• L’Algérien qui "travaillait trop" obtient sa naturalisation

    Le trentenaire a ressenti "une immense joie" en apprenant la nouvelle et a d'ores et déjà demandé sa carte d'identité.

    Il est passé par tous les sentiments depuis un an. Mais au bout d'un long feuilleton, Mohammed B., un Algérien de 37 ans, a bel et bien été naturalisé français, comme nous le raconte l'Union Reims. Interrogé par nos confrères, il décrit "une immense joie qui lui est tombée dessus", ajoutant : "Ce que je ressens est difficile à décrire". Il a vu son nom inscrit au Journal officiel, ce qui officialise sa naturalisation. Fier de son parcours, le trentenaire a déjà indiqué qu'il se rendait lundi 3 mai à la mairie avec l'écrit pour demander une carte d'identité.

     

    "Enfin, je suis Français… et fier de l'être", clame-t-il haut et fort auprès de nos confrères, voyant enfin "le bout du tunnel". En effet, dans un premier temps, on lui avait refusé la naturalisation au motif qu'il "travaillait trop". Comme nous l'évoquions en décembre, l'homme qui préfère ne pas ébruiter son nom, était arrivé en France en 2007 pour ses études. Il disait alors : "J’ai obtenu des diplômes, en physique et science de l’ingénieur, biologie chimie et santé suivi d’un master 2 en Hygiène-Sécurité-Environnement. Faute de trouver un travail, j’ai mis mes diplômes de côté (…) Je vis en France. Ma vie, elle est ici, en France."

    Début d'une nouvelle vie

    Il était en effet devenu chauffeur-livreur en 2015 avant de s'engager dans un travail dans la sécurité et l'événementiel, rappelle l'Union. Quand sa femme l'a rejoint, et qu'ils eurent un enfant, il a complété son CDI avec deux CDD le week-end : "J'étais dans la logique de travailler plus pour gagner plus, d'avoir une meilleure vie de famille", disait-il alors. Il gagnait alors environ 2.000 euros par mois, avec en moyenne 250 heures de travail par mois entre 2017 et 2020. Mais le seuil de travail légal étant situé à 151,67 heures sur le site du service public, on lui avait refusé la naturalisation.

    Celui qui s'est senti vraiment "français à part entière" le soir de la finale de la Coupe du Monde remportée par la France, aspire à une vie meilleure avec ce nouveau sésame. Il espère aussi pouvoir utiliser ses diplômes à bon escient dans le futur. Et il le martèle : "J'adhère aux valeurs du pays, je suis imbibé de sa culture."

    Capital


  • Commentaires

    1
    Mercredi 5 Mai 2021 à 17:00

    je   ne   sais    qu'en    penser,   tant   mieux   s'il   dit   vrai,    mais   en  France  c'  est    toujours   le   n'importe    quoi

    2
    fripouille
    Jeudi 6 Mai 2021 à 12:09

    Cette fois, c'est une vraie chance pour la France !

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