• Un pompier soupçonné d'être membre des "black blocs" arrêté à Paris

    Un pompier soupçonné d'être membre des "black blocs" arrêté à Paris

    Un pompier du Val d'Oise, soupçonné de faire partie des «Black blocs», a été interpellé samedi à Paris lors de l'acte 23 des «gilets jaunes» en possession de cocktails Molotov et de feux d'artifice, a-t-on appris lundi de sources concordantes, confirmant une information du «Parisien».

    Placé en garde à vue pour «détention d'engin incendiaire» et «participation à un groupement formé en vue de commettre des violences contre les personnes ou des dégradations contre les biens», il a été présenté lundi au tribunal en vue d'une comparution immédiate mardi, a indiqué le parquet de Paris.

    Dans un communiqué publié samedi, le Service départemental d'incendie et de secours du Val d'Oise (SDIS 95) a indiqué que «tout en respectant la présomption d'innocence, des mesures conservatoires, visant à lui interdire de prendre des gardes, ont d'ores et déjà été prises dans l'attente des résultats de l'enquête». Le SDIS 95 a annoncé son intention de «se porter partie civile».

    "Si les faits sont confirmés, la sanction la plus lourde sera demandée"

    «Si les faits sont confirmés, la sanction la plus lourde sera demandée auprès du conseil de discipline envers cet agent qui n'a plus sa place chez les sapeurs-pompiers dès lors qu'il a transporté des engins incendiaires lors d'une manifestation», a ajouté le service.

    Le syndicat Unité SGP Police avait annoncé sur Facebook l'interpellation de six Black Blocs samedi, et publié des photos d'un sac siglé «sapeurs-pompiers Persan», une ville du Val d'Oise, ainsi que de l'arsenal découvert en leur possession.

    Au total, 219 personnes, dont six mineurs, ont été placées en garde à vue samedi lors de cette nouvelle mobilisation des gilets jaunes.

    Selon un bilan provisoire du parquet lundi matin, sur les 213 majeurs, 85 avaient déjà eu un rappel à la loi, 50 avaient été déférés en vue notamment de comparutions immédiates et 28 procédures avaient été classées sans suite. Cinq procédures ont par ailleurs été gérées par le parquet de Bobigny.

    Paris Match


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Mardi 23 Avril 2019 à 16:47

    De mieux en mieux ,même nos sauveteurs ,le jour ,sont  nos pire ennemis, la nuit 

    mais où on va ??? Un traitre qui a déshonoré sa fonction et le serment prêté ,il mérite 

    de la prison ferme à vie !

    2
    Mardi 23 Avril 2019 à 17:49

    il   y a bien  des racailles  parmi  les forces   de  l' ordre !

     Une  profession  n 'est  pas  un blanc seing

    3
    françoise
    Mardi 23 Avril 2019 à 19:31

    Je suis entièrement d'accord avec Pierre ,il n'y a aucune exception dans ce domaine, nous avons bien un ministre de l'intérieur au passé douteux !Les pompiers mettent le feu  aussi par plaisir ,alors pourquoi pas Black-bloc d'ailleurs il y a parmi eux tous les types e professions ,même des militaires ,des ingénieurs etc..  c'est un milieu assez secret une organisation bien rodée  et très bien informée et ce ne sont pas les plus actifs qui étaient présents sur la dernière manif !

    4
    Mercredi 24 Avril 2019 à 09:23

    Comme par hasard il écope de sursis alors que certains gilets jaunes non violents ont écopé de prison ferme

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