• Emmanuel Macron porte plainte contre l’auteur des affiches le représentant en Hitler

    Il n’en était pas à son premier coup d’essai. L’afficheur controversé Michel-Ange Flori a récemment fait parler de lui pour avoir grimé Emmanuel Macron en Hitler, sur des affiches géantes à Toulon et à la Seyne-sur-Mer, avec le slogan : « Obéis, fais-toi vacciner ». Elles sont restées visibles pendant deux semaines environ.

    On y voit, sur un photomontage, le président de la République déguisé en Hitler, portant un brassard très similaire à celui du NSDAP, le parti fasciste du Führer. Sauf que l’abréviation a été changée en LREM, La République en marche, le parti présidentiel.

    Le chef de l’État a mandaté un cabinet d’avocats parisiens afin de déposer plainte à l’encontre de Michel-Ange Flori pour « injure publique sur la personne de la République », selon les informations de France Bleu Provence. L’afficheur doit être entendu jeudi au commissariat de police, dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Toulon.

    Il y a quelques jours, sur son profil Facebook, Michel-Ange Flori se disait « serein » et remerciait tous ses soutiens, tout en dénonçant une « liberté d’expression à géométrie variable ».

    « Ça n’est jamais plaisant d’être convoqué par la police, on n’est jamais tranquilles. Cette affiche, c’est excessif et c’est le principe de la caricature. Mais ça n’est pas injurieux », a confié son avocat, maître Didier Hollet, joint par France Bleu.

    L’argument de la caricature était déjà avancé par Michel-Ange Flori en 2019, dans une procédure en référé engagée par BFMTV. Il avait critiqué la chaîne sur ses affiches, avec le slogan « La police vous parle tous les jours sur BFMTV », au moment des manifestations des Gilets jaunes. L’afficheur avait été condamné à 32 000 euros d’amende pour atteinte aux droits d’une marque. « Mais le dossier n’est pas encore purgé sur le fond » selon son conseil.

    En 20 ans, Michel-Ange Flori, qui dispose de 350 panneaux publicitaires, pense avoir placardé une centaine d’affiches provocatrices, n’hésitant pas à égratigner Nicolas Sarkozy sur l’affaire des financements libyens. Le rythme s’est accéléré depuis environ un an : « Je suis devenu un hebdo », ironise-t-il dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, inspiré entre autres par Alexandre Benalla, l’ancien collaborateur du chef de l’État, les violences policières ou encore l’engagement des soignants au plus fort de la crise sanitaire.

    Cette fois-ci, le délit d’injure publique sur la personne du président de la République est passible d’une amende de 12 000 euros.

    Le Parisien


  • Commentaires

    1
    Poumo-thorax
    Jeudi 29 Juillet 2021 à 13:21
    C'est pas flatteur pour Hitler, cette comparaison...
    2
    Jeudi 29 Juillet 2021 à 16:44

    ce   n'  est  pas   la république    qui   est    visée,    mais   le  freluquet !

     Rien   de  tel    qu'un  procès   pour   faire  de   la   pub   à  Flori,  et faire    circuler    l'image   du    neo-nazi     dénoncé

    3
    anonyme
    Jeudi 29 Juillet 2021 à 19:15

    il a raison Macron .

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :