• Un gendarme de la Guardia Civil espagnole devient un héros en sauvant un bébé de la noyade

    Un gendarme de la Guardia Civil espagnole devient un héros en sauvant un bébé de la noyade

    Cette image illustre à elle seule les dangers encourus par les migrants Africains qui tentent de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta, à la frontière avec le Maroc, et la crise migratoire en cours ; depuis lundi, près de 8 000 personnes ont franchi la frontière.

    L’image ? Celle d’un bébé de deux mois frigorifié, body rayé et bonnet bleu sur la tête, porté à bout de bras par un gendarme de la Guardia Civil qui tente de le sauver des eaux froides. Cette photo, prise lundi, fait le tour des réseaux sociaux depuis qu’elle a été postée sur Twitter par la Guardia Civil, mardi 18 mai.

    Interrogé par le journal « El Pais », le sauveteur de 41 ans, Juan Francisco, raconte à nos confrères les détails de son acte. Il ne connaissait ni le sexe du nourrisson, ni s’il était vivant ou non au moment de le secourir alors qu’il était accroché au dos de sa mère, venue à la nage du Maroc. « Nous avons pris le bébé, il était gelé, froid, il ne bougeait pas », raconte-t-il. Ce mercredi, le bébé de Ceuta, un petit garçon, est tiré d’affaire.

    A peine quelques minutes après être sorti de l’eau avec l’enfant, Juan Francisco est retourné dans la mer pour sauver d’autres migrants. Car depuis lundi, 8 000 personnes ont tenté de contourner à la nage les grillages séparant le Maroc à Ceuta, une petite enclave espagnole sur le continent Africain. Du jamais vu.

    8 000 migrants ont tenté de rejoindre Ceuta à la nage

    Portés par l’espoir d’une vie meilleure, alors que la pandémie a encore aggravé leur situation, de nombreux Marocains se disent prêts à tout pour rallier la petite enclave espagnole, désireux de pouvoir ensuite aller en Europe. Mais interceptés dès leur arrivée sur la rive par des soldats espagnols, dans une ambiance parfois tendue, ils étaient ramenés de force vers la frontière, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Cette vague migratoire inédite a pour toile de fond la crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, qui ne décolère pas depuis l’arrivée le mois dernier en Espagne, pour y être soigné, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré du Maroc.

    L'OBS


  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Mai 2021 à 17:30

    la   bonne   nouvelle    est  que   l' Espagne   en   a   déjà   renvoyé   la   moitié

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