• Macron souhaite une Europe forte contre Trump

    Macron souhaite une Europe forte contre Trump

    Passez déjà à 47 mn puis discours du petit roi à 51 mn

     

    Macron - Je reçois le Prix Charlemagne et réaffirme ma détermination sans faille à refonder l’Europe

    Sans le citer, Emmanuel Macron s'en est pris à Donald Trump et à son retrait récent de l'accord nucléaire iranien.

    Dans le cadre de la cérémonie allemande durant laquelle il recevait le prix européen Charlemagne à Aix-la-Chapelle, Emmanuel Macron, en présence de la chancelière Angela Merkel, a tenu à faire part de sa vision d'une Europe forte.

    "Si nous acceptons que d'autres grandes puissances, y compris alliées, y compris amies dans les heures les plus dures de notre histoire, se mettent en situation de décider pour nous notre diplomatie, notre sécurité, parfois en nous faisant courir les pires risques, alors nous ne sommes plus souverains" a-t-il estimé.

    Sans le citer, le chef de l'État a voulu viser le président américain Donald Trump, qui s'est retiré ces derniers jours de l'accord nucléaire iranien. "Nous avons fait le choix de construire la paix et la stabilité au Proche et au Moyen-Orient (...) D'autres puissances, tout aussi souveraines que nous, ont décidé de ne pas respecter leur propre parole. Devons-nous renoncer pour autant à nos propres choix?" a-t-il ajouté.

    Pression sur Angela Merkel

    Toujours dans cette optique d'une Union Européenne forte, Emmanuel Macron a exhorté son hôte du jour, Angela Merkel, d'accepter les réformes ambitieuses en Europe et mettre de côté le "fétichisme" de son pays sur les excédents budgétaires.

    Le président français et la chancelière allemande sont engagés depuis des semaines dans des tractations compliquées pour tenter de se mettre d'accord sur une série de projets de refondation de l'Europe post-Brexit, en vue d'un sommet des dirigeants européens fin juin.

    Les discussions achoppent notamment sur les propositions françaises visant à doter la zone euro d'un budget d'investissement pour doper la croissance.

    "Ne subissons pas"

    "Ne soyons pas faibles, ne subissons pas", a martelé le chef de l'État français, qui a plaidé pour une "souveraineté européenne (...) qui doit nous conduire à faire de l'Europe une puissance géopolitique, commerciale, climatique, économique, alimentaire, diplomatique propre".

    "La condition de possibilité (de cette souveraineté, ndlr), c'est que nous refusons le fait que d'autres puissent le décider pour nous", a-t-il conclu.

    l'Express


  • Commentaires

    1
    Jeudi 10 Mai 2018 à 19:31

    quelle girouette !

     Il peut  pérorer, c' est trump qui a les cartes en main, et les entreprises françaises choisiront l' Amérique  plutôt que l' Iran !

     Quand à l' Europe, elle est devenue autoritaire, et s' y conformer, c' est perdre notre souveraineté !

     Je  suppose que Macronibus 1er espère en prendre la direction et d' imposer ses vues

    2
    Rakia
    Jeudi 10 Mai 2018 à 19:38

    Une Europe forte contre Trump,c’est pas beau ça ???

    Franchement, tu es d’accord avec lui ou pas ? 

     

    3
    Françoise
    Jeudi 10 Mai 2018 à 20:35

    Y aurait-il de l'eau dans le gaz entre les deux amoureux Ce couple serait-il arrivé à un point de rupture ?Le feling du début s'est quelque peu effrité  on dirait ,fini le papouillage ,et je t'enlève tes pellicules ,et on se donne la main et on se roule des pelles etc..comme ils n'arrêtaient pas des se tripoter j'ai vraiment cru au  coup de foudre pour les deux pays  ,que nenni il n'en est rien et voici que le gringalet accuse pépé Trump de vouloir décidé pour l'Europe ,Trump s'est bien amusé avec son pantin ,mais le jeu est terminé !Attendons la suite !

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