• Avec Genoskin, enfin une alternative à l’expérimentation animale !

    C’est une bonne nouvelle pour les opposants à l’expérimentation animale ! Genoskin étend son activité à l’international et notamment aux États-Unis. La startup toulousaine propose aux laboratoires de tester la toxicité et l’efficacité de produits sur de la peau humaine. Un second centre de production devrait ouvrir à Boston au premier trimestre 2018, preuve du succès de sa technologie.

    Genoskin : utiliser la peau humaine pour tester l’efficacité de certains produits

    Genoskin, une société toulousaine créée en 2011, a réussi à utiliser de la peau humaine pour les tests des entreprises de cosmétiques. Les hôpitaux se débarrassent généralement de leurs « déchets opératoires« . La startup récupère les morceaux de peau abdominale issus d’interventions chirurgicales, pour les transformer en échantillons vendus 3.600 euros l’unité. La peau est conservée dans une matrice biologique spéciale pendant plusieurs jours.

    Cette peau humaine vivante permet d’étudier l’efficacité et la toxicité de produits cosmétiques et pharmaceutiques. « Les essais sur les animaux sont inefficaces, longs, coûteux et de plus en plus mal perçus du grand public« , précise Pascal Descargues, fondateur et PDG de Genoskin. Ces modèles cutanés permettent aux organismes de recherche et aux entreprises d’obtenir des résultats plus prédictifs et de diminuer ainsi leur coût de recherche et développement (R&D).

    L’expérimentation animale interdite dans plusieurs pays

    Cette alternative développée par Genoskin répond à la sensibilisation grandissante des populations à la souffrance animale mais pas seulement. Elle s’adapte également à l’évolution des législations, puisque l’Union européenne ainsi que plusieurs pays comme l’Inde interdisent désormais les expériences animales pour les produits cosmétiques. Aux États-Unis, ce type d’expérimentation est de plus en plus controversé.

    « Le marché américain est d’une importance capitale pour nous« , précise Pascal Descargues. Les ventes de la startup dans cette région représentaient 30 % de son chiffre d’affaires global en 2016. Genoskin a annoncé l’ouverture d’un centre de production à Boston en 2018. L’objectif : trouver des solutions pour minimiser la participation involontaire des animaux aux expérimentations. Près de 2,2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en France dans le cadre d’expérimentations médicales, selon l’association Peta.

    Conso Globe


  • Commentaires

    1
    fripouille
    Jeudi 5 Mars 2020 à 12:16

    Bonne nouvelle ! Mais il y aura toujours des détracteurs. Et puis aussi les délais d'attente pour produire cette peau.

    2
    Rakia
    Jeudi 5 Mars 2020 à 16:02

    Une excellente alternative ,en espérant que les chercheurs 

    tiennent leur promesse à long terme ! Le temps que pourra 

    prendre une peau pour se dégénérer n’a vraiment pas d’importance

    devant la vie d’un animal sauvé des expériences barbares et douloureuses ! 

    3
    Jeudi 5 Mars 2020 à 17:41

    ça  c'  est  une  bonne   nouvelle,  j' ai aussi  lu  qu'on  pouvait   cultiver   de  la peau  en  laboratoire

    4
    françoise
    Jeudi 5 Mars 2020 à 20:48

    Une nouvelle plutôt rassurante  ! Ils pourraient si ils le voulaient  dans pas mal de secteurs se passer de beaucoup de saloperies sur les animaux , mais ce n'est pas encore gagné  bien que cela a tendance  à se pratiquer différemment ! Les animaux n'ont pas la même Biologie que nous !

      • fripouille
        Vendredi 6 Mars 2020 à 12:21

        Tout juste ! Ils sont différents de nous, c'est pourquoi les laboratoires doivent passer par la case humain avant d'obtenir l'AMM !

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