• Les procureurs appelés à limiter les entrées en prison

    Le ministère de la Justice a appelé les procureurs à mener une « politique volontariste de régulation carcérale », notamment en limitant les entrées en prison, alors que l’épidémie du coronavirus a entraîné une baisse inédite du nombre de détenus.

    Le 24 mai, il y avait 58 926 détenus dans les 188 prisons françaises, contre 72 500 le 16 mars, ce qui représentait un record. Les établissements pénitentiaires qui étaient confrontés à une surpopulation chronique connaissent désormais une densité moyenne de 96 %. À l’origine de cette chute du nombre de prisonniers : la réduction de l’activité pénale pendant le confinement ainsi que des mesures de libération anticipée pour éviter une crise sanitaire et sécuritaire en détention face à l’épidémie de coronavirus.

    Une densité inférieure à 100 % que le ministère de la Justice souhaiterait pérenniser. « Il est essentiel que l’augmentation de l’activité juridictionnelle se conjugue avec une politique volontariste de régulation carcérale », écrit la Chancellerie dans une circulaire du 20 mai révélée mardi 26 mai par Le Figaro .

    « Pallier tout risque de rebond épidémique »

    « Il est indispensable de pallier tout risque de rebond épidémique dans les détentions en maintenant des taux d’occupation en adéquation avec le nombre de places opérationnelles de prison », selon cette circulaire cosignée par la directrice des affaires criminelles et des grâces et le directeur de l’administration pénitentiaire. « Il convient de se saisir de la baisse inédite du nombre de détenus pour donner plein et entier effet » de la réforme des peines, entrée en vigueur en plein confinement, le 24 mars.

     

    Cette loi limite les emprisonnements de courte durée : les peines de moins d’un mois sont interdites et celles de moins de six mois doivent s’exécuter hors détention, notamment sous bracelet électronique. La loi promeut le travail d’intérêt général. Les peines supérieures à un an doivent, elles, être exécutées.

     

    « Il devra être amplement recouru à des réquisitions aux fins de prononcé de la peine unique de stage, de celle de travail d’intérêt général ou de la peine de détention à domicile sous surveillance électronique, destinées à devenir des sanctions de référence de certains contentieux, en lieu et place de l’emprisonnement », écrit la Chancellerie aux procureurs.

    Les peines qui n’ont pas encore été exécutées doivent être reconsidérées !

    Les nouvelles mesures pourraient aussi s’appliquer à des peines en stock, dont certaines antérieures à l’entrée en vigueur de la loi. Les peines qui n’ont pas encore été exécutées doivent être reconsidérées « à l’aune des règles nouvelles ».

    « Les peines inférieures ou égales à 6 mois d’emprisonnement fermes dont l’aménagement n’a pu avoir lieu devront faire l’objet d’un nouvel examen », selon la circulaire. De plus, « les peines d’emprisonnement ou les reliquats de peines qui sont à la fois anciens et de faible quantum pourront, en fonction de la personnalité de la personne condamnée et des faits reprochés, ne pas être ramenés à exécution ».

    Ouest-France

    Il ne faut plus mettre les truands en prison, faut les laisser libres !

    Pauvre France !


  • Commentaires

    1
    Dimanche 31 Mai 2020 à 17:22

    et  bien,   ça ne  changera   pas  tant   de choses   que   ça !

     Il  fallait    construire  des  prisons,   ouvrir des   maisons  de redressement, et   pourquoi   pas   les  bagnes

    2
    Françoise
    Dimanche 31 Mai 2020 à 20:39

    Le Bagne oui et pourquoi des Galères ! Sachant qu'ils ne seront plus incarcérés  auront tout le loisir de réitérer  ils leur feront peut-être porter un bracelet !

    3
    fripouille
    Mercredi 3 Juin 2020 à 18:13

    Ils livrent la population générale à la libre circulation des prisonniers ! Qu'on leur donne une truelle, du ciment et des parpaings, et ils pourraient s'occuper de monter les murs des prisons ! Ce n'est pas difficile, moi-même je sais faire !

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