• CHANTOUVIVELAVIE : Interrogations autour de l'ancien préfet proche de Valls qui ne payait pas ses impôts

     

    CHANTOUVIVELAVIE : Interrogations autour de l'ancien préfet proche de Valls qui ne payait pas ses impôts

    Jean Daubigny, ancien directeur de cabinet de Manuel Valls, est visé par une enquête judiciaire pour ne pas avoir déclaré ses impôts entre 2011 et 2014. Les enquêteurs spécialisés se demandent pourquoi Bercy n'a pas signalé la fraude bien avant.

    Un haut fonctionnaire de l'Etat qui néglige de payer ses impôts. En soi, la situation n'est pas inédite mais le cas de Jean Daubigny comporte quelques zones d'ombre. Placé brièvement en garde à vue jeudi dans le cadre d'une enquête préliminaire pour fraude fiscale, l'ancien préfet de la région Île-de-France est soupçonné d'avoir omis de payer 190 000 euros d'impôts, révèle ce samedi Le Parisien.

    Le haut fonctionnaire, ancien directeur de cabinet de Manuel Valls lorsque celui-ci était ministre de l'Intérieur, n'aurait tout bonnement pas déclaré ses revenus au moins entre 2011 et 2014. Une période non prescrite par le délit. D'après le quotidien, Bercy aurait été alerté dès 2012 par l'administration fiscale du problème mais n'aurait dénoncé les faits auprès du parquet de Paris qu'à l'été 2015.

    Un délai qui interroge

    Pourquoi un tel délai? Y'a-t-il eu une manoeuvre en vue de retarder l'apparition d'un potentiel scandale? Les enquêteurs de la Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF) tentent de savoir si Jean Daubigny, désormais retraité donc moins exposé, a bénéficié d'un traitement de faveur. D'autant que le quinquennat a déjà été éclaboussé par deux scandales successifs de fraude fiscale impliquant des ministres et secrétaires d'Etat en exercice: Jérôme Cahuzac et Thomas Thévenoud.

    Interrogé par Le Parisien, un fonctionnaire de Bercy émet toutefois l'hypothèse selon laquelle la justice a été saisie tardivement du cas Daubigny en raison de la procédure de relances du fisc. L'administration aurait d'abord voulu trouver un arrangement à l'amiable avec le contribuable, c'est-à-dire un paiement avec pénalités. C'est seulement une fois que les sommes en jeu ont atteint un certain plafond que le dossier serait devenu judiciaire.

    L'Express


  • Commentaires

    1
    françoise
    Samedi 19 Novembre 2016 à 18:05

    ça continue de sentir le pourri au gouvernement des gauchistes , Le déglingo  avait pourtant  dit ;" Moi président je n'aurai pas autour de moi des personnes jugées et condamnées " ,il a commencé par élire Hérault  condamné à 6 mois de prison avec sursis et 4600 euros d’amende ,et depuis cela n'a jamais cessé ,un nombre incalculable siègent encore au gouvernement ,à l’assemblée et au sénat  et à droite cela ne vaut guère mieux ! Quel exemple,  le bal des menteurs ,des pourris jusqu'au trognon qui ont tous les droits et ne risque rien ,même pas une inscription sur leur casier judiciaire!

    2
    Dimanche 20 Novembre 2016 à 07:13

    et ce monsieur a la légion d' honneur et est officier de l' ordre du mérite !

     Déjà du temps de  mitterrand, il avait fait supprimer des preuves dans l' affaire Boulin !

     La gauche  lui doit trop !

    3
    fripouille
    Dimanche 20 Novembre 2016 à 12:29

    Mais c'est honteux ! ça gagne bien sa vie, un préfet ! Il pensait passer à travers ? Et nous, pauvres couillons, tremblons au moment d'envoyer notre déclaration d'impôts, de peur de s'être trompés...

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