• Ce qu'il faut savoir sur la grève historique des femmes en Suisse

    Les Suissesses sont appelées vendredi à faire grève et à défiler en mauve pour exiger l'égalité salariale et sociale dans ce pays, peu habitué à ce genre de débrayage.

    Plus de temps, plus d'argent et du respect." Les femmes suisses sont appelées, vendredi 14 juin, à faire grève pour défendre leurs droits. Egalité des salaires, reconnaissance du travail domestique et familial, dénonciation des violences sexistes et sexuelles et inclusion des minorités, les revendications sont multiples dans ce pays qui n'a accordé le droit de vote aux femmes qu'en 1971.

     

    Diverses mobilisations sont prévues : parades de poussettes, concerts de sifflets, pauses déjeuner prolongées, pique-nique géants... Le point d'orgue étant un défilé en fin de journée dans plusieurs villes, dont Berne, devant le Palais fédéral. Celles qui ne peuvent pas faire grève toute la journée sont invitées à cesser de travailler à 15h24, heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement en Suisse si l'on prend en compte l'inégalité salariale moyenne de 20%. Bien que son ampleur soit incertaine, tant les manifestations sont rares dans le pays, ce mouvement est historique. Explications.

    La dernière grève des femmes remonte à vingt-huit ans

    Le choix de la date de mobilisation n'est pas anodin. En effet, la première et dernière manifestation féministe de l'histoire suisse a eu lieu il y a vingt-huit ans jour pour jour, le 14 juin 1991. Ce jour-là, 500 000 femmes, sur 4 millions d'habitants, ont quitté leur travail et sont descendues dans la rue pour revendiquer plus de droits, rappelle Le Temps. Cette première manifestation se déroulait elle-même dix ans tout juste après l'introduction du principe d'égalité entre les genres dans la Constitution, en 1981.

    La Constitution dispose ainsi, via son article 8, que "l'homme et la femme sont égaux en droits. La loi pourvoit à l'égalité, en particulier dans le domaine de la famille, de l'instruction et du travail. Les hommes et les femmes ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale."

    Sauf qu'en 1991, la situation des femmes suisses s'était toujours peu améliorée. Les inégalités persistaient, notamment concernant les salaires et la sécurité sociale. "Nous étions alors focalisées sur des questions plutôt formelles et juridiques, touchant au monde du travail, à la hiérarchie dans les entreprises, au travail domestique gratuit", raconte auTemps Annik Mahaim, 67 ans, une manifestante.

    Les inégalités femmes-hommes restent criantes en Suisse

    A la suite de cette mobilisation, certains droits ont été matérialisés. En 1992, le viol conjugal est reconnu et peut être poursuivi sur plainte. En 1996, le droit du divorce consacre la règle du consentement mutuel et la possibilité, sur demande, d'une autorité parentale conjointe, relève la revue Nouvelles questions féministes. En 2002, l'avortement est légalisé et, en 2005, le droit à un congé maternité est inscrit dans la loi. Malgré ces changements, les inégalités entre les femmes et les hommes restent criantes à bien des égards.

    Par exemple, une femme sur sept est licenciée après une maternité, selon une enquête du bureau d'études de politique du travail et de politique sociale BASS, cité par la RTS. En septembre 2016, Céline Zoeteweij en a fait les frais : "J'ai repris mon poste, j'étais très contente de recommencer à travailler. Dans le cours de la journée, j'ai demandé au DRH si on pouvait se voir pour réactiver les dossiers. Vers 16 heures, il m'a convoquée et il m'a licenciée, m'a libérée de mes 'obligations à venir travailler'", raconte-t-elle dans une interview à Loopsider. Il n'y a d'ailleurs aucun minimum légal de congé paternité inscrit dans la loi : il dépend de la volonté de l'employeur.

    Concernant les inégalités salariales, les femmes gagnent en moyenne environ 20% de moins que les hommes. Et à conditions égales, notamment en termes de formation et d'ancienneté, l'écart salarial est encore de près de 8%, selon le gouvernement. Les tâches domestiques incombent essentiellement aux femmes. Le travail gratuit (ménage, soins aux enfants ou aux personnes âgées) représentait 40 milliards de francs suisses en 2016, dont 24 milliards provenant des femmes, reprend Le Temps. A la retraite, les Suissesses se partagent trois fois moins de rentes que les Suisses en 2017. De nombreuses femmes sont en effet obligées d'arrêter de travailler à l'arrivée d'un enfant, faute de structures d'accueil suffisantes.

    En politique et dans les entreprises, la parité est loin d'être acquise. Environ 28,9% des représentantes politiques sont des femmes en 2019 et elles sont à peine 36% à diriger une entreprise.

    Enfin, et comme partout ailleurs dans le monde, les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles. Selon Amnesty International, cité par Le Temps, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ancien conjoint toutes les deux semaines. Et la définition juridique suisse du viol diffère de celle de la France : elle ne concerne que la pénétration du pénis dans un vagin.

    Une nouvelle génération de féministes se mobilise

    L'organisation d'une telle grève est loin d'être évidente dans le pays. Si certaines entreprises ou administrations ont accepté de payer un jour d'absence à leurs salariées, d'autres ont refusé que les femmes s'abstentent. Seule solution pour elles : poser un jour de congé qui leur sera décompté ou qu’elles devront compenser.

    Cette mobilisation s'inscrit dans l'émergence d'une nouvelle génération de féministes suisses. Portées par la vague #MeToo, ces femmes veulent poursuivre le combat initié par leurs aînées. "Féministe n'est plus une insulte, ça devient même cool chez les jeunes filles. Lorsque la petite sœur de mon copain m'envoie des liens sur Instagram sur l'interdiction de l'avortement en Alabama, je me dis qu'une prise de conscience a lieu", explique Maëlle Gross, 30 ans, auTemps.

    "Les Femen disaient que les féministes étaient des intellectuelles qui n'allaient plus dans la rue. Ce n'est plus le cas." Maëlle Gross, manifestante féministe suisse au "Temps"

    Selon un sondage Tamedia publié le 4 juin, près des deux tiers de la population suisse, soit 63,5%, soutiennent la grève du 14 juin. Parmi ce pourcentage, les femmes la soutiennent à 70%, tandis que les hommes se disent à 57% "pour" ou "plutôt pour".

    franceinfo


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  • Suisse Bâle : un enfant meurt poignardé par une septuagénaire

    Un enfant de 7 ans a été poignardé en pleine rue, ce jeudi à Bâle en Suisse, rapportent les Dernières Nouvelles d'Alsace. Il est mort peu après son admission à l’hôpital. Une femme de 75 ans s’est rendue à la police et a avoué avoir agressé le garçon.

     

    L’enfant a été attaqué vers 12 h 45 sur le chemin qui le menait de l’école à la maison, a indiqué le ministère public de Bâle-Ville. Le garçon, grièvement blessé au cou, a été découvert par une enseignante. Les services de secours ont été immédiatement alertés. Un médecin a tenté de réanimer l’enfant qui a finalement été transporté à l’hôpital pour y être opéré. Il est mort peu de temps après.

    A la recherche de témoins

    La police a lancé une opération de recherche. Une vieille dame a été aperçue qui s’éloignait du lieu de l’agression. Peu de temps après, cette femme âgée de 75 ans s’est présentée à la police et a déclaré avoir agressé l’enfant. Elle a été arrêtée. L’enquête n’a pas encore permis de déterminer pourquoi cette septuagénaire a poignardé le garçon. La police cherche d’éventuels témoins.

    Le Dauphiné.com

    A enfermer jusqu'à la fin de ses jours !


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  • L'Aurus Senat, la limousine de Poutine, attire la foule à Genève

    La voiture, développée par les ingénieurs de l'Institut central de recherche scientifique et automobile de Moscou, est exposée en Suisse jusqu'au 17 mars prochain.

     

    La star du salon de Genève 2019 est une voiture présidentielle. Et pas n'importe laquelle. La limousine Aurus Senat, utilisée par le président russe Vladimir Poutine, est exposée dans la ville suisse, comme l'explique le magazine spécialisé Auto moto. En plus des ingénieurs russes, des spécialistes de la marque allemande Porsche ont également participé à la conception de l'Aurus Senat. La voiture ressemble sur une multitude d'aspect à la Rolls-Royce Phantom. Auto moto estime néanmoins que les finitions intérieures de la voiture ne rivalisent pas avec la célèbre voiture britannique. L'habitacle, qui abrite de nombreux écrans, est tout même très luxueux.

    Les dimensions de la voiture sont impressionnantes : plus de six mètres de long et 6,5 tonnes pour la configuration longue. Le moteur électrique, qui se trouve à côté de la boîte de vitesse à neuf rapports, développe une puissance de 598 ch. Selon le site spécialisé Auto News, les 200 exemplaires fabriqués ont tous été vendus. L'État russe a préémpté 100 voitures. Il n'est pour l'instant pas prévu que le véhicule soit vendu en Europe occidentale, du moins pas en 2019 selon le constructeur. Les marchés russes et du Golfe sont privilégiés. Les tarifs du bolide n'ont pas été rendus publics. La voiture, qui est très peu exposée habituellement, a suscité la curiosité des nombreux amateurs venus déambuler autour des différents stands des marques internationales.

    Capital


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  • Suisse: Un Français tué et deux blessés dans une avalanche

    Un Français a été tué et deux autres blessés dans une avalanche samedi dans les Alpes suisses, après de fortes chutes de neige, a annoncé la police du canton de Vaud. Les trois personnes, qui faisaient partie d’un groupe de sept randonneurs à ski, tous Français, ont été ensevelies dans une avalanche alors qu’elles se trouvaient à proximité du sommet du Vanil Carré, sur la commune de Château-d’Oex.

    « (Alors qu’ils étaient) arrivés sur une corniche de neige, celle-ci a cédé et a précipité trois personnes du côté vaudois du sommet », a expliqué la police dans un communiqué publié samedi soir.

    Le niveau d’alerte avalanches élevé au plus haut degré

    Un homme de 39 ans, domicilié en France, a été « totalement enseveli » et « retrouvé décédé par les secours appelés par les autres randonneurs qui étaient sur place », indique la police.

    « Deux des victimes ont pu être rapidement dégagées de la masse neigeuse. Elles sont choquées et légèrement blessées » et ont été hospitalisées pour des contrôles, ajoute la police.

    Une patrouille et un enquêteur de la gendarmerie, 18 secouristes et trois hélicoptères ont été mobilisés dans ces opérations de secours, précise le communiqué.

    Les services météorologiques suisses avaient élevé la semaine dernière le niveau d’alerte avalanches au plus haut degré dans plusieurs parties du pays.

    20 Minutes

    Je connais bien Château-d'Oex, j'y suis allée souvent avec mon ainé quand il avait,7 ou 8 ans. Il faisait du ski, moi pas !


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  • Pour tout apprécier, il faut connaître la Suisse ! De bons moments !


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  • Procès UBS: une amende record de 3,7 milliards d'euros requise par le parquet national financier

    Le ministère public a requis jeudi une amende de 3,7 milliards d'euros contre la plus grande banque suisse devant le tribunal correctionnel de Paris pour démarchage illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale.

    Le parquet national financier (PNF) a réclamé jeudi 8 novembre 3,7 milliards d'euros au géant bancaire suisse UBS AG, accusé d'avoir "en parfaite conscience" illégalement démarché de riches clients français et dissimulé des milliers de comptes non déclarés. Une amende inédite pour une fraude jugée d'une "ampleur exceptionnelle".

    Pour l'accusation, "UBS AG et ses dirigeants avaient parfaitement conscience d'enfreindre la loi française" en venant démarcher des résidents fiscaux français lors "d'events", comme des réceptions, des compétitions sportives ou des parties de chasses.

    Le PNF a justifié l'amende requise par un calcul tenant compte du montant des avoirs français dissimulés en Suisse – "entre 3,7 et 23 milliards d'euros selon les évaluations" – et des peines déjà infligées dans des affaires similaires.

    Contre la filiale française, UBS France, 15 millions d’euros d’amende ont été requis.

    Le PNF a enfin demandé des peines de prison toutes assorties de sursis (de six mois à deux ans) et de très lourdes amendes à l'encontre de six hauts responsables de la banque, en France et en Suisse.

    Des peines de prisons requises

    La plus lourde peine requise, deux ans de prison avec sursis et 500 000 euros, a été demandée contre Raoul Weil, l'ex-numéro 3 d’UBS AG. Pour l’ex-numéro 2, Patrick de Fayet, douze mois de sursis et 300 000 euros ont été requis.

    Ces lourdes réquisitions se veulent à la hauteur du "préjudice subi" par la société, mais témoignent aussi de la fin d'une époque : celle, "bénie", des coffres-forts suisses, où l'évasion fiscale n'était pas synonyme de fraude et où le secret bancaire se fissurait à peine dans la foulée de la crise financière mondiale et de son cortège de scandales.

    Pendant les cinq semaines d'audience, le poids lourd mondial de la gestion de fortune a nié avoir franchi la ligne rouge de la légalité, se retranchant derrière le secret bancaire pour justifier son impossibilité d'évoquer ses clients.

    À la suite des réquisitions du PNF, la banque a jugé "irrationnel" le calcul des procureurs : "L’amende requise contre UBS AG résulte d’une approche simpliste prenant en compte le montant total des avoirs régularisés par les contribuables français sans aucune preuve des délits incriminés", estime-t-elle.

    Pour le parquet, le démarchage "illégal" d'UBS est "très similaire" à l'affaire actuelle selon lui et qui a valu à la banque suisse de payer en 2009 une amende de 780 millions de dollars au fisc américain.

    Si le jugement confirme ce montant, il s’agirait de l’amende la plus importante imposée à une banque en France. Elle resterait toutefois inférieure aux montants infligés dans d’autres pays et en particulier aux États-Unis.

    France 24


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  •  Un fromager suisse s'essaie à l'affinage musical de son emmental  !

    Beat Wampfler, vétérinaire et fromager passionné d'un canton de Berne mène une expérience musicale avec des emmentals pour déterminer si le son peut modifier le goût de ses meules. 

     

    La musique, dit-on, adoucit les mœurs mais adoucit-elle le fromage ? C'est la question que s'est posée un producteur d'emmental suisse, qui, aidé par la Haute école des arts de Berne, a décidé, pour le savoir, d'affiner ses fromages en musique.

    Des emmentals qui ont (peut-être) l'oreille musicale. Quand le visiteur entre dans la cave de Burgdorf, petite ville également baptisée Berthoud dans ce canton bilingue de Berne, le parfum du fromage en pleine maturation titille le nez. Dans un coin de cet ensemble voûté datant de 1853, neuf caisses en bois ouvertes sont installées avec à l'intérieur de chacune une meule d'emmental d'environ 40 centimètres de diamètre. Jusqu'ici rien d'anormal, mais l'oreille capte vite des sons emmêlés et lorsqu'on s'approche de plus près des fromages, on aperçoit un petit dispositif de sonorisation placé en-dessous des emmentals. 

    Un vétérinaire à l'origine de cette expérience. Depuis septembre, un projet étonnant est ici en cours. Nom de code: "Sonoriser le fromage, expérience entre son et gastronomie". L'instigateur de cette initiative s'appelle Beat Wampfler, vétérinaire et fromager passionné qui s'est un jour demandé si les sons, la musique ne pouvaient pas modifier le goût de ses meules.

    Europe 1


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  • Publié par :   ASVI - Association Suisse Vigilance Islam

    Marie-Thérèse Porchet, née Bertholet, est le personnage créé par le comédien et humoriste suisse Joseph Gorgoni


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  • Un couple de musulmans décline une poignée de mains, la nationalité suisse refusée

    Le couple n’a pas accepté de répondre aux questions de personnes de sexe opposée, ni de serrer la main.

    Un couple de musulmans qui réclamait la nationalité suisse s’est vu refuser la naturalisation par un comité de Lausanne après avoir refusé de serrer la main et de répondre aux questions de personnes de sexe opposé.

    "On a considéré que la question de l’intégration n’était pas acquise", a expliqué Grégoire Junod, maire de cette ville située au bord du lac Léman. "Quand on veut la nationalité d’un pays, on doit quand même s’inscrire dans le respect de son ordre juridique et de l’égalité hommes-femmes."

     

    L’audition du couple, dont la nationalité n’a pas été divulguée, a eu lieu au printemps, mais la décision n’a été rendue publique que vendredi.

    Selon les membres du comité de naturalisation, l’homme et son épouse ont refusé de serrer la main de personnes du sexe opposé et ont eu aussi beaucoup de réticences à répondre aux questions venant d’un homme ou d’une femme selon les cas.

    "Satisfait de cette décision"

    Le vice-maire Pierre-Antoine Hildbrand, qui était l’un des trois membres présents à l’audition, a confié qu’il était "grandement satisfait de cette décision".

    "J’assume totalement d’avoir proposé un refus de naturalisation. La Constitution et l’égalité entre hommes et femmes l’emportent sur la bigoterie", a-t-il ajouté.

    Le couple a 30 jours pour déposer un recours, a expliqué le maire.

    Ce n’est pas la première fois que le refus de serrer la main d’une personne de sexe opposé suscite la controverse en Suisse. En 2016, un collège avait dispensé deux élèves musulmans de serrer la main de leurs professeurs femmes, pratique pourtant courante dans les écoles suisses. L’affaire avait fait grand bruit dans le pays et la dispense avait finalement été annulée en mai.

    Sud-Ouest


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  • La justice suisse couvre 45.000 clients français d'UBS

    Le Tribunal administratif fédéral a refusé la demande du fisc français qui réclame l'envoi de renseignements concernant les comptes bancaires de 45.000 clients de nationalité française.

    L'information révélée par le magazine Le Point risque de créer des remous dans les relations Franco-Suisse. En effet, le 11 mai 2016 la France envoie une demande d'entraide à l'administration fédérale des contributions. Le fisc tricolore réclame les noms, les dates de naissance et le solde des comptes d'un peu plus de 45.000 contribuables français qui auraient placé leurs économies dans les coffres d'UBS, la plus grande banque helvétique.

    Bercy estime que 10 milliards d'euros ont ainsi pu échapper au percepteur. De quoi faire entrer dans les caisses de l'État plusieurs centaines de millions d'euros. 

    Une demande refusée pour non-conformité

    En théorie cette demande de l'administration française ne devait pas poser de problème. La Suisse respecte les règles fixées par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), et collabore avec les administrations fiscales des pays étrangers, ce qui ne fut pas toujours le cas. De plus, Berne a aboli le secret bancaire le 1er janvier 2018. Mais le 31juillet dernier, le Tribunal administratif fédéral a balayé les demandes de la France.

    L'instance judiciaire a estimé que la demande française était «non conforme aux conditions de recevabilité». Selon le tribunal, l'administration française n'a pas précisé «les raisons qui donnent à penser que les contribuables concernés n'ont pas respecté leurs obligations fiscales, le seul fait de détenir un compte bancaire en Suisse ne suffisant pas». En effet le fisc doit immanquablement apporter des éléments, évoquer des soupçons et expliquer le sens de sa démarche. Un randonneur français en admiration devant les bords du lac Léman peut très bien ouvrir un compte en Suisse sans être un fraudeur.

    UBS dans le viseur de la justice française

    En France, la banque suisse est poursuivie pour démarchage illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale. Les juges soupçonnent UBS d'avoir mis en place un système de blanchiment permettant à des résidents français de dissimuler leurs avoirs au fisc entre 2004 et 2012. D'où l'intérêt pour Paris d'obtenir ces données bancaires. L'affaire doit se régler devant les tribunaux à partir du 8 octobre 2018. Pour l'État français, le préjudice est estimé en milliards d'euros.

    Le Figaro.fr


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  • Au moins 20 morts dans le crash d'un avion de collection en Suisse

    L’accident d’un avion militaire de collection samedi après-midi contre une montagne de l’est de la Suisse pourrait avoir fait jusqu’à 20 morts, selon des médias suisses, alors que la police a convoqué une conférence de presse à 14h00. L’appareil, un trimoteur Junkers JU52 HB-HOT, construit en 1939 en Allemagne, appartenait à la compagnie JU-Air, fondée en 1982 par des amis de l’armée de l’air, a rapporté l’agence de presse ATS.

    L’appareil, qui peut transporter 17 passagers et 3 membres d’équipage, s’est écrasé contre le versant ouest du Piz Segnas, à une altitude de 2.540 mètres, dans le canton des Grisons (est).

     

    Toutes les places réservées

    Selon le quotidien suisse de langue allemande Blick, l’avion avait décollé du Tessin (sud de la Suisse) et devait revenir se poser à 16h50 (14h50 GMT) sur l’aéroport militaire de Dübendorf, près de Zürich.

    Toutes les places avaient été réservées, ce qui laisse supposer que l’accident pourrait avoir fait 20 victimes, selon Blick. Le journal 20 Minutes Suisse cite pour sa part un témoin qui se trouvait dans un refuge de montagne au moment de l’accident.

    « L’avion a fait un virage de 180 degrés vers le sud et est tombé comme une pierre vers le sol », a raconté ce témoin, ajoutant que les débris étaient éparpillés sur « une zone très réduite », ce qui écarterait l’hypothèse d’une explosion.

     

    Toujours pas de bilan officiel

    Près de 24 heures après l’accident, la police cantonale n’a toujours pas fourni de bilan. Elle a informé que 5 hélicoptères participaient aux opérations de sauvetage et que l’espace aérien au-dessus du lieu de la catastrophe avait été fermé jusqu’à dimanche soir.

    Sur son site, la compagnie JU-Air exprime « sa profonde tristesse » et « adresse ses pensées aux passagers, aux membres d’équipage, aux familles et aux amis des victimes ». Elle ajoute que ses vols sont pour l’instant suspendus.

    Le site de JU-Air précise qu’elle possède 4 appareils Junker, datant de 1939, et qu’elle a transporté plus de 14.000 passagers en 2014 pour des vols charters ou des baptêmes de l’air. Ses pilotes sont d’anciens militaires et pilotes professionnels, tous volontaires.

     

    Un autre accident samedi

    Il ne mentionne qu’un seul accident, en 1987, à l’aéroport de Coblence, dans le centre de l’Allemagne, qui n’aurait fait aucun blessé. 

    Un autre accident d’avion s’était produit samedi dans la matinée dans le nord de la Suisse.

    Un petit avion de tourisme avec à son bord un couple et deux enfants en bas âge s’était écrasé dans une forêt à Hergiswil, dans le canton de Nidwald (nord) et avait immédiatement pris feu. Les secouristes n’ont retrouvé aucun survivant.

    20 Minutes 

    Suisse : 20 morts dans le crash d'un avion de collection 


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  • En Suisse, on ouvre un sanctuaire pour d'anciens ours maltraités

    Sur la commune d’Arosa, dans le canton des Grisons en Suisse, on s’apprête à recevoir de nouveaux habitants un peu particuliers… C’est en effet sur les hauteurs de cette ville que le pays ouvrira très prochainement un sanctuaire consacré à l’accueil d’ours au passé difficile : exploités, captifs, battus… Zoom sur cette initiative inspirante !

    En ce début de mois de juillet, le premier ours est arrivé sur les hauteurs de la commune d’Arosa, en Suisse, après un long trajet depuis la Serbie. Objectif : l’installer dans son nouveau chez-lui, à savoir un sanctuaire dédié aux ours qui ont connu un passé de souffrance et de douleur.

    Un parc unique en Suisse 

    Cette nouvelle institution gérée par une organisation de protection des animaux sauvages devrait ouvrir ses portes au grand public le 3 août prochain.

    Le premier ours accueilli dans le canton des Grisons s’appelle Napa. Il a enfin pu poser ses valises après un long voyage de 1400 kilomètres et qui aura duré près de vingt-huit heures avec, comme étape finale, un petit passage en téléphérique !

    Car son enclos se trouve tout de même à 2000 mètres d’altitude. Un enclos d’adaptation, pour être tout à fait précis. À l’intérieur, Napa aura le temps de découvrir son nouvel environnement avant de pouvoir profiter librement des 30 000 mètres carrés du parc, ce qui correspond à environ quatre terrains de football.

    Une association à l'initiative 

    Tout cela, grâce à l’association Quatre Pattes, à l’origine de ce sanctuaire hors-norme et qui va désormais prendre soin de lui.

    Avant d’arriver en Suisse, Napa a connu un début de vie difficile. Issu d’un croisement entre un ours brun et un ours polaire, il est né au sein d’un zoo avant d’être vendu à un cirque itinérant, où sous la contrainte, il a appris à prendre part à des spectacles.

    Mais en 2009, la Serbie a pris une décision importante : interdire la présence d’animaux sauvages au sein des cirques.

    Un passé mystérieux 

    Qu’est-il alors arrivé à Napa ? Mystère, mais les vétérinaires pensent qu’il a dû vivre de nombreuses années en cage… Mal nourri et probablement maltraité, il a dû subir une intervention chirurgicale en Suisse pour soigner sa mâchoire, en très mauvais état.

    Prévu pour ouvrir le 3 août 2018, le parc aux ours « Bärenland » (pays des ours, en allemand) d’Arosa organisera des journées portes ouvertures les 4 et 5 août, en présence de la Conseillère Fédérale Doris Leuthard.

    C’est là en effet le toute premier centre de protection des ours en Suisse. Et avant sa création, un référendum avait été organisé : les habitants de la commune grisonne avaient approuvé ce projet à une nette majorité (78%) au mois de novembre 2016.

    La construction du parc a coûté 6.5 millions de francs suisses (ce qui nous donne environ 5.5 millions de nos euros). Le parc est conçu pour accueillir 7 ours qui vivaient en captivité dans des conditions indignes.

    Oh!my mag

    Bravo la Suisse !


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  • La Suisse instaure la "préférence indigène" contre le recrutement des frontaliers

    La Suisse applique depuis dimanche la "préférence indigène", privilégiant l'embauche de résidents en Suisse à celles des frontaliers français, allemands et italiens, dans les secteurs en tension.

    Une loi suisse, entrée en application dimanche 1er juillet, impose aux entreprises suisses l’embauche prioritaire de demandeurs d’emploi locaux dans les secteurs à fort taux de chômage, indique RFI. Cette mesure, appelée "préférence indigène", visent notamment à dissuader l’emploi de Français vivant dans la zone frontalière à la place des Suisses.

    La mesure concerne les secteurs affichant un taux de chômage supérieur à 8 %, comme le bâtiment, l'horlogerie et la restauration. Mais ce seuil passera à 5 % dès 2020.

    Selon RFI, près de 320 000 frontaliers, dont 175 000 Français, se rendent quotidiennement en Suisse pour y gagner un salaire deux à trois fois supérieur aux salaires français, allemands et italiens. Ils sont directement ciblés par cette loi.

    Des annonces exigeant un domicile en Suisse

    Les conditions d’accès aux marchés du travail suisse se sont durcis depuis quelques années, notamment depuis que les Suisses ont voté en 2014 l’instauration de quotas de travailleurs étrangers.

    En 2013, le canton de Genève, où sont employés la plupart des frontaliers français, avait déjà instauré la "préférence cantonale" pour les emplois publics et parapublics. Mais le phénomène a gagné le secteur privé a constaté RFI, qui rapporte que les annonces exigeant un domicile en Suisse se sont multipliées depuis quelques années.

    FRANCE 24


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  • Suisse: Un homme devant la justice pour avoir bloqué les cloches de l'église qui l'empêchaient de dormir

    Illustration

    L’homme est accusé d’avoir installé une minuterie directement sur le clocher, provoquant un arrêt des sonneries des cloches…

    Agacé par le bruit des cloches le matin qui l'empêchent de dormir, un habitant du village suisse de Wäldi est accusé d’avoir installé une minuterie sur le clocher pour les empêcher de sonner. Le tribunal de Kreuzlingen s’est penché sur ce cas atypique cette semaine, après une plainte de la paroisse.

    L’affaire s’est déroulée entre septembre 2014 et décembre 2015, raconte le St. Galler Tagblatt. Un matin, la paroisse constate que la cloche du village ne sonne plus. Un technicien est appelé pour la réparer, mais le professionnel ne trouve aucun problème.

    Le mystère est enfin éclairci en juillet 2016, quand est découverte une minuterie, cachée dans les poutres du toit. L’appareil coupait l’alimentation électrique du mécanisme de sonnerie des cloches à six heures du matin.

    Le suspect avait les cloches dans le nez

    Les autorités ont très vite trouvé la piste du principal suspect : un père de famille allemand de 45 ans, qui s’était déjà plaint à plusieurs reprises du bruit des cloches. Selon les médias suisses, il savait également comment accéder au clocher.

    Une piste confirmée par l’ADN de l’homme retrouvé sur la minuterie. Le suspect a nié être responsable de l’arrêt des cloches. Son avocat réclame un acquittement, la paroisse demande 13.600 francs (environ 11.700 euros). La décision est en suspens, mais le tribunal a demandé aux deux parties de trouver un accord à l’amiable.

    20 Minutes


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  • ça commence vraiment à 4mn30 ! Pas mal de passages comiques, bien sûr, c'est mieux quand on connaît un peu la Suisse ! J'espère que vous regarderez et passerez un bon moment. Naturellement, il y a le passage déjà mis sur Center.


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  • Enregistré au Théâtre de Beausobre à Morges (10 km de Lausanne) le 14 juin 2017


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  • Portugal.

     Cinq personnes ont péri dans le crash d'un avion d'affaires près de Lisbonne, lundi. L'appareil était basé à l’aéroport de la Blécherette, à Lausanne.

     

    Lundi à 12h05 (heure locale), les habitants de Tires, à 20 kilomètres à l’ouest de Lisbonne, ont été surpris par une violente explosion. Un avion d’affaires venait de s’écraser sur le quai de chargement d’un supermarché Lidl. Les quatre occupants, trois Français domiciliés en Suisse romande et un Suisse, ont été tués dans le crash. Le chauffeur d’un camion qui déchargeait son véhicule a aussi perdu la vie. En outre, quatre personnes ont été légèrement blessées et conduites à l’hôpital pour contrôle.

    L’avion, un bimoteur Piper Cheyenne, était basé à l’aéroport de la Blécherette, à Lausanne, depuis deux ans. Propriété de l’entreprise Symbios Prothèses SA à Yverdon, il était stationné auparavant dans la Cité des bains. Jean Plé, fondateur de Symbios et ancien président de l’Air Club d’Yverdon, en prenait souvent les commandes. A l’aérodrome de Lausanne, on indique que M. Plé n’était pas seul à piloter cet appareil. A l’heure de mettre sous presse, l’identité du pilote et des trois autres occupants n’était pas connue.

    Selon les données radars, le Piper Cheyenne HB-LTI est parti de la Blécherette vendredi à la mi-journée. Il aurait volé sans escale jusqu’à l’aéroport municipal de Cascais – soit un vol d’environ 2000 kilomètres. C’est de là qu’il est reparti lundi à midi à destination de Marseille. Selon des témoins, l’appareil, immatriculé en 2001, aurait explosé en vol deux kilomètres après son décollage de Cascais. «Nous avons entendu une forte détonation, a expliqué Filipa Ribeiro, la fille du propriétaire d’une pizzeria située à 200 mètres du lieu de l’accident au journal Correiro da Manha. Un client a vu un avion piquer vers le sol.»

    Un incendie a éclaté autour des débris de l’épave entraînant un fort dégagement de fumée. Les secours sont arrivés dans les six minutes suivant l’alerte et ont rapidement maîtrisé le sinistre survenu à 150 mètres de l’école primaire Padre Agostinho da Silva. Les corps des quatre occupants de l’avion ont été très grièvement brûlés, a indiqué le commandant de la Protection civile du district de Lisbonne.

    Le président de la République Marcelo Rebelo de Sousa s’est rendu sur place afin d’évaluer la situation. Il n’a pas fait de déclaration. La police judiciaire portugaise a ouvert une enquête pour déterminer les causes du crash L’aéroport de Cascais, qui avait été fermé temporairement, a été rouvert à 14h20.

    L’entreprise propriétaire de l’avion qui s’est crashé ce lundi au Portugal est Symbios Orthopédie SA. Elle a été fondée par Jean Plé à Morges en 1989, puis elle s’est implantée à Yverdon-les-Bains en 2007. Son activité: la prothèse sur mesures, dont la société est devenue leader mondial. Elle a ainsi révolutionné le marché des prothèses de la hanche et du genou en développant l’utilisation de l’imagerie scanner et de la simulation en trois dimensions, pour des approches personnalisées. Symbios produit chaque année de 10'000 à 15'000 prothèses de hanche standard et 2500 implants sur mesures. La société possède des filiales de commercialisation en France, en Angleterre et en Allemagne. Symbios comptait 150 collaborateurs à fin 2016.

    (24 heures) Créé: 17.04.2017, 19h16

    Cinq morts dans le crash d’un avion vaudois

    Le fondateur de l'entreprise Symbios Orthopédie SA, Jean Plé, est décédé dans le crash du Piper Cheyenne survenu lundi au Portugal. Dans un courrier interne aux 130 employés de l'entreprise yverdonnoise, son fils Florent écrit: «Il est à craindre que c'est Jean qui était aux commandes de l'avion», selon le site de 20 Minutes. Le CHUV a par la suite présenté ses condoléances. La compagne de Jean Plé figure également parmi les victimes. Autre personnalité, le chirurgien français Jean-Pierre Francesci a également perdu la vie. Ce Marseillais de 64 ans était connu pour ses interventions sur des célébrités du sport comme les footballeurs Jean-Pierre Papin et Robert Pirès. Sa femme serait la quatrième victime du crash. Les identités des victimes n'ont pas encore été officiellement communiquées par les autorités portugaises.

    (24 heures) Créé: 18.04.2017, 10h02

    Cinq morts dans le crash d’un avion vaudois

    L’avion, un bimoteur Piper Cheyenne, qui s'est crashé lundi.


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  • Lausanne

    Un couple de cygnes a aménagé son nid au bord du lac. Normal. Sauf que le site est particulièrement prisé des badauds en ce week-end pascal.

    Lausanne : Couvée sur les quais d'Ouchy

    Surveillance parentale, à quelques mètres du nid.Il y a fort à faire sur ce lieu de passage. Image: PHOTOS PATRICK MARTIN

     

    Non loin de là, sur un carré d'herbe, le nid est sous bonne garde.

    Lausanne : Couvée sur les quais d'Ouchy

    24 Heures.ch - 16.04.2017, 12h05


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