• Syrie: un climat de doute entoure la visite des experts de l'OIAC à Douma

    Syrie: un climat de doute entoure la visite des experts de l'OIAC à Douma

    © REUTERS/Ali Hashisho Vue de la ville de Douma, le 16 avril 2018, en Syrie.

    En Syrie, une équipe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est entrée à Douma, mardi 17 avril, 10 jours après l’attaque présumée aux gaz toxiques. La mission des experts de l’OIAC se déroule dans un climat de doute, alors que la polémique se poursuit entre les pays occidentaux et la Russie.

     

    Avec notre correspondant à BeyrouthPaul Khalifeh

    Une porte-parole du département d'État américain a déclaré que les États-Unis disposent de renseignements selon lesquels à la fois du chlore et du gaz sarin ont été utilisés dans l'attaque à Douma. Le ministère français des Affaires étrangères a, de son côté, jugé « très probable que des preuves et des éléments essentiels disparaissent » de la scène de l’attaque. Ces accusations ont suscité la réaction du ministère russe des Affaires étrangères, qui s'est dit « très étonné » par ces propos.

    Le fait que le début de la mission ait été retardé de 24 heures a alimenté les craintes d’une possible altération du site de l’attaque chimique présumée. L’ambassadeur américain à l’OIAC a d’ailleurs clairement dit que les Russes pourraient avoir visité le site de l'attaque dans l'intention de contrecarrer les efforts des experts.

    Mais les Russes se défendent de toute tentative d’entraver le travail des inspecteurs. La visite de Douma a été reportée de lundi à mardi à cause des « problèmes de sécurité », selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Des sources proches de Damas ont expliqué que les artificiers de l’armée se sont employés à désamorcer des obus non explosés pour assurer la sécurité des experts internationaux.

    L'évacuation des rebelles se poursuit

    L’équipe de l’OIAC s’est rendue à Douma accompagnée du ministre syrien de la Santé, Nizar Yazigi. Son but est de prélever des échantillons de terre et d’essayer de retrouver des fragments de munitions qui auraient été utilisés lors de l'attaque chimique présumée.

    Pendant ce temps, le régime poursuit son objectif stratégique de sécuriser la capitale et ses environs. C’est maintenant au tour de la ville de Doumair, au nord de la capitale, d’être évacuée par les rebelles. Les sources gouvernementales syriennes affirment qu’un millier de combattants de Jaych al-Islam ont accepté de quitter la localité avec leurs familles pour Jarablos, à la frontière syro-turque. Les insurgés ont commencé à remettre leur armement lourd et leurs véhicules militaires à l’armée syrienne.

    RFI


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Mercredi 18 Avril 2018 à 15:40

    Le climat de doute n’est pas d’aujoud’hui ,Saddam aussi a été 

    accusé d’avoir gazé les kurdes,possèdé le nucléaire et avec 

    ce même doute,ils l’ont tué et mettre le pays en miettes !!!

    2
    Rakia
    Mercredi 18 Avril 2018 à 15:44

    Actuellement,presque tous les géants voulaient le départ 

    de Bachar El Assad en première ligne le France ! 

    Ils veulent nous faire un deuxième Lybie et Irak  il ne faut 

    plus s’etonner si les menaces terroristes se multiplient,ce que 

    je ne souhaute pas ,surtout pour la France !!! 

    3
    Mercredi 18 Avril 2018 à 16:55
    Tiens, il me semblait avoir entendu que les frappes de la coalition avaient complètement détruit le site !!
    4
    Mercredi 18 Avril 2018 à 19:32

    L'astuce est toute trouvée, si les experts ne trouvent rien, ce qui devrait être le cas, ce sera de la faute des russes qui auront nettoyé le site... ou alors il y a un casque blanc malin qui aura vidé une bouteille d'eau de javel sur l'acide sulfurique d'une vielle batterie de voiture ainsi ils auront des émanations de chlore...

    Stan

    5
    fripouille
    Jeudi 19 Avril 2018 à 09:39

    A mon avis, tout ce qui peut être litigieux aura disparu !

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