• Des tags antisémites découverts dans un collège de la Vienne

    Trois semaines après la découverte d’inscriptions à caractère antisémite sur les murs de Sciences-Po Paris, des tags, des croix gammées et des menaces de mort ont été constatés samedi matin sur les murs du collège Gérard-Philipe à Chauvigny, à l’est de Poitiers, dans la Vienne. Deux plaintes ont été déposées dans la foulée, une au nom de l’établissement et une au nom propre du principal. 

    Des prélèvements sur les lieux

    Dans un communiqué commun, la préfète de la Vienne, Chantal Castelnot, le président du département, Alain Pichon, et la rectrice de l’académie de Poitiers, Bénédicte Robert, ont dénoncé d’«intolérables inscriptions» et, «à travers ces dernières, les menaces de mort proférées à l’encontre du principal». Selon la Nouvelle République et France Bleu Poitou, des gendarmes de Chauvigny, de Saint-Julien-l’Ars et de Montmorillon ont procédé aux premières constatations et la cellule d’investigation criminelle de la gendarmerie de Poitiers s’est déplacée pour effectuer des prélèvements sur les lieux. Des agents du département sont ensuite venus effacer les «inscriptions outrageantes», d’après le communiqué.

     
    Alain Pichon
     @AlainPichon86
     
     Je dénonce avec la plus grande fermeté les inscriptions antisémites et les menaces de mort proférées au collège Gérard Philipe de #Chauvigny cette nuit envers le chef d'établissement.
     
    Soutien total du @departement86 à toute la communauté éducative

    «Le collège ouvrira ses portes comme prévu lundi», date de rentrée des collégiens après la période de confinement, ont précisé les trois institutions. Elisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, a réagi sur Twitter à des «inscriptions qui donnent la nausée». «L’école doit être un sanctuaire face à l’intolérance», a-t-elle écrit.

    D’autres tags sur les murs de Sciences-Po Paris

    Ces nouvelles inscriptions antisémites font tristement écho aux tags découverts le 12 avril sur les murs de Sciences-Po Paris. Une étoile de David barrée ainsi que les inscriptions «Mort à Israël» et «Kouffar» («mécréants» en arabe) avaient été marquées à la bombe de peinture noire, selon des photos diffusées par l’Union des étudiants juifs de France. «L’UEJF s’indigne de ces tags haineux qui menacent les étudiants et tentent de semer la terreur à Sciences-Po, école emblématique de la République française», avait réagi l’association dans un communiqué de presse.

    L’UEJF avait également annoncé porter plainte «pour injure raciale et provocation à la haine raciale» et demandé à Sciences-Po que des «mesures soient prises afin de lutter contre le fléau de la haine raciste et antisémite en son sein».

    Libération


  • Commentaires

    1
    Lundi 3 Mai 2021 à 09:35

    Moussa    s'en     fout,   il    ne réagit    que   lorsque    ses   amis   musulmans    sont  tagués

      • Poumo-thorax
        Lundi 3 Mai 2021 à 11:44
        Et pas quand ce sont eux qui taguent, ou incendie...
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