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Et si Manuel Valls revenait au gouvernement ?
Alors qu'en 2018 l'ex-Premier ministre affirmait qu'il resterait à Barcelone "quoi qu'il arrive", il semble se préparer à un retour dans l'Hexagone.
Manuel Valls, battu aux municipales à Barcelone en mai 2019, affirme ce vendredi "ne pas avoir rompu avec la politique française" et vouloir être "utile" à Emmanuel Macron dans un entretien donné au Monde. L'ancien Premier ministre socialiste précise néanmoins n'être "candidat à rien". Interrogé par le journal sur une possible entrée au gouvernement, il répond que "c'est un choix qui n'appartient qu'au président de la République et au Premier ministre".
"Je ne suis candidat à rien. Je n'ai pas de plan", assure-t-il. "Je n'exclus rien et ne sais pas de quoi sera fait l'avenir", ajoute-t-il auprès du Monde, qui fait état d'échanges de l'ancien Premier ministre, de passage à Paris ces derniers jours, avec des responsables de la majorité. "C'est d'abord le débat politique en France, qui me passionne car c'est ma vie", fait valoir Manuel Valls, soutien d'Emmanuel Macron dès 2017, en affirmant ne pas être "en exil". "Je n'ai pas disparu et viens régulièrement à Paris. Je n'ai pas rompu avec cette ville, ni avec la politique française".
Manuel Valls dit vouloir partager ses "réflexions" sur ses thèmes de prédilection car "à 57 ans", il considère ne pas être "totalement terminé" et pouvoir "apporter au débat". Il dit avoir "des contacts réguliers" et des relations "apaisées" avec Emmanuel Macron et entretenir de "bonnes relations" avec le président de l'Assemblée Richard Ferrand, le patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre, ainsi qu'avec plusieurs membres du gouvernement, dont les ex-socialistes Didier Guillaume, Jean-Yves Le Drian, mais aussi Gérald Darmanin ou Jean-Michel Blanquer.Retour sur le devant de la scène
"Au-delà de mon amour pour la France, ma seule patrie, je veux dire simplement que si mon retour en politique n'est pas à l'ordre du jour, je ne manquerai jamais d'être utile aux Français. Par mon expérience, mes prises de position, mes réflexions ou mes propositions", assurait-il déjà dans une interview au Parisien le 28 février.
Il jugeait aussi "légitime de la part de l'exécutif de vouloir mettre en oeuvre" la réforme des retraites, et trouvait "justifiée" et "en aucun cas antidémocratique" l'utilisation du 49.3 face à "l'obstruction". Mercredi, il a signé sur le site du Figaro une tribune intitulée "L'antisémitisme et l'antisionisme plus que jamais à combattre".
Un retour progressif sur le devant de la scène alors qu'il avait assuré faire ses adieux à la vie politique française lors de l'annonce de sa candidature à la maire de Barcelone en septembre 2018. "J'ai dit que quoi qu'il arrivait je restais à Barcelone. C'est un choix de vie personnel, c'est un au revoir au Français, chaleureux et tendre", avait-il notamment confié sur France 2, affirmant avoir "décidé de changer de vie et d'horizon."
L'Express
Encore un qui dit tout et son contraire !
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Commentaires
1JobiSamedi 7 Mars 2020 à 12:48Oh putain ! Manque plus que ce pauvre type (pr rentrer poli) !Répondre2RakiaSamedi 7 Mars 2020 à 15:12Après un divorce avec la violoniste et une claque donnée
par les espagnols , sa deuxième épouse l’a sûrement éjecté ,
pour penser à retour indésirable , quel con ce type !
c' est lui qui avait obtenu le moins de voix aux présidentielles, et il a fallu cet idiot de Hollande pour en faire un ministre et même le premier ministre !
C' est un opportuniste, mais là il s'est mis hors jeu tout seul
4françoiseSamedi 7 Mars 2020 à 20:06Nous sommes déjà dans une belle merde avec Macron alors si l'Espagnol s'en mêle ,bonjour le Fiasco! Ce Dingo vient de se faire jeter du mouvement Cindadanos alors il tente de se raccrocher à une autre branche en France !
5fripouilleDimanche 8 Mars 2020 à 12:18
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