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Tunisie: le parti islamiste Ennahda remporte 130 mairies, devant Nidaa Tounès
Rached Ghannouchi (arabe : راشد الغنوشي), de son vrai nom Rached Kheriji (راشد الخريجي), né le 22 juin 1941 à El Hamma, est un homme politique tunisien islamiste, anciennement lié au khomeinisme révolutionnaire. Chef d'Ennahdha, parti politique tunisien clandestin et organisation islamiste proche des Frères musulmans, il vit en exil à Londres du début des années 1990 jusqu'à son retour en Tunisie à la suite de la révolution tunisienne, événement qui marque la légalisation du parti.
En Tunisie, le mouvement Ennahda est arrivé en tête en remportant 130 mairies, la majorité des sièges, à l'issue des premières municipales démocratiques de Tunisie, selon le ministère des Affaires locales. A ce jour, 347 maires sur 350 ont été désignés.
Le scrutin s'était tenu le 6 mai. Les Tunisiens ont d'abord élu des conseillers municipaux, qui ont été eux-mêmes amenés à élire les maires.
Le parti Nidaa Tounès, fondé par l'actuel président tunisien, Béji Caïd Essebsi, est aujourd'hui renvoyé en troisième position à l'issue des municipales tunisiennes. Sorti vainqueur des scrutins de 2014, il remporte seulement 80 municipalités.
De quoi tirer la sonnette d'alarme au sein de ce parti, alors que la Tunisie se prépare à des élections législatives et présidentielles en 2019.
Le mouvement islamiste Ennahda, le deuxième parti de la coalition au pouvoir, passe donc premier, en remportant le plus grand nombre de mairies dans le pays.
Les listes indépendantes en 2e position
En termes de sièges, ce sont les listes d'indépendants qui sont arrivées en tête de ces élections, marquées par une forte abstention en mai dernier. En fin de compte, les indépendants possèdent 114 mairies et se positionnent donc juste après Ennahda.
Selon le ministère des Affaires locales, 23 autres mairies ont été remportées par d'autres partis.
Les nouveaux élus locaux disposeront de pouvoirs plus étendus que leurs prédécesseurs, qui étaient peu autonomes et dépendaient d'une administration centralisée. Depuis 2011, date de la fuite du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, les mairies étaient gérées par des délégations spéciales à la gestion approximative.
RFI
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Commentaires
3RakiaSamedi 21 Juillet 2018 à 10:31Merci Chantou pour cette belle pensée !(mdr) Rached Ghannouchi est le frère gémeaux de Tarik Ramadan( rire) Il faut voir ses photos à l'hôtel Georges V à Paris,c’est une pourriture ce mec ! Les tunisiens savent très bien qui est Rached,ils le soutiennent pour se venger d’un gouvernement très décevant ,mais le jour où il bouge le petit doigt pour les emmerder,il est mort et enterré ! Une femme " Nehadaouiya "est à la tête de la mairie de Tunis et bien non,elle ne porte pas la djellaba (rire) Je m’inquiète plus pour les tunisiens c’est le peuple le plus bizarre au monde en tout !(mdr)c' est pour moi la preuve qu' il n' y a pas tant de modérés que ça, contrairement à ce qu' on tente de nous faire accroire
5RakiaSamedi 21 Juillet 2018 à 15:46Son frère jumeau et non le signe du gémeaux (MDR)6FrançoiseSamedi 21 Juillet 2018 à 16:18De plus le Gouvernement Tunisien raciste qui exerce une discrimination ethnique religieuse ou nationale s'est rendue coupable de de violation de la Chartes Olympique et de légaliser la ségrégation dans le sport et la discrimination dans le sport Le CIO a suspendu ce pays et soutient que leur politique n'a pas à interféré dans le sport et qu'il doit être disqualifié en tant qu'organisateur de compétitions internationales ! Ils sont dons revenus sur leur décision et pour les JO de la jeunesse en 2022 il y aura bien je crois 4 athlètes Israéliens ,mais en cas d'entraves à la moindre discrimination contre les sportifs juifs où les symboles de l’État d’Israël la Tunisie sera condamnée par le CIO à payer autour de 11 millions de dollars en dédommagement et à subir d'autres sanctions au niveau des participations mondial!Les Tunisiens avaient même refusé en mars 2018 l'entrée d'un groupe d’athlètes juifs Français ,de plus en plus ce gouvernement pratique une politique discriminatoire ! Si il a fait bon vivre en Tunisie il y a un certain nombre d'années ce n'est plus le cas ,je connais une dame avec qui je marche qui a une sœur avec son mari et ses enfants qui ont vécu 30 ans ans la-bas ,la grand-mère qui était avec eux est décédée et par deux fois sa sépulture à été saccagée ,ils ont donc décidé de transférer le corps en France et de rentrer ,pourtant ils exerçaient tous les deux une profession médicale et rendaient service bien au delà des grandes villes ,c'est la récompense finale !
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J'ai pensé à Toi Rakia, alors j'ai fait cet article. Il semble que c'est mal barré en Tunisie !