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Yvelines : le mari violent est mort asphyxié en prison
L'autopsie pratiquée sur le corps de Bruno a révélé qu'il est bien mort des suites d'une strangulation.
Le cadavre de cet homme de 45 ans a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche dans sa cellule du centre pénitentiaire de Bois-d'Arcy. « Cet homme est mort par asphyxie, précise le procureur de Versailles, Maryvonne Caillibotte. Mais on ne sait pas encore pour l'heure s'il a été étranglé ou s'il s'est pendu. De nouvelles fouilles vont être entreprises dans sa cellule pour tenter de mettre la main sur une corde ou tout autre objet qui lui aurait permis de se donner la mort ».
Des expertises psychiatriques qui se contredisent
Il est 3 heures du matin dans le quartier des primo-arrivants de la prison. Le codétenu de Bruno active l'interphone et appelle les surveillant au secours. Les gardiens ouvrent la porte de sa cellule et découvrent à l'intérieur le corps de la victime qui gît inanimé, entre les deux lits de la pièce. Sa tête baigne dans une mare de sang. Les gestes de premier secours sont inutiles car Bruno est déjà décédé.
Le quadragénaire avait été incarcéré vendredi dans l'attente de son procès pour violence conjugale. Ce mari violent avait été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi, à Conflans-Sainte-Honorine, alors qu'il rodait, malgré une interdiction de s'approcher d'elle, devant le domicile de son ex-compagne. Inquiète, cette dernière avait d'ailleurs fait usage du téléphone femme en grand danger dont elle était équipée.
Cet homme était déjà très connu de la justice, plusieurs experts psychiatres avaient jugé qu'il souffrait de maladie mentale. Mais la dernière expertise, menée lors de sa garde à vue, faisait de lui un homme sain d'esprit. Devant cette contradiction, il avait été ordonné qu'un nouveau psychiatre donne son avis avant de le juger.
La version du codétenu ne tient plus
La seule personne présente au moment des faits, son codétenu de 32 ans raconte que la victime s'était plainte de maux de tête durant la soirée. Il serait tombé deux fois de son lit, la dernière chute sur la tête se révélant fatale. Mais cette version vient de perdre toute sa crédibilité.
Ce demandeur d'asile afghan a déjà été condamné à deux reprises pour violence depuis son arrivée en France, en 2012. Il était venu dans l'Hexagone pour échapper, avait-il dit, « à des problèmes avec les Américains » dans son pays. Il attend encore son jugement après avoir blessé la semaine dernière un autre homme dans un foyer de travailleurs migrants de Carrières-sous-Poissy. Dans les jours qui viennent les enquêteurs de la sûreté départementale vont réentendre le seul témoin et le parquet décidera de la suite à donner à cette affaire.
Le Parisien
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Commentaires
il est clair que cet afghan est responsable de la mort du codétenu !
C' est terrible, de voir combien nous hébergeons de pourris !
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Encore une vermine étrangère , il faut le renvoyer dans son pays de musulmans , et on n'a ça en France !