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  • Sur les traces du variant sud-africain qui pourrait remettre en cause l'efficacité du vaccin

    Il a débarqué en France en catimini le 31 décembre, à quelques heures du réveillon. Dans le Haut-Rhin, un malade de retour de voyage était placé à l'isolement. Contamination au nouveau variant sud-africain, a dit, laconique, le ministère de la Santé. Les épidémiologistes, eux, étaient déjà préoccupés. Ils le sont encore davantage aujourd'hui. "Ce variant sud-africain nous inquiète tout autant, voire plus, que le variant anglais", confie Arnaud Fontanet, professeur à l'institut Pasteur et membre du conseil scientifique.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sur-les-traces-du-variant-sud-africain-qui-pourrait-remettre-en-cause-lefficacit%c3%a9-du-vaccin/ar-BB1cPqNh#image=1


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  • Selon le médecin en chef de l'autorité sanitaire, "les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles".

    L'Agence norvégienne du médicament a établi un lien entre treize décès et les effets secondaires du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19, rapporte le média norvégien Norway Today jeudi 14 janvier. Les personnes décédées avaient deux choses en commun : elles étaient âgées (au moins 80 ans) et fragiles.

     

    "Les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles", a relevé Sigurd Hortemo, le médecin en chef de l'Agence norvégienne du médicament.

    La Norvège, qui a commencé à vacciner sa population le 27 décembre dernier, a administré au moins une dose à environ 33 000 personnes, en se concentrant sur celles considérées comme les plus à risque si elles contractent le virus, y compris les personnes âgées.

    Une alerte pour les personnes "très frêles 

    L'Institut national de la santé publique (FHI), qui évalue conjointement tous les rapports sur les effets secondaires du vaccin, a ainsi mis à jour le guide de vaccination contre le Covid-19, avec de nouvelles recommandations pour les personnes âgées fragiles.

    "Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves", a-t-il expliqué l'Institut norvégien de la santé publique. "Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal ou sans importance."

    "Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné", a ainsi noté le docteur Steinar Madsen, de l'Agence norvégienne des médicaments. D'après Bloomberg (en anglais), il s'agit de la déclaration la plus prudente jamais faite par une autorité sanitaire européenne sur le vaccin Pfizer-BioNTech, alors que les pays évaluent les effets secondaires des premières injections.

    Un nombre d'incidents "conforme aux attentes"

    Mais cette recommandation des autorités sanitaires norvégiennes ne signifie pas que les personnes plus jeunes et en meilleure santé devraient éviter de se faire vacciner. L'Agence norvégienne du médicament a constaté que "le nombre d'incidents jusqu'à présent n'est pas alarmant et conforme aux attentes", a réagi le laboratoire Pfizer dans un communiqué cité par Bloomberg.

    Bien que les deux vaccins Covid-19 approuvés jusqu'à présent en Europe (Pfizer-BioNTech et Moderna) aient été testés sur des dizaines de milliers de personnes, y compris des volontaires âgés de 80 à 90 ans, le participant moyen à l'essai était âgé de la cinquantaine, relève Bloomberg.

    Or, les premières personnes à avoir reçu les premières injections dans de nombreux pays sont plus âgées que cela, car les autorités vaccinent en priorité les résidents des maisons de retraite.

    franceinfo


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  • Rappel de riz basmati de la marque Carrefour pour cause de toxine

    Carrefour annonce le rappel de paquets de riz basmati de 1 kilo vendu sous sa propre marque. Ces sachets peuvent contenir une quantité importante d'ochratoxine A.

    "L’ochratoxine A est une mycotoxine produite par plusieurs champignons microscopiques (genres Penicillium et Aspergillus) et est naturellement présente dans de nombreux produits végétaux du monde entier, tels que les céréales, les grains de café, le cacao et les fruits séchés. Seule une consommation en grande quantité des produits contaminés peut conduire à des problèmes de santé", explique le distributeur.

    "Ne pas les consommer"

    Les sachets concernés portent le numéro EAN suivant: 3560070837984. La date limite de consommation est le 01/07/2022.

    Il est recommandé aux personnes qui détiendraient les produits appartenant à ce lot "de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés pour se faire rembourser".

    Un numéro de téléphone est également disponible en cas de questions: 09 69 39 7000

    BFM.Business


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  • Un boulanger révèle l'horrible composition du pain de mie industriel

     

    Le pain de mie industriel est bien pratique. Il se conserve longtemps, se prête bien à nos recettes de sandwichs et croque-monsieur pour un prix défiant toute concurrence. Pourtant, la composition de ce produit reste très pauvre sur le plan nutritionnel.

    Un boulanger explique la composition du pain de mie

    À l'occasion d'une émission diffusée sur France 5 le 19 janvier 2019, le boulanger Christophe Vasseur explique comment sont produits les pains de mie du commerce, et le résultat n'est pas très réjouissant.

    Alors que l'on s'attend à trouver de la farine complète, de la levure, de l'eau et du sel, la réalité est loin de nous donner raison. Au menu ? Du gras, du sucre, du lait en poudre et beaucoup de levure.

    Du faux gras, du faux sucre, du faux lait, de la pauvre farine donc des ingrédients qui d'un point de vue nutritionnel ne valent pas tripette mais qui ont le seul avantage d'être présentés comme pas chers et pratiques.

    Selon Christophe Vasseur, les industriels n'hésitent pas à utiliser des produits bas de gamme pour économiser sur les coûts de production. Au lieu du lait, on a du lait en poudre. Au lieu du sucre, du sirop de glucose. Le sel est également dosé en grande quantité pour donner du goût au produit fini. Effrayant !

    " Non pas du lait mais de la poudre de lait, de l'eau, beaucoup de sel, puisque tout ça n'a pas beaucoup de goût, ça n'en a même pas du tout donc on va mettre beaucoup plus de sel, du sucre, mais pas du vrai sucre parce que ça coûte très cher mais qu'est-ce qu'on met ? Le fameux sirop de glucose. Ça n'a aucun goût, ça a un gros pouvoir édulcorant donc ça va masquer l'absence d'arôme.

    De l'air qui coûte cher

    Lorsque l'on compare du pain de mie de boulangerie avec du pain de mie industriel, le constat est sans appel : le pain de mie boulanger est petit et coûte cher tandis que celui des grandes surfaces est bien gros, moelleux et ne dépasse pas le prix de 2 euros.

    Pourtant, lorsque Christophe Vasseur compare le poids des deux pains de mie, la différence est surprenante. Le pain de mie produit en boulangerie pèse 380 g tandis que l'autre pèse 285 g. Cette différence s'explique par le fait que les industriels dosent la levure en grande quantité pour faire grossir le pain de mie.

    On oublie pas la levure mais en quantité industrielle. Plus de levure permet d'avoir plus de volume, d'emprisonner plus d'air.

    Ce volume artificiel est donc trompeur pour le consommateur qui finalement n'achète qu'un produit très pauvre sur le plan nutritionnel et gonflé à coup de levure.

    Le mieux reste de consommer un pain de mie de boulangerie qui sera meilleur et moins cher ou de le faire à la maison.

    Oh My Mag


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  • Encore une bonne nouvelle pour 2021. Si vous aimez les burgers bien gras, vous allez être heureux d'apprendre qu'une nouvelle enseigne de fast-food va bientôt ouvrir en France. Il s'agit de Fatburger, qui comme son nom l'indique, propose de la nourriture très calorique.

    L'arrivée de Fatburger en France

    Dans un communiqué, l'enseigne a expliqué son arrivée dans l'hexagone dans les 18 mois. Elle implantera notamment deux restaurants à Paris. Le PDG de l'entreprise, Andy Wiederhorn a expliqué :

    "Fatburger a connu un grand succès international au fil des ans, ce n'était donc qu'une question de temps avant que nous entrions en France. La cuisine américaine continue de bien se comporter à l'étranger et nous sommes impatients de faire découvrir notre expérience de marque emblématique au cœur de la France, à Paris, en proposant nos offres alimentaires aux habitants et aux touristes."

    Des burgers contenant près de 2000 calories

    Fatburger assume fièrement de proposer "les hamburgers les plus gros et les plus juteux que l'on ait jamais vu". Par exemple, si vous commandez leur burger classique The Fatburger, sachez que vous engloutirez 590 calories. Vous monterez à 850 calories avec le Kingburger et pour la version XXXL c'est près de 2050 calories que vous allez ingérer. Pour comparer, le Big Mac de chez McDonald's contient "seulement" 450 calories. Le double Steakhouse de Burger King, qui est leur sandwich le plus calorique, en contient quant à lui 1142.

    L'enseigne propose également à ses clients de composer leur propre burger avec les ingrédients qu'ils souhaitent. Et pour ça, ils peuvent choisir n'importe quel produit disponible dans l'enseigne ! De quoi faire saliver les plus gourmands. Alors un peu de patience, vous pourrez bientôt vous aussi, vous faire plaisir.

    Gent Side

    Il faut vraiment être stupide pour manger ça !


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  • Nestlé lance sa pâte à tartiner sans huile de palme, un nouveau concurrent de poids pour Nutella

    Le 5 janvier, Nestlé a annoncé la mise sur le marché dans les prochains jours d’une pâte à tartiner au cacao et à la noisette. Un nouveau concurrent pour Nutella, qui promet la non-utilisation d’huile de palme.

    Nestlé a annoncé le 5 janvier la commercialisation dans les prochains jours d’une nouvelle pâte à tartiner, au cacao et à la noisette, garantie sans huile de palme, contrairement à Nutella. Une arrivée sur le marché qui ne va pas plaire à Nutella.

    Nestlé, à l’instar de Milka ou Lindt, devient un concurrent de plus sur ce terrain pour Nutella dont le monopole est de moins en moins fort. Les parts de marché de la pâte à tartiner de la marque italienne chutent un peu plus chaque année depuis 2013, passant de 85 % en 2013 à 64,5 % en 2019, d’après BFM TV . Les ventes de Nutella ont également chuté de 4,4 % en 2019.

    Si elle se démarque par son absence d’huile de palme, son prix est en revanche bien supérieur à celle de Nutella. Le pot de 340 g est vendu à 3,50 €, environ 10,30 € le kilo contre environ 6 € le kilo pour Nutella sur cette gamme.

    Une stratégie commerciale claire

    Les trois entreprises Nestlé, Milka et Lindt affichent une stratégie similaire pour se positionner en concurrent clair de Nutella. Nestlé, Milka et Lindt proposent trois pâtes à tartiner à base de cacao et noisette sans huile de palme, contrairement à Nutella.

    Sur le site de Lindt, le message « SANS HUILE DE PALME » est inscrit en majuscule dans la liste des ingrédients, tandis que Milka a changé sa recette en 2020 en excluant l’huile de palme de sa composition. Nestlé affiche plus clairement son indépendance à l’huile de palme pour sa pâte à tartiner en affichant sur le pot un message « Sans huile de palme ».

    Ouest-France


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  • La Californie déploie des dizaines de remorques frigorifiques pour les morts du Covid

    © Apu GOMES Une salle d'urgence temporaire a été établie dans un parking par l'hôpital Providence Cedars-Sinai de Tarzana en Californie, où les hôpitaux sont débordés par les cas de Covid-19, le 3 janvier 2021

    Les autorités californiennes ont annoncé jeudi avoir déployé au moins 166 remorques frigorifiques pour servir de morgues provisoires dans les hôpitaux submergés par les décès liés au Covid-19.

    Avec au moins 2.500 morts du coronavirus chaque semaine, la Californie est devenue l'un des principaux foyers de la pandémie aux Etats-Unis et les morgues traditionnelles sont pleines.

    Les contaminations avaient commencé à se multiplier avant même que les réunions familiales de la fête de Thanksgiving, fin novembre, ne propagent encore davantage le coronavirus, et l'Etat américain le plus peuplé se prépare désormais à "une explosion sur une explosion" des cas, alimentée par les festivités de Noël et du jour de l'An.

    Mark Ghilarducci, directeur des services d'urgence de Californie, a donc activé le "plan de gestion des décès massifs", pour faire en sorte que tous les défunts puissent être "traités avec respect et dignité".

     

    La plupart des remorques frigorifiques n'étant pas spécifiquement conçues comme des morgues, elles vont être aménagées pour au moins doubler leur capacité de stockage des corps.

    Des membres de la Garde nationale ont également été dépêchés cette semaine pour venir en aide aux services de médecine légale de Los Angeles, où une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes.

    Selon le Los Angeles Times, les services de pompes funèbres sont obligés d'éconduire des familles en deuil car ils n'ont plus la capacité de prendre en charge les défunts.

    La majorité des comtés de Californie, dont celui de Los Angeles - où les ambulances tournent souvent des heures avant de trouver un lit pour leur patient - ont mis en place des mesures de restriction qui limitent les déplacements et les activités.

    AFP


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  • Fini de jouer avec les mots, il n'y a qu'un seul et unique camembert en Normandie, et il s'agit de l'AOP, au lait cru moulé à la louche. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), interdit, depuis le 1er janvier, aux fromages industriels d'inscrire la mention "fabriqué en Normandie" sur leur étiquette.

    "C'est un symbole"

    Entre les camembert dont l'étiquette indique "fabriqué en Normandie", et les camemberts de Normandie ayant l'AOP, les consommateurs sont complètement perdus. "C'est marqué Normandie, et Normandie, ce n'est pas clair", déplore une cliente, au micro d'Europe 1.

    Mais désormais, la confusion est terminée. Les camemberts industriels ne peuvent plus mentionner la Normandie sur leur étiquette. Une victoire pour Véronique Richez-Lerouge, autrice de Main basse sur les AOP. "Protéger un camembert au lait cru moulé à la louche, ça veut dire que dans 60 ou 100 ans, les gens pourront continuer à apprécier ce camembert qu'a inventé Marie Harel au coeur de la Révolution française. C'est important, c'est un symbole."

    Les industriels ont fait appel

    Mais au goût, qu'est-ce que ça change ? Dans une fromagerie du 15ème arrondissement de Paris, Alexandre se prête au jeu. "Ça n'a pas le goût d'un camembert, c'est très standard comme goût", dit-il après avoir goûté un camembert industriel. Face au camembert AOP, en revanche, la sensation n'est pas la même. "Vous sentez le bocage, vous avez un goût plus typé, on a le goût du lait cru".

    Serait-ce donc la fin de vingt ans de guerre du camembert ? Pas si sûr. En effet, les industriels ont déjà fait appel. Le camembert industriel représente 70.000 tonnes de production annuel. Contre 5.000 tonnes pour l'AOP moulé à la louche.

    Europe 1


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  • La mauvaise désinfection du matériel qui sert aux endoscopies pourrait avoir contaminé une centaine de patients, avertis par courrier par la direction de l'hôpital d'Anvers.

    Gros scandale dans un hôpital d'Anvers en Belgique. L'hôpital Saint-Vincent du groupe GZA vient d'envoyer un courrier à 110 patients venus faire une endoscopie en octobre dernier. La raison ? Ils pourraient avoir contracté l'hépatite B ou le VIH à cause d'une erreur de désinfection du matériel, révélait mercredi 6 janvier 2021 la Gazet Van Antwerpen. Le technicien aurait échangé deux tubes lors du raccord de l'appareil qui pilote le bain de désinfection. Les endoscopes auraient donc pu être mal stérilisés.

     

    Dans le courrier envoyé aux patients concernés, la direction de l'hôpital les invite à aller passer un test sanguin gratuit le plus rapidement possible ainsi que six mois après l'endoscopie. "Il s'agit ici du pire des scénarios. Les appareils sont, en effet, nettoyés après leur utilisation, mais nous ne pouvons pas garantir à 100 % qu'aucune infection ne s'est développée", a précisé la porte-parole, Hilde Brems, citée par la RTBF et RTL Info.

     

    Les endoscopies servent dans le dépistage du cancer du côlon. Du sang se pose généralement sur l'appareil, d'où la désinfection et la stérilisation poussée des appareils après l'acte. "Le mode de transmission du VIH d'une personne à l'autre nécessite un contact étroit et la simple manipulation du matériel médical pour un entretien est insuffisante ou rend le risque de transmission presque nul. Pour l'hépatite B, nous savons à l'avance que les patients en souffrent et nous prenons des mesures de précaution supplémentaires et donc le risque de contamination est très faible", a tenu à rassurer Kristiaan Deckers, directeur médical du groupe GZA.

    Même si le risque est infime, la direction de l'hôpital Saint-Vincent d'Anvers envisage des poursuites juridiques contre le fabricant qui a commis l'erreur. "Notre service juridique se penche actuellement sur la question", a indiqué Hilde Brems.

    Capital


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  • Le cas est rarissime. Un homme âgé d'une soixantaine d'années est décédé au CHU de Limoges après avoir été griffé ou mordu par une chauve-souris. Hospitalisé en juillet 2019, il était tombé dans le coma et avait trouvé la mort le 29 août 2019, d'une encéphalite. Une inflammation du cerveau au départ inexplicable qui avait nécessité des analyses poussées à l'hôpital Necker de Paris. Grâce à un partenariat avec l'Institut Pasteur, visant à identifier les causes des encéphalites non documentées, les échantillons génétiques prélevés post-mortem sur le patient ont finalement parlé.

    Le verdict est tombé cet automne : le patient avait bien la rage après avoir contracté l'European Bat LyssaVirus de type 1 (EBLV-1) qui circule chez les chauve-souris. Un cas exceptionnel, évoqué de manière confidentielle en novembre 2020 dans un article de vulgarisation scientifique sur le site mesvaccins.net, repris et détaillé par le quotidien le Populaire du Centre.

    « On n'avait jamais eu un tel cas. C'est la première fois que cela arrive en France métropolitaine. Cela fait 35 ans que ce n'était pas arrivé au niveau mondial », reconnaît Laurent Dacheux, responsable adjoint du centre national de référence de la rage à l'Institut Pasteur. Un cas identique a été répertorié en 1985 en Russie. Les deux autres décès, en 1985 en Finlande et en 2002 en Ecosse, concernaient des chiroptérologues, des scientifiques qui travaillent sur les chauves-souris avec qui ils sont en contact direct. Ils avaient contracté un lyssavirus de type EBLV-2. Différent donc, de celui du patient limougeaud. Reste à savoir comment ce dernier, qui ne travaillait pas dans le domaine, a réussi à l'attraper.

    Selon sa famille interrogée par le corps médical, l'homme ne possédait pas d'animal de compagnie susceptible de transmettre la rage, n'avait pas voyagé en Afrique ou en Asie où le virus est plus présent. Seule hypothèse avancée : la colonie de chauve-souris, présente au-dessus de sa tête, dans son grenier avec laquelle il a donc, à un moment donné, été en contact.

    Une maladie officiellement éradiquée en France

    En France, la rage est officiellement éradiquée depuis 2001. « Le dernier cas concernant les animaux non volants remonte à 1998. Il s'agissait d'un renard. Dans notre pays, seules les chauves-souris en sont encore vecteur. Au niveau mondial, sur 60 000 décès annuels liés à cette maladie, elles ne représentent que 1 % des cas », continue Laurent Dacheux. Beaucoup sont en revanche dus à des morsures de chien.

    Le scientifique se veut rassurant : « Le risque est connu et maîtrisé. Mais la population générale n'est pas vaccinée contre la rage. Il faut donc éviter de toucher une chauve-souris si elle est à terre par exemple. Si on est mordu, il faut se rendre immédiatement dans un centre de vaccination. On peut alors éliminer le virus avant qu'il n'atteigne le système nerveux central. »

    Le problème reste l'absence de symptômes. « On ne se sent pas malade et le virus peut mettre du temps à atteindre le cerveau », indique-t-on à l'Institut Pasteur. Si tel est le cas, c'est la mort assurée.

    Le Parisien


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  • Luke Williamson a failli mourir après avoir bu le double de la quantité quotidienne recommandée d’eau. Il pensait ainsi soigner une suspicion de COVID-19.

    Pensant souffrir de la COVID-19, Luke Williamson, 34 ans, s’est mis à boire entre 4 et 5 litres d’eau par jour, soit plus du double de la quantité quotidienne recommandée. Ce remède de grand-mère a failli le tuer !

    Il a fait une intoxication à l'eau

    Lors du premier confinement, le Britannique qui vit à Patchway, banlieue de Bristol, a vu sa santé décliner. En cette période de pandémie, la COVID-19 a été soupçonnée. Sa femme Laura se rappelle : "il n’était pas bien depuis une semaine, on lui a conseillé de boire beaucoup d’eau". Toutefois suivre cette consigne à la lettre a failli conduire la famille à un drame. Son épouse poursuit : "il est allé prendre un bain un soir et, la chose suivante qu’on sait, il y a eu un énorme bang. Il était sorti du bain et s'était effondré".

    Ne parvenant pas à ouvrir la porte fermée à clé, Laura a parlé à son époux à travers la porte pour le maintenir conscient en attendant les secours. Les ambulanciers sont arrivés 45 minutes après leur appel. Le malade, inconscient, a été conduit aux urgences.

    “L'hôpital pense qu'il a eu une crise provoquée par une baisse drastique de ses taux de sel, car il buvait trop d’eau”.

    Les médecins ont ainsi conclu à une intoxication par l'eau. La grande quantité absorbée a chassé le sodium de son corps. Ce qui a entraîné un gonflement du cerveau.

    En effet, s’il est important de rester hydrater lorsqu’on est fiévreux, boire trop d’eau se révèle dangereux. L’absorption d’une quantité excessive d'eau peut diluer le sodium naturellement contenu dans le sang. Ce phénomène, appelé hyponatrémie, apparaît lorsque le taux de sodium est inférieur à 135 mmol/l. Les symptômes de ce trouble sont une léthargie, des nausées, des convulsions, voire un coma ou le décès dans les cas les plus extrêmes.

    Trois jours en soins intensifs

    En raison des restrictions liées à l’épidémie de la COVID-19, les proches de Luke Williamson n’ont pu aller le voir pendant son hospitalisation. Son état de santé est alors très inquiétant.

    "Les médecins ont dit qu’ils ne pouvaient faire aucune promesse”, se souvient Laura dans la presse britannique. "Ils ont dit que les 24 prochaines heures seraient critiques”, poursuit-elle. Compte tenu de son état de santé jugé inquiétant, il a été placé sous ventilateur et en soins intensifs pendant près de 3 jours.

    “Le personnel de l'hôpital était génial”, assure l’épouse. "Ils ont fait des tests et corrigé ses électrolytes. Ensuite, il a pu rentrer à la maison". Néanmoins, la convalescence a été longue pour l'Anglais. Il a été en arrêt maladie pendant 6 mois. S’il a pu reprendre progressivement le travail en commençant à mi-temps, il confie aujourd’hui être encore très fatigué.

    Pour mémoire, les recommandations indiquent qu’il faut boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour.

    Médisite


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  • Ce cas ne remettrait toutefois pas en cause l’efficacité des vaccins selon un spécialiste des maladies infectieuses

    C’est la veille de Noël que les premiers symptômes sont apparus. Un infirmier de 45 ans exerçant dans une unité Covid-19 d’un hôpital de San Diego (Etats-Unis) a été testé positif au coronavirus samedi 26 décembre. Pourtant, le praticien avait reçu une dose du vaccin développé par le laboratoire Pfizer huit jours plus tôt, rapporte la chaîne américaine ABC News San Diego.

     

    L’infirmier faisait partie des personnes prioritaires depuis le lancement de la campagne de vaccination aux Etats-Unis. Ce n’est qu’un peu plus d’une semaine après l’injection qu’il a ressenti des symptômes caractéristiques du coronavirus : frissons, douleurs musculaires et grande fatigue.

    Il n’avait pas encore reçu la deuxième dose du vaccin

    Faut-il s’inquiéter quant à l’efficacité des vaccins après l’annonce de cette contamination ? Non, a répondu le spécialiste des maladies infectieuses Christian Ramers, interrogé par la chaîne américaine. Selon lui, il est possible que l’infirmier ait été contaminé avant de recevoir sa première dose de vaccin puisque la période d’incubation peut durer jusqu’à deux semaines.

    De plus, le praticien n’avait reçu qu’une première injection du vaccin de Pfizer. « Nous pensons que cette première dose vous donne environ 50 % de protection et que vous avez besoin d’une deuxième dose pour atteindre 95 % », précise le spécialiste américain. « Nous savons d’après les essais cliniques sur les vaccins qu’il faut environ 10 à 14 jours pour commencer à développer une protection », ajoute-t-il.

    20 Minutes


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  • Le président des députés LR Damien Abad et le député LR Eric Ciotti demandent l'audition en "urgence" du ministre de la Santé Olivier Véran sur la stratégie de vaccination de la France qui à leurs yeux fait "figure de bonnet d'âne" en Europe.

    "La vaccination de masse constitue l'ultime perspective de voir notre pays sortir du contexte de crise sanitaire délétère pour l'économie", estiment les deux députés dans un courrier daté de mercredi, adressé au président de la mission d'information sur la gestion de l'épidémie de Covid-19, le député LREM Julien Borowczyk.

    Or "la France vaccine aujourd'hui 10.000 fois moins vite que l'Angleterre, multipliant par quatre les délais de vaccination en raison d'une consultation pré-vaccinale, associée à un délai de rétractation de 4 jours qui compliquent et allongent inutilement la campagne vaccinale", soulignent les deux élus.

    La France "ne peut être l'un des derniers pays à se faire vacciner. C'est pourtant cette perspective qui se dessine aujourd'hui et qui n'est pas sans rappeler l'échec du +tester, tracer, isoler+ dont les conséquences économiques et sociales se font durement sentir", jugent-ils.

    "En ces circonstances, nous vous demandons de bien vouloir réunir la mission d'information pour auditionner le ministre des Solidarités et de la Santé sur la stratégie vaccinale retenue par la France", concluent M. Abad et M. Ciotti, rapporteur de la mission d'information.

    Des responsables politiques de tous bords ont critiqué mercredi la lenteur de la campagne de vaccination en France, stratégie toutefois assumée par le gouvernement qui veut prendre le temps de la "pédagogie" dans un pays où la défiance envers les vaccins est forte.

    yahoo actualités


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  • "Le sel nitrité dans le jambon tue les Français, maintenant on le sait", alerte Richard Ramos député Modem du Loiret

    Document RMC - Richard Ramos, député MoDem du Loiret, alerte de nouveau sur le danger des sels nitrités présents dans la charcuterie industrielle. Il accuse les professionnels du secteur de "se faire de l'argent sur la santé des Français".

    Les nitrites, présentes dans la charcuterie industrielle et leur effet néfaste sont de retour sur le devant de la scène. La Ligue contre le cancer, les accuse d'être cancérogènes et milite pour leur interdiction depuis plusieurs années. Et ils ne sont pas les seuls. Richard Ramos, député MoDem du Loiret, milite également contre leur présence dans la charcuterie industrielle.

    "Le sel nitrité dans le jambon tue les Français, maintenant on le sait", lâche l'élu ce mercredi sur RMC. "5000 Français meurent chaque année de cancer colorectal. L'OMS l'a dit, Le sel nitrité est aujourd'hui un poison avéré, comme le tabac et l'alcool", alerte le député.

    Après une première tentative avortée en octobre 2019 de faire voter à l’Assemblée une taxe sur les sels nitrités, Richard Ramos revient à la charge. L'élu doit remettre mi-janvier son rapport parlementaire, avant qu'une proposition de loi soit être examinée dans l'hémicycle le 28 janvier.

    "Ces gens veulent faire du fric sur le dos de la santé des Français"

    Mais la Fédération des entreprises françaises de charcuterie assure que sans nitrites, le bacille du botulisme peut se développer dans ces produits crus: "Ce sont des menteurs!", accuse Richard Ramos. "Ces gens veulent faire du fric sur le dos de la santé des Français. Il y a eu des dizaines de millions de tranches sans sel nitrité qui ont été mangée et il y a eu zéro retour de botulisme. Le retour du botulisme c'est une hérésie"

    Alors pourquoi s'acharner à mettre du sel nitrité dans la charcuterie? "Pour faire du fric!", dénonce l'élu. "Quand vous mettez du sel nitrité, il y a la couleur rose qui revient alors qu'on appelle ça du jambon blanc. Ensuite avec du sel nitrité et de la poudre de perlimpimpim vous retenez l'eau dans le jambon. Et aux gens vous vendez de l'eau au prix de la viande. Ce qu'il ne faut pas c'est qu'il y ait deux alimentations en France: une pour les riches avec du jambon sans sel nitrités et une pour les pauvres avec une alimentation bas de gamme et le droit de crever!".

    RMC


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  • Alors que les vaccins sont arrivés en France ce samedi, les risques de vols ou de marchés parallèles sont craints par les autorités.

    C’est une première, le vaccin est arrivé ce matin en France. La campagne de vaccination, avant de prendre un coup d’accélérateur début janvier, débutera ce dimanche à Sevran et Dijon.

    Les doses de vaccins, qui permettront de lutter contre le Covid-19, sont arrivés par camions frigorifiques ce samedi matin depuis la Belgique. Si cette nouvelle a de quoi redonner le sourire, elle s’accompagne de vrais risques.

    "On peut donc craindre une infiltration de médicaments d’une chaîne illégale"

    Car si ce premier acheminement s’est bien déroulé, il était placé sous haute surveillance. Et ce sera le cas pour les suivant. Car les risques de vols ou de détournements sont réels et pris très au sérieux. C’est ce qu’explique Aline Plançon, ex responsable du programme international d'Interpol de lutte contre la criminalité pharmaceutique, et auteure du livre "Faux médicaments, un crime scandaleux".

    Pour elle, avec l'arrivée des vaccins en France, le risque de fraudes n'est pas à prendre à la légère.

    "Des vaccins en plus grande quantité que ceux qui devraient arrivés en France pourraient être commandés par des intermédiaires, explique-t-elle. On peut donc craindre une infiltration de médicaments d’une chaîne illégale. Ça, c’est le premier grand danger".

    Importation de faux vaccins

    "Le deuxième est le vol, poursuit Aline Plançon. Cela peut être des vols dans les hôpitaux ou dans les dépôts de stockage. Et le troisième grand danger est le faux médicament. Il pourra être vendu soit dans les pharmacies illégales, soit sous le manteau ou bien sur Internet, ce qui est en cours d’ailleurs".

    Le défi de sécuriser ce vaccin est donc de taille pour l’État qui a d’ores et déjà pris des mesures pour éviter de faire grossir le marché noir.

    RMC


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