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Un "gilet jaune" porte plainte à Paris pour "entrave à la liberté de manifester"
Un "gilet jaune" a porté plainte à Paris pour "entrave à la liberté de manifester" et "privation de liberté illégale" après avoir subi un placement en garde à vue avant la manifestation du 26 janvier, qui n'a débouché sur aucune poursuite, a appris l'AFP samedi auprès de ses avocats. Cet informaticien de 20 ans originaire de la Drôme a déposé une plainte vendredi au parquet de Paris pour "atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique", "abstention volontaire de mettre fin à une privation de liberté illégale", "entrave à la liberté de manifester" et "collecte illicite de données personnelles", selon la plainte consultée par l'AFP.
Le jeune homme était venu manifester à Paris le 26 janvier avec des amis et affirme avoir été contrôlé à la mi-journée. Trouvé en possession d'un masque et de lunettes de skis, il était alors interpellé et placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations", selon le récit de ses avocats Raphaël Kempf, Alice Becker et Arié Alimi. Après 24 heures de garde à vue, il avait été déféré devant un délégué du procureur de la République pour se voir notifier un rappel à la loi, ce qui constitue une forme de classement sans suite de la procédure, avant d'être remis en liberté le dimanche vers 17H00.
Cette plainte s'inscrit dans la lignée des protestations du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) contre une note du procureur de Paris qu'il juge abusive. Le procureur a en effet recommandé à ses magistrats de permanence, dans une note interne du 12 janvier, de ne lever les gardes à vue de "gilets jaunes" qu'à l'issue des manifestations. Ceci afin d'"éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles", selon la note consultée par l'AFP. Les avocats du plaignant demandent donc au procureur de Paris, dont ils dénoncent les instructions, de transférer l'éventuelle procédure à une autre juridiction.
Début janvier, des proches d'Eric Drouet, figure du mouvement, ont de leur côté saisi le Défenseur des droits pour des "atteintes à la liberté" constituées par leur interpellation le 2 janvier près de la Concorde à Paris. Ces quelque 500 plaintes contre le ministre ont été classées sans suite par le ministère public auprès de la Cour de justice de la République.
Paris Match
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Commentaires
2françoiseSamedi 2 Mars 2019 à 16:16On n'a quand même le droit de porter des lunettes pour se protéger des Gaz que lâchent les milices du Très Honnête Sinistre de l'Intérieur Castaner ,ces enfoirés ont même confisqués le sérum- physio de certains ,il est est vrai que c'est un produit hyper dangereux ! Attendons la fin du grand déballage ,de l'enfumage organisé par Macron ,je ne crois pas un seul instant que cela va s'améliorer !
belloubet l' a dit elle même, elle a donné des ordres à la justice pour qu' elle sévisse !
Donc une justice aux ordres, un gouvernement de dictature, un président qui méprise même les avis de le commission européenne !
J' espère que le retour de flammes éliminera toute cette mafia
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L’arc de Triomphe sur la photo ressemble à la Tour de Pizz comme la
balance qui est un peu penchée,dans les tribunaux ( rire) Depuis quand
les lunettes de skis sont dangereuses pour l’ordre public ? Et les gardés à vue
sont de profession juive,non ? Pauvre démocratie,même le droit le plus légitime
est baffoué ! 500 plaintes sont classées sans suite et certains gilets
jaunes sont condamnés en 2 jours ,c’est honteux