• Meuse : deux ans après un ami, il meurt en encastrant sa voiture dans la même maison

    C’est un terrible drame que personne n’imaginerait vivre deux fois. Et pourtant, la ville de Silmont, dans la Meuse, revit bien le même cauchemar éveillé, à deux ans d’intervalle. Alexandre, un jeune homme âgé de 20 ans, est décédé ce jeudi à l’aube après que sa voiture a percuté à grande vitesse une habitation de cette petite commune. En mai 2019, l’un de ses amis - qui conduisait quant à lui sans permis - trouvait la mort dans les mêmes circonstances, à la même heure, rapporte l’Est Républicain. Seules différences, les conditions météo : du brouillard il y a deux ans, une nuit claire ce jeudi. Une enquête ouverte par le parquet devra déterminer si l’accident n’était pas volontaire, tant les similitudes avec le précédent sont frappantes. « Malgré l’extinction de l’action publique avec le décès du conducteur de la voiture, j’ai demandé aux gendarmes de poursuivre les investigations pour la famille. On doit à cette famille de rechercher la vérité. Ces investigations ont pour but de démontrer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte volontaire », a indiqué Sofian Saboulard, procureur de la République de Bar-le-Duc, au quotidien régional. « C’est un garçon qui pouvait avoir des passages à vide » Alexandre demeurait à Bar-le-Duc, à une dizaine de kilomètres de Silmont. Arrivant de Culey, sur la départementale 6, il a percuté une chicane puis est allé s’encastrer dans la façade d’une maison. La voiture s’est alors embrasée, et le feu a commencé à gagner l’habitation. Probablement lancé à grande vitesse, le conducteur est allé tout droit en direction de la maison et sa voiture est venue s’encastrer dans la façade. Dans le choc, la voiture, dont le réservoir était semble-t-il plein, s’est embrasée. L’incendie a commencé à se propager à l’habitation. Les propriétaires de la maison, réveillés par le bruit de l’impact, ont pu sortir par leurs propres moyens. En état de choc, ils ont été conduits au centre hospitalier par les pompiers. À l’arrivée des forces de l’ordre, la voiture avait déjà complètement brûlé. Une fois le conducteur identifié par un technicien en investigation criminelle de la gendarmerie nationale, des proches ont pu être entendus pour cerner sa personnalité et donner une orientation à l’enquête, rapporte l’Est Républicain. « C’est un garçon qui pouvait avoir des passages à vide, il a un vécu douloureux », a indiqué le procureur de Bar-le-Duc, qui a expliqué que le jeune homme avait perdu sa mère il y a quelques années, avant que son ami ne meure au même endroit que lui, en 2019.

    Le Parisien


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