• Syrie : des femmes détenues font la grève de la faim pour réclamer leur rapatriement en France

    Une dizaine de femmes, détenues dans des camps en Syrie, ont entamé dimanche une grève de la faim « pour protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants », ont annoncé deux avocats.

    « Après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter », relatent dans un communiqué Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière, conseils de certaines d’entre elles.

    « Dans des messages audios adressés à leurs proches, ces femmes ont expliqué ne plus supporter de regarder leurs enfants souffrir, vouloir assumer leur responsabilité et être jugées en France pour ce qu’elles ont fait », ajoutent les deux conseils, rappelant que « toutes ces femmes sont sous le coup d’une information judiciaire confiée à un juge antiterroriste français ».

     

    Quelque 80 femmes, qui avaient rejoint l’Etat islamique, et 200 enfants sont détenues dans des camps en Syrie gérés par les forces kurdes. Selon le Comité international de la Croix Rouge (CICR), qui intervient dans les camps d’Al Hol et de Roj, dans le Nord-Est syrien, les enfants souffrent de malnutrition et d’affections respiratoires graves en hiver.

    Retour au « cas par cas » de ces enfants

    Dans un avis rendu en novembre, le comité des droits de l’enfant de l’ONU a alerté sur le danger « immédiat » pour la vie de ces enfants, détenus dans des « conditions sanitaires inhumaines » et privés des denrées « les plus basiques ».

    Paris maintient depuis des années une politique de retour au cas par cas pour ces enfants - 35, majoritairement des orphelins, ont été rapatriés jusqu’ici - et estime que les adultes devraient être jugés sur place.

    « Laisser ces femmes dans ces camps alors que les autorités kurdes (qui ne peuvent pas les juger, NDLR) exhortent la France à les rapatrier depuis des années est totalement irresponsable et inhumain », considèrent les deux avocats.

    La France sommée d’agir par l’ONU

    Le député UDI Pierre Morel-A-L’Huissier et le sénateur communiste Pierre Laurent ont dénoncé mardi la « lâcheté » de la France qui « abandonne » des femmes et enfants détenus « dans des conditions inhumaines » en Syrie, exhortant leurs collègues à réclamer avec eux un rapatriement général.

    Pascale Descamps, mère d’une femme de 32 ans détenue dans un camp avec ses quatre enfants et qui dit souffrir d’un cancer, a cessé de s’alimenter début février pour obtenir son rapatriement.

    En décembre, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU avait demandé à la France de « prendre les mesures nécessaires » pour permettre à cette femme d’accéder à des soins médicaux. Intertitre

    Le Parisien

    Ces femmes sont parties volontairement en Syrie ! Elles n'avaient qu'à pas y aller !


  • Commentaires

    1
    moultipassefn
    Lundi 22 Février 2021 à 13:38

    CE N'EST PAS LE PROBLÈME DE LA FRANCE  QU'ELLES ASSUME LEUR RESPONSABILITÉ

    2
    dixie
    Lundi 22 Février 2021 à 15:58

    Trop tard pour pleurer, elles ont voulut y aller, qu'elles y restent bad

    3
    Lundi 22 Février 2021 à 16:56

    Elles   n'ont    que    ce  qu'elles  méritent,   et   on   ne   peut    surement   pas   leur   faire   confiance,    ce  sont     de   islamiste     convaincues,   qui  seraient     dangereuses   si   elles   revenaient    en  France !

     Qu'elles     cherchent    un   autre   pays   musulman

    4
    cricri
    Lundi 22 Février 2021 à 17:53

    Les financiers du terrorisme n'ont qu'les accueillir!

    5
    Lundi 22 Février 2021 à 18:02

    Qu'elles restent la bas!c'était leur choix!<Nath>

    6
    Lundi 22 Février 2021 à 19:12
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