• EXCLUSIF. Le Covid-19 a entraîné une hausse des accidents médicaux

    Dans le jargon médical, on parle d'événements indésirables associés aux soins. En langage profane, ce sont des accidents médicaux, c'est‑à-dire des événements inattendus qui perturbent ou retardent le processus de soin ou affectent directement la santé du patient à l'hôpital. Une étude de la Haute Autorité de santé (HAS) que le JDD a pu consulter en exclusivité en a recensé 186 directement liés à la pandémie de Covid-19 et à ses conséquences, particulièrement à la réorganisation du système de santé. Ils représentent 10% du total des accidents médicaux déclarés entre le 1er janvier et le 15 juin.

    Onze des 14 décès étaient évitables

    Quatorze décès sont à déplorer à leur suite : ils concernent des patients âgés de 63 à 92 ans. D'après les praticiens les ayant signalés, onze d'entre eux étaient évitables. On y recense par exemple le cas d'un patient à risque qui a été opéré trop vite d'une fracture. Si les blouses blanches n'avaient pas craint une contamination au virus, il serait certainement resté plus longtemps en observation comme le nécessitait son état. Il est finalement décédé après son retour précoce en Ehpad.

     

    Si plus d'un tiers de ces accidents n'ont heureusement pas eu de conséquence médicale dramatique, un quart d'entre eux ont tout de même entraîné une perte de chance et près d'un tiers ont conduit à des complications, dont quelques infections au Covid-19.

    D'après la HAS, plus de la moitié de ces 186 accidents sont liés "aux mesures organisationnelles" mises en place contre la pandémie et près d'un tiers à "des dysfonctionnements" au sein des équipes réorganisées à la hâte. Ils sont dus à "l'arrêt d'activité", aux "pertes de temps" de médecins surchargés ou encore à l'"impact psychologique avec du stress, voire [d']une anxiété sur la capacité à délivrer les meilleurs soins". Sans surprise, les Régions où ces drames ont été le plus fréquents correspondent à celles particulièrement touchées par la première vague : Grand-Est, Ile-de-France et Hauts-de-France.

    Le JDD.fr


  • Commentaires

    1
    Dimanche 1er Novembre 2020 à 17:26

    autrement    dit,    c'  est  le  gros   merdier,   et    ce   n' est  pas   le moment   de tomber  malade

    2
    Françoise
    Dimanche 1er Novembre 2020 à 19:05

    Ils vont encore se débarrasser des vieux dans les Ehpad comme la première fois à coup de Rivotril ,ils partent en douceur ainsi et   en ne les faisant pas hospitaliser   ça  fait des retraites en moins à verser !  Vaccin anti-grippe indispensable  pour nous c'est fait , vitamine C et D pour renforcer ses défenses immunitaires , du magnésium indispensable à l'organisme en vieillissant ,en faisant attention à l'alimentation !

    3
    Fripouille
    Mardi 3 Novembre 2020 à 10:14

    Avec le manque de places, des médecins sont amenés à faire des choix, ce qui ne leur était jamais arrivé, et incompatible avec le serment d'Hyppocrate. J'espère bien ne pas attraper le covid, car avec mes cheveux blancs je serais première sur la liste des sacrifiés, or mon médecin m'a dit que je vivrais centenaire.

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