• "La vérité pour Adama" porte plainte contre Marine Le Pen et Jean-Jacques Bourdin

    "La vérité pour Adama" porte plainte contre Marine Le Pen et Jean-Jacques Bourdin

    Que des noirs !

    Le collectif a annoncé sur les réseaux sociaux son action en justice. Elle vise aussi un autre élu RN, Julien Odoul, et un autre journaliste de RMC, Nicolas Poincaré.

    Marine Le Pen et Julien Odoul d'un côté. Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Poincaré de l'autre. Ces responsables politiques du Rassemblement national (RN) et ces journalistes de RMC n'ont rien à voir. Pourtant, ils sont tous visés par une plainte du collectif "La vérité pour Adama", le comité de soutien à la famille d'Adama Traoré, un jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 après une interpellation par des gendarmes.

     

    Le collectif a annoncé mercredi sur Facebook et Twitter avoir décidé de déposer plainte pour diffamation contre la présidente du RN. "Elle qualifie la famille Traoré de 'gang' et (...) dit que nous sommes tous des 'délinquants graves'", précise "La vérité pour Adama".

    Une plainte vise également Julien Odoul, le président du groupe des conseillers régionaux RN en Bourgogne-Franche-Comté, pour "injures et diffamation a l'égard de la famille Traoré et de la mémoire d'Adama mais également pour incitation à la haine et à la violence à l'encontre de personnes à raison de leur origine". Il "qualifie la famille Traoré de 'gang' et de 'famille de délinquants'" et il "justifie la mort d'Adama en disant qu'il était une 'racaille'", précise le collectif.

    Mardi sur CNews, le conseille régional avait déclaré que le jeune homme "n'a pas été tué parce qu'il était noir" mais "parce que c'est une racaille".

    Dans un tweet, il avait également écrit que "le gang Traoré a imposé le désarmement de la police au ministre de l'Intérieur et humilié la ministre de la Justice."

    Évoquant elle aussi le "gang Traoré", Marine Le Pen avait répondu : "Ils sont tous délinquants graves. Pour certains, des crimes leur sont reprochés", avant de se détacher des autres propos de Julien Odoul : "Je le dis de la manière la plus claire qui soit. Cela ne justifie pas, évidemment, que l'on considère que, parce qu'on est délinquant, on doit prendre le risque de mourir".

    Un rassemblement prévu samedi à Paris

    Dans son "communiqué contre le racisme dans les médias" diffusé sur les réseaux sociaux, le collectif annonce également déposer plainte contre les deux journalistes Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Poincaré "pour diffamation à l'encontre d'Adama Traoré à qui ils ont attribué des faits de viol pour lesquels il n'a pourtant jamais été poursuivi et pour diffamation à l'encontre d'Assa Traoré [la soeur d'Adama] qu'ils accusent d'avoir exercé des pressions contre une victime pour qu'elle retire sa plainte. Assa Traoré n'a jamais été poursuivie ou même auditionnée sur ces faits".

    Dans sa chronique de mercredi, dans la matinale de RMC, Nicolas Poincaré évoquait ainsi l'un des frères d'Adama Traoré, Samba. "Il y a deux ans, son chien s'est bagarré avec un autre chien, puis les maitres se sont disputés. Samba a asséné un violent coup de balai sur la tête du propriétaire de l'autre chien. Le balai et le crâne on été brisé et le propriétaire a perdu connaissance, il va garder des séquelles. Samba a été condamné à deux ans et demi de prison ferme. La victime a raconté que lorsqu'il était à l'hôpital, Assa Traoré, la soeur d'Adama Traoré, est venue le voir avec un ami et lui a proposé de l'argent pour qu'il retire sa plainte, ce qu'il n'a pas accepté", rapportait le journaliste.

    L'ancien présentateur de Complément d'enquête sur France 2 fait aussi allusion à une affaire de viol présumée, s'appuyant sur le PV d'audition d'un jeune homme qui partageait la cellule d'Adama Traoré à la prison d'Osny, dans le Val-d'Oise, et qui dit avoir été violé en prison. Des accusations sur lesquelles n'a jamais pu être entendu Adama Traoré.

    "Nous demandons que ces personnes comparaissent devant un tribunal aux côtés du policier qui, lors d'un contrôle de personnes se rendant à un rassemblement organisé par le comité Vérité pour Adama le 22 juillet 2017, avait affirmé qu'Adama Traoré était un violeur. Ce policier sera jugé le 2 septembre 2020 devant le tribunal correctionnel de Bobigny", rappelle le collectif dans son communiqué.

    "La vérité pour Adama" organise un rassemblement réclamant "vérité et justice" pour Adama Traoré samedi après-midi à Paris, place de la République. Le mardi 2 juin, une manifestation interdite par le préfet de police avait rassemblé à Paris au moins 20 000 personnes à l'appel du comité de soutien. Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé sur le sol de la gendarmerie de Persan (Val-d'Oise), deux heures après son arrestation dans la maison d'une connaissance chez qui il s'était caché au terme d'une course-poursuite, un jour de canicule.

    L'Express

    Ce sont maintenant les truands qui vont faire la loi en France !


  • Commentaires

    1
    Jeudi 11 Juin 2020 à 17:20

    ils  se  sentent  forts  en ce   moment   qu'ils   attendaient    depuis   longtemps !

     Et   quel  ténor   est   prêt   à défendre  ces racailles !

     Ils  devront   porter    plainte contre Zemmour  aussi   qui  dit    exactement   la  même    chose

    2
    Françoise
    Jeudi 11 Juin 2020 à 18:57

    Bientôt une guerre civile si cela continue ainsi en ce moment les racailles jubilent On ne peut que regretter ce drame  même si ce mec  n'était qu'un voyou ,mais trop c'est trop  si ils ne sont pas heureux en France parmi les petits Blancs  les Faces de Craies comme ils disent (et ça c'est gentil) mais il y a aussi les insultes  alors qu'ils se barrent dans leur pays d'origine  là où les noirs vendaient leur frères  comme esclaves pour des blancs ! Ils ont pour beaucoup la mémoire courte  sur leurs origines    les plus gros esclavagistes n'étaient pas les blancs mais les arabes !

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