débat doit s'achever le 15 mars, les députés de la majorité présidentielle sont chargés de préparer le terrain à un risque de déception.
Le recueil des contributions au grand débat sur internet s’arrête le 15 mars. Le chef de l'État va, lui, jouer les prolongations, "jusqu'à fin mars, début avril", afin de rencontrer des maires de toutes les régions, comme il l'avait promis le 10 décembre. La réflexion sur les annonces aux Français est lancée, autant que la gestion du camp des déçus.
"Il y a tellement d’attentes, qu’au fond, quoi qu’on annonce, ce ne sera jamais assez", s’inquiétait déjà un ministre il y a deux semaines. Emmanuel Macron a aussi été interpellé pendant ses déplacements. "Vous n’avez pas le droit à l’erreur, monsieur le président, a ainsi prévenu un maire de Bourgogne. Il faut des actions concrètes, rapides, qui se mettent en place. À défaut, les gens qui se sont mobilisés viendront grossir le rang des révoltés." Un élu occitan s'est aussi exprimé sur l'effet du débat, en mode méfiance : "Cet effet boomerang sera d’autant plus puissant que la déception aura été grande".
Le camp des déçus déjà pris en compte
L’exécutif a tellement intégré le risque de décevoir qu'en réunion de groupe, mardi 5 mars, le Premier ministre, Edouard Philippe, a donné une mission aux députés : préparer les esprits. Tout le monde ne trouvera pas son compte parmi les propositions à la sortie du grand débat. Pour le rapide et le concret, une première série de mesures serait prise par décret et une autre passerait par la loi, avant un référendum sur les institutions, sans doute après l’été.
Ce scénario est solide estiment plusieurs piliers de la majorité, avec un décret par exemple sur les 80 km/h, ainsi qu'une loi pour la réforme fiscale. Avec la crise et après le débat, des textes bientôt examinés, comme les projets de loi santé ou mobilité, vont aussi prendre une autre dimension, soulignent les parlementaires.
La semaine prochaine, Emmanuel Macron est en Afrique. Puis, après son tour des régions, il faudra que le chef de l'État s’adresse aux Français. Or, que ce soit sur le fond, sur la forme, ou sur la date, à l’Elysée, pour l’instant, rien n’est tranché..
franceinfo
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Commentaires
bien sur que bien du monde sera déçu !
ils tentent de rattraper le terrain perdu allant jusqu' à préconiser de ne plus créer de nouveaux impôts !
C' est se foutre du monde, ce qu' on veut c' est en supprimer des anciens !
3françoiseJeudi 7 Mars 2019 à 19:52C'est Consternant Ce mec veut prolonger ses rencontres en région jusqu'à fin Mars début Avril malgré la fin prévue pour ce grand déballage de conneries son ironie et son cynisme n'ont aucune limite ce mec détourne tout à son profit et rien de bon pour le peuple se profil à l'horizon ! Pour combler le tout LREM et le MODEM s'unissent et lancent un site qui s'intitule " Renaissance" et cela pour tous eux qui croient à cette Europe ! Préparer les esprits! le Gourou a parlé ,son bourrage de crâne il peut se le coller où je pense ! J'espère bien que ça pètera une fois pour toutes et tant pis si il y a de la casse beaucoup les attendent au virage nous sommes entrain de nous noyer dans une vague de crétinerie insoupçonnable et cela au désir complètement Hystérique de politicards tous plus médiocres les uns que les autres !
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Après le grand débat ,les élections européennes,ceux qui ne trouveront pas
leurs comptes qu’ils l’expriment ...! Et le petit roi va faire quoi en Afrique ???
Il se promène plus qu’il redresse le pays ,c’est lamentable !