• Quelles sont les différences entre sucre blanc et sucre roux ?

    Soyons honnêtes, la divergence entre le sucre blanc et le sucre roux n’est finalement pas énorme, à part au niveau du goût. Dans tout les cas, celui que nous préférons mettre dans notre café, notre yaourt ou l'autre vient d’une plante sucrière. Mais elle n’est pas la même. Le sucre blanc provient de la betterave tandis que le sucre roux vient de la canne.

    Les deux couleurs sont naturelles, puisque le sucre roux est teinté par les précurseurs des pigments présents dans la tige de la canne, dont il est issu. Ainsi, aucun additif n’est requis pour teinter le sucre roux, également appelé cassonade.

    Obtenir soi-même de la cassonade

    Mais nous pouvons, chez nous, obtenir du sucre roux. Tout comme on le fait pour obtenir du caramel, il suffit de chauffer du sucre blanc de façon prolongé pour le faire roussir. Et ainsi obtenir un composé ayant, d’ailleurs, un léger arôme caramélisé.

    Dans l’autre sens, il est également possible de blanchir la cassonade. Ainsi, son raffinement permet de le débarrasser des colorants qu’il contient. Le sucre brut peut être libéré de la couche de mélasse et de plantes qui peut parfois apparaître pendant le transport.

     

    Le sucre brut est ensuite refondu dans un sirop chaud et peut être mélangé à d’autres composés afin de le décolorer. Le complexe est ensuite centrifugé pour en tirer, in fine, du sucre blanc.

    Le sucre raffiné, plus riche

    Le sucre obtenu, dit sucre raffiné, n’a pas la même composition que le sucre traditionnel. Ainsi, il n’est composé quasiment exclusivement que de saccharose, tandis que les vitamines et les minéraux en sont quasiment absents.

    En cas de consommation trop importante voire exclusive, ce sucre, bien plus sucré, peut entrainer diabèteobésité, ou encore des effets néfastes pour le cerveau, conséquences d’une alimentation trop sucrée.

    Mais ce sucre raffiné ne représente qu’une partie des ventes de sucre en France, tandis que plus de 90 % des sucres consommés sont des sucres végétaux, moins riches. Néanmoins, il tombe sous le sens que leur consommation doit tout de même être limitée.

    Gent Side

    Chaque matin, je mets du sucre roux dans mon café au lait


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  • Ce cas étrange rapporté par The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, relayé par Newsweek, a de quoi faire frémir de nombreuses personnes.

    Un amas de larves

    Une Australienne de 25 ans avaient de légères migraines depuis 7 ans. Si les douleurs disparaissaient à chaque fois grâce aux médicaments, sa vue baissait inexorablement. Après une très violente migraine qui a duré toute une semaine, elle est finalement allée consulter un médecin.

     

    Après un IRM, son médecin lui diagnostique alors un kyste au cerveau et l'invite à se rendre à l'hôpital pour se faire opérer. Mais les chirurgiens ont eu une drôle de surprise en retirant cette petite tumeur bénigne : des larves de ténia ! Un petit tas de larves de ténia mesurant 8 millimètres de long, autrement connu sous le nom de ver solitaire, avaient colonisé son cerveau. La jeune femme souffrait en fait de cysticercose, ou le fait d'être colonisé par des vers solitaires. Un cas qui n'est pas sans rappeler celui de Gerardo Moctezuma au Texas.

    Un cas extrêmement rare

    Comment a-t-elle pu être contaminée ? Les scientifiques qui ont étudié son cas l'ignorent et ont du mal à l'expliquer puisque c'est le premier cas connu d'une telle infection en Australie. Le ténia est en effet une espèce vivant en Afrique, en Asie ou en Amérique latine et les patients de cysticercose ont généralement fréquenté ces pays là. Or la jeune femme n'avait pas quitté son pays.

    Se faire coloniser par un ver solitaire arrive en général après l'ingestion des oeufs contenus dans de la viande de porc mal cuite. La cysticercose est la plupart du temps un syndrome bénin et un simple médicament suffit à évacuer le vers par les selles. Dans ce cas précis - une neurocysticercose - les symptômes peuvent être beaucoup plus graves : migraines, troubles de la vision, épilepsies, voire méningites et même démences. Un cas extrêmement rare dans les pays occidentaux jusqu'à cette jeune Australienne contaminée de façon inconnue. Les chercheurs de The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene appellent ainsi leurs confrères à rester vigilants quant à d'autres cas mystérieux qui pourraient survenir dans le futur.

    Gent Side


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  • Comment les cuisiniers préparent  50 000 plats gratuits pour les pauvres


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  • Comment les cuisiniers préparent 90 000 plats en 3 heures


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  • Certains pays semblent sortir peu à peu de la crise sanitaire, comme Israël ou les Émirats Arabes Unis, grâce à des mesures de freinage strictes et une campagne de vaccination efficace contre le Covid-19. Mais à l'inverse, d'autres vivent une crise inédite, comme l'Inde. Selon l'Organisation des Nations Unies (ONU), le 7 mai dernier, il y a eu 414.188 nouvelles infections et 3.915 décès en 24 heures. Ce qui représente 4 nouveaux cas par seconde et plus de 2 décès par minute.

    Un "champignon noir" mortel chez des patients guéris du Covid-19

    Alors que les hôpitaux indiens sont plus que jamais sous pression, les médecins ont remarqué la présence inhabituelle d'une infection fongique. Il s'agit de la mucormycose, connue également sous le nom de "Black fungus", ou "Champignon noir" en français. Cette mycose touche le visage et les poumons des victimes et est très dangereuse. En effet, elle tue entre 50% et 70% des personnes contaminées et beaucoup perdent la vue.

     

    Il faut savoir que cette maladie est habituellement très rare. Mais bien qu'elle touchait environ six personnes par an dans cet hôpital de Bombay, 24 cas viennent d'y être identifiés en à peine deux mois. Des chiffres très élevés qui continuent d'augmenter avec la crise du Covid-19.

    Un lien entre Covid-19 et diabète ?

    Ces nombreux cas de mucormycose ne semblent pas être apparus par hasard. Tous les patients venaient récemment de guérir du Covid-19 et souffraient de diabète. Une mystérieuse corrélation qui voudrait dire, selon les médecins locaux, que les traitements utilisés contre le SARS-CoV-2 y sont pour quelque chose, notamment les stéroïdes donnés pour calmer l'inflammation des poumons.

    Comme l'explique Times of India, le problème est pris très au sérieux en Inde, où un avis a même été publié par le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) et le ministère de la Santé pour pousser au dépistage et expliquer les symptômes annonciateurs d'une potentielle infection.

    "Les symptômes d'avertissement comprennent des douleurs et des rougeurs autour des yeux et du nez, de la fièvre, des maux de tête, de la toux, un essoufflement, des vomissements sanglants et une altération de l'état mental."
    Gent Side

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  • Listeria : rappel de fromages de chèvre vendus dans 7 départements

    La ferme EARL De Villiers a retiré de la vente et procédé à un rappel de tous ses fromages fermiers de chèvre au lait cru, en raison de présence de la bactérie Listeria, a indiqué l'établissement ce mardi. Ces fromages ont été commercialisés entre le 12 avril et le 10 mai, en vente directe à la ferme, en épicerie, et dans plusieurs grandes surfaces situées dans 7 départements (Haute-Garonne, Indre, Moselle, Rhône, Vienne, Haute-Vienne et Val-de-Marne), détaille l'EARL De Villiers dans un communiqué.

    Ces fromages fermiers de chèvre au lait cru (AOP Pouligny Saint-Pierre, bûches, crottins, pavés, pyramides cendrées) sont vendus notamment dans les enseignes suivantes : Leclerc, Super U, Vival, Netto, Spar, Proxy, Carrefour, Panier Sympa, et comportent le code fabricant FR 36.114.001 CE. Les magasins "ont mis en place des affichettes au niveau des rayons afin d'en informer les consommateurs", ajoute la ferme.

    Ne pas hésiter à consulter un médecin

    Les clients qui détiendraient les fromages concernés ne doivent pas les consommer et sont invités à les détruire. En cas de doute, le fabricant appelle les clients à "se renseigner auprès du personnel du magasin pour savoir si le produit est concerné par l'alerte".

    "Les personnes qui en auraient consommé et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation", poursuit le communiqué.

    La listeria est une bactérie qui peut entraîner des complications chez les plus fragiles : jeunes enfants, personnes âgées, patients aux défenses immunitaires basses, femmes enceintes. Le délai d'incubation de la listériose peut aller jusqu'à huit semaines.

    Europe 1


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  • Le professeur Axel Kahn gravement malade : il stoppe ses activités

    Le professeur Axel Kahn a pris la décision de se mettre prochainement en retrait de ses fonctions de président de La Ligue contre le cancer. Comme l'a fait savoir l'association, le médecin a été "frappé par un cancer qui s'est aggravé récemment."

    Il fait partie de ceux qui ont écumé les plateaux de télévision depuis le début de la crise sanitaire. Régulièrement invité en tant que médecin généticien et président de La Ligue nationale contre le cancer, le professeur Axel Kahn a fait parler de lui pour son analyse vis-à-vis de l'épidémie de Covid-19, mais aussi pour son franc-parler. L'association qu'il préside depuis juin 2019 a d'ailleurs récemment fait savoir que le scientifique allait se mettre en retrait "très prochainement" de ses fonctions de président de La Ligue contre le cancer. En cause ? Son état de santé. Comme l'ont rapporté nos confères du Temps ce mardi 11 mai, Axel Kahn a été "frappé par un cancer qui s'est aggravé récemment."

     

    "La maladie que je combats avec acharnement en tant que président de Ligue ne s'était pas avouée vaincue, elle m'attendait au tournant, lançant une attaque massive", a écrit le médecin généticien dans une préface, rédigée à l'été 2020 et non publiée, pour son livre Et le bien dans tout ça ?, paru en mars dernier aux éditions Stock. S'il a préféré se mettre en retrait de ses fonctions au sein de l'association en raison de l'aggravation de son état de santé, le professeur Axel Kahn a annoncé qu'il "restera mobilisé pour les personnes malades et pour La Ligue autant qu'il lui sera possible."

    Une présidence par intérim bientôt désignée

    De son côté, La Ligue contre le cancer a fait savoir qu'"une présidence par intérim sera désignée dans les prochaines semaines." Le professeur Axel Kahn "continuera de veiller aux intérêts supérieurs des personnes malades atteintes de cancer, tant dans leurs droits, le respect de leur dignité et, dans cette période de pandémie, à la considération la plus aigüe possible de ces personnes comme des publics à protéger des cancers", a souligné l'association dans un communiqué. "Il va dans le même temps s'attacher à ce que certaines réformes de La Ligue soient mises en oeuvre pour répondre aux enjeux à venir dans la lutte contre le cancer."

    Gala


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  • Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants, un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

    La situation en France

    La décrue se poursuit lentement, notamment avec le nombre d'hospitalisations sur sept jours, à 8.312 samedi, en baisse depuis un pic à plus de 14.700 à la mi-avril. Cette semaine, le rythme des décès a également baissé. Il était de 176 samedi. Au total, 106.306 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l'épidémie, en très grande majorité des personnes âgées, plus fragiles.

    La levée progressive des restrictions va s'accélérer le mercredi 19 mai avec la réouverture des magasins, des lieux culturels et des terrasses. Une vingtaine de médecins et de chercheurs déplorent dans une tribune que la levée progressive des restrictions prévue par le gouvernement face au Covid-19 soit "davantage guidée par des desseins politiques que par un objectif sanitaire".

    L'Italie espère lever mi-mai la quarantaine pour les voyageurs de l'UE, d'Israël et du Royaume-Uni

    L'Italie espère pouvoir lever d'ici à la mi-mai la quarantaine qu'elle impose aux visiteurs des autres pays de l'UE, du Royaume-Uni et d'Israël à cause de la pandémie de Covid-19, a annoncé samedi le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio. Les restrictions actuelles concernant les arrivées du reste de l'UE arrivent à expiration le 15 mai.

    Appels à permettre des exportations de vaccins

    Le président français Emmanuel Macron a appelé les Etats-Unis à lever toutes les restrictions à l'exportation des vaccins et des composants de vaccins contre le Covid-19 qui, selon lui, limitent la production en Europe. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a redit son opposition à une levée des brevets sur les vaccins et appelé elle aussi les Etats-Unis à ouvrir le "marché" pour permettre des exportations de vaccins et de leurs composants. Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est quant à lui dit prêt à discuter d'une levée des brevets si "des propositions concrètes sont avancées".

    4.000 morts par jour en Inde, un record

    Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, l'Inde a enregistré plus de 4.000 morts (4.197) en une journée. Le bilan total est de 238.270 morts. Selon les spécialistes, le pire est encore à venir, avec un pic épidémique attendu dans les prochaines semaines.

     

    La flambée record de coronavirus en Inde inquiète les pays africains qui, outre l'arrivée du variant indien sur le continent, redoutent qu'elle ne limite durablement son approvisionnement en vaccins, jusqu'à présent largement assuré par le géant asiatique.

    Quatre cas de variant indien signalés en Afrique du Sud

    Quatre cas du variant dit indien du coronavirus ont été recensés en Afrique du Sud, dont deux dans la province de Gauteng et deux autres dans celle de KwaZulu-Natal. Tous sont récemment arrivés d'Inde, a annoncé samedi le ministère de la Santé.

    La situation dans le monde

    La pandémie a fait au moins 3.272.332 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan de l'AFP à partir de sources officielles samedi. Après les États-Unis (581.504 morts), les pays les plus endeuillés sont le Brésil (421.316)l'Inde (238.270)le Mexique (218.657) et le Royaume-Uni (127.598).

    Paris Match


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  • Vaccination « sans limite d’âge » dès le 12 mai en cas de doses disponibles, annonce Macron

    Il accélère le calendrier vaccinal. Le président de la République Emmanuel Macron, qui inaugurait ce jeudi 6 mai le vaccinodrome de la porte de Versailles à Paris, a annoncé que la vaccination serait ouverte « sans limite d’âge » à partir du 12 mai, lorsqu’il restera des doses disponibles.

    Fallait-il ouvrir la vaccination à tous ?

    « Nous ne voulons pas gâcher quelque dose que ce soit », donc « à partir de mercredi 12, vous pourrez regarder la veille sur le site s’il y a des doses disponibles le lendemain à l’endroit où vous êtes et des rendez-vous qui ne sont pas pris » et ces rendez-vous disponibles seront ouverts « sans limite d’âge », a expliqué le chef de l’Etat.

    Il a par ailleurs avancé la vaccination des plus de 50 ans au 10 mai, au lieu du 15 mai précédemment. Les rendez-vous pourront être pris par les personnes concernées dès ce vendredi 7 mai, a-t-il précisé.

    Dans le même temps, la Direction générale de la Santé a confirmé ce jeudi que les personnes de 16 et 17 ans à très haut risque de forme grave de Covid-19 sont désormais éligibles à la vaccination avec le vaccin Pfizer-BioNTech.

    Objectif : 20 millions de vaccinés à la mi-mai

    Jusqu’ici, à Paris, « il n’y a pas eu de gâchis, toutes les doses ont été utilisées dans les centres, mais on veut optimiser et être sûrs que toutes les doses sont pleinement utilisées », a-t-il ajouté, précisant que « c’est un dispositif exceptionnel ». Un effort sera demandé aux centres pour pouvoir vacciner « plus tard le soir », mais aussi les jours fériés et les week-ends.

    L’objectif, a rappelé Emmanuel Macron, est bien « d’avoir environ 20 millions de vaccinés autour de la mi-mai » et d’atteindre 30 millions au 15 juin. Pour cela, il a aussi réaffirmé toute sa confiance envers le vaccin AstraZeneca, disponible en pharmacie et dans les cabinets de médecins et d’infirmiers libéraux : « Nous avons confiance en ce vaccin », a-t-il martelé. Mardi, 16,4 millions de personnes avaient reçu au moins une dose et 7,3 millions ont reçu deux doses.

    La France attend plus de flacons des quatre vaccins autorisés en mai (4,5 millions de doses par semaine) et en juin (6,9 millions hebdomadaires).

    Dans le premier vaccinodrome parisien, installé dans le hall 5 du parc des expositions de la porte de Versailles, 2 500 à 3 000 personnes pourront être vaccinées tous les jours. Divisé en quatre unités de six box chacune, soit 24 lignes de vaccination, le vaccinodrome, qui a commencé ses opérations mercredi, est ouvert 7 jours sur 7, de 9 heures à 18 heures. Il est géré entièrement par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ce sont des secouristes qui effectuent les vaccinations, uniquement avec le vaccin Pfizer pour l’instant.

    L'OBS


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  • Macron annonce le déconfinement du mois de mai


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  • France 24  :

    Si la flambée enregistrée cette semaine en Asie est principalement le résultat de la situation en Inde, le #Népal a aussi connu une progression fulgurante de l'épidémie (+242%), avec 1.400 nouveaux cas quotidiens.


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  • Radio Télévision Suisse - 19 mars 2020


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  • Un bébé de 13 mois a été intoxiqué avec une molécule classée parmi les cannabinoïdes de synthèse, à La Réunion. Elle avait mis à la bouche un mégot ramassé sur une aire de jeux avant d’être hospitalisée. Les résultats des analyses ont mis en évidence lundi 26 avril la présence de « drogue du chaman » ou de « tabac chimique », un produit jugé très dangereux.

    Un bébé de 13 mois a été hospitalisé il y a plusieurs jours au CHU de Saint-Denis de la Réunion après avoir été intoxiqué sur une aire de jeux. Elle aurait en effet mis à la bouche un mégot de cigarette ramassée au sol. Et même si sa mère lui a rapidement rincé la bouche, le bébé a présenté des symptômes inquiétants : forte somnolence, crise de larmes, révulsion des yeux et hypertonie des jambes, rapporte Le Parisien jeudi 29 avril.

    Les analyses réalisées par le laboratoire de pharmacologie et de toxicologie du CHU de Bordeaux (Gironde) ont conclu lundi à une intoxication à la molécule « 4F-MDMB-BUTICA ». Celle-ci est connue sous le nom de « drogue du chaman » ou de « tabac chimique » à La Réunion, expliquent nos confrères. Elle est classée parmi les cannabinoïdes de synthèse et consommée dans des cigarettes à rouler.

    Des effets « entre 10 et 200 fois supérieurs » au cannabis

    « Depuis trois ans, nous en appelons à une campagne d’information et de sensibilisation ciblée, car ces cigarettes peuvent être très dangereuses sous leur aspect anodin », indique au quotidien francilien David Mété, chef du service d’addictologie du CHU de la Réunion.

    Les effets de la molécule seraient « entre 10 et 200 fois supérieurs » au cannabis naturel, précise le médecin. L’incident survenu à La Réunion a fait l’objet d’un signalement à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et à l’Agence régionale de Santé océan Indien.

    Ouest-France


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  • Un cluster s’est déclaré au sein du service de l’Etat civil de la mairie d'Aix-en-Provence, provoquant la mort de deux agents

    « Quand on a sept agents qui sont infectés sur douze, oui, j’appelle ça un cluster. » Karim Sebahi ne cache pas son inquiétude. Depuis quelques semaines, les agents de la ville d’ Aix-en-Provence, que ce secrétaire général FO représente au sein de la collectivité, sont en plein désarroi. Au service de l’Etat civil, presque tous les agents ont contracté le coronavirus ​en quelques jours. Pire encore : deux d’entre eux sont décédés les 17 et 27 avril, et une troisième personne serait actuellement dans le coma.

    « Les deux personnes décédées étaient des personnes vulnérables, indique Karim Sebahi. Nous sommes en train de vérifier les informations, mais il semblerait qu’il y avait clairement un problème dans l’application du protocole sanitaire, le port du masque et le respect des gestes barrières. La fille de l’une des personnes décédées nous a notamment rapporté que sa mère ne devait pas être au contact du public, rapport de la médecine du travail à l’appui, en raison de son état de santé vulnérable. Or, elle a remplacé un agent absent, dont le poste comportait un contact avec le public. Si cela est vrai, c’est un grave dysfonctionnement. »

    « Des regroupements festifs »

    L’alerte a en effet été donnée à la presse il y a quelques jours, par les proches des deux agents décédés. Auprès de France 3, les deux familles dénoncent en chœur des manquements de la municipalité d’Aix-en-Provence dans l’application du protocole sanitaire, et envisagent de porter plainte. « Un membre du personnel du même service testé positif au Covid-19 serait venu travailler en toute connaissance de cause "pour continuer à percevoir sa prime de présence" », écrit ainsi France 3, citant la fille d’une des victimes.

    « Il y aurait eu également des regroupements festifs sans masque, à l’intérieur du service, précise Kamel Sebahi. Là aussi, nous cherchons à savoir si ces faits sont avérés. » Dans un communiqué de presse envoyé ce mardi dans la soirée, la ville d’Aix-en-Provence indique que la maire de la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône a rendu hommage aux deux agents dans un courrier envoyé ce même jour aux membres de l’administration municipale.

    Une enquête administrative

    « Nous devons faire face à des variants plus contagieux, écrit Maryse Joissains. Nous dénombrons depuis une semaine une trentaine de cas Covid-19 au sein des services, alors que nous n’en dénombrions qu’une quinzaine en moyenne simultanée depuis le début de la crise. »

    Une enquête administrative est en cours. Un premier CHSCT extraordinaire s’est réuni le 21 avril, tandis qu’un second se tenait ce mercredi dans l’après-midi, visant à « présenter les mesures envisagées pour renforcer la protection des agents municipaux ». Contactée, la mairie assure que les conclusions de ce CHSCT seront communiquées ce jeudi dans la matinée.

    20 Minutes


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  • Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué qu’à l’heure actuelle « aucun cas de variant d’origine indienne n’a été identifié en France métropolitaine » ce mardi 27 avril. Il a tenu ces propos lors d’un déplacement à l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France en Seine-Saint-Denis, rapportent BFMTV et « le Parisien ».

     

    En revanche, en Île-de-France, la proportion du variant sud-africain augmente notamment en petite couronne depuis « une grosse semaine », signale le ministre. Il représente aujourd’hui 10 % des diagnostics, contre 6 % il y a quelques jours. Mais « la situation est contrôlée », garantit Olivier Véran devant la presse. Il a appelé à « continuer nos efforts » pour notamment lutter contre les variants.

    Dispositif spécial pour les variants

    « Systématiquement dès qu’un cas positif de variant sud-africain, brésilien est enregistré, alors toute une logistique se met en place pour que, dans la journée, les personnes qui ont pu être en contact avec ces personnes malades soient contactées pour être mises à l’abri et limiter la diffusion de ces variants », précise Olivier Véran.

    Deux techniques complémentaires sont utilisées pour chercher les variants. La première est le criblage des tests PCR, qui permet d’identifier les variants anglais, brésilien, sud-africain et bientôt le variant indien « s’il devait apparaître », ajoute le ministre.

     

    La deuxième est le séquençage du génome du virus qui analyse la cartographie génétique du Covid-19. À partir d’enquêtes nationales, il est possible de déterminer si tel ou tel variant prend plus de place sur le territoire. La France réalise actuellement plus de 5 000 séquences par semaine, mais le ministre de la Santé a déclaré que ce nombre passerait bientôt à 8 000.

    Des créneaux de vaccination qui restent ouverts dans certains grands centres

    Le ministre a par ailleurs indiqué lors de sa visite que plus de 4 millions de personnes prioritaires attendaient encore un vaccin : « Si on se fixe une cible de 80 % d’une tranche d’âge qui doit être vaccinée pour être protégée, il y a encore 4,3 millions de Français qui relèvent de la vaccination qui n’ont pas encore été vaccinés », a-t-il expliqué, rappelant sa volonté de vacciner « par priorisation de tranche d’âge ».

    Interrogé sur des rendez-vous restant disponibles au centre de vaccination installé au Stade de France, le ministre a indiqué faire « le constat qu’il y avait un certain nombre de grands centres, surtout les grands centres de vaccination métropolitains, qui ont des créneaux de vaccination qui restent ouverts », notamment en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d’Oise.

    Mais pour lui, cette situation ne reflète en rien la situation d’autres départements, « peut-être moins métropolitains et dans lesquels il y a encore des personnes plus âgées qui attendent de se faire vacciner ». Ces disponibilités seraient plutôt « le reflet de l’augmentation des livraisons de vaccins notamment des vaccins à ARN messager en Île-de-France et des 20 % de créneaux en plus qui ont pu être ouverts par rapport à ce qui avait été attendu ».

    « Ce n’est pas parce qu’une commune aurait vacciné 70 % ou 80 % de ses personnes âgées, qu’elle doit commencer à proposer la vaccination à des gens qui ont des risques beaucoup plus faibles de faire des formes graves », a-t-il ajouté invitant ces communes à faire venir les personnes éligibles des environs.

    L'OBS


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  • « Des patients qui crient de douleur​ » : débordée par le Covid, l’Inde suffoque

    « Des patients qui crient de douleur​ » : débordée par le Covid, l’Inde suffoque

    Des hôpitaux aux crématoriums, en passant par les banques d’oxygène, Bangalore, dans le sud de l’Inde, est submergée par la flambée de Covid-19. Un exemple qui illustre une épidémie hors de contrôle dans tout le pays, où l’aide international commence tout juste à arriver. Impuissants, soignants et habitants savent que le pire est à venir.

    À toute allure, sirène à fond, l’ambulance slalome entre les véhicules. À l’avant, Tanveer Ahmed jongle entre les coups de téléphone de familles désespérées. « Oui monsieur, nous allons arranger un enterrement pour votre père, tente-t-il de rassurer. Envoyez-moi son nom, sa religion, sa carte d’identité et l’hôpital où il est mort… »

    En l’espace d’un mois, comme le reste de l’Inde, Bangalore et ses douze millions d’habitants ont basculé dans l’horreur. Les hôpitaux refusent désormais des malades du Covid-19. Faute de place ou d’oxygène, ils ne parviennent plus à gérer l’acheminement des cadavres vers les cimetières et les crématoriums. Avec une poignée de bénévoles, Tanveer et sa petite association, financée par des dons, font au mieux. Ils assurent le transport gratuit des morts.

    Devant le crématorium, il est seulement 8 h et une dizaine d’ambulances font déjà la queue. « Durant la première vague, j’ai perdu mon père. Et aujourd’hui, je suis là pour récupérer les cendres de ma grand-mère »​, témoigne Sanjeet. Cet employé de banque de 38 ans vient tout juste de se remettre du Covid. « Personne n’avait prévu une deuxième vague aussi intense. La ville manque d’oxygène, manque d’ambulances, manque de lits… J’essaie en ce moment de trouver une place pour ma tante qui est tombée malade, elle aussi. »

    Tanveer n’arrête pas. « Je dors quatre heures par jour. Le reste du temps, je suis en permanence au téléphone, en permanence dans l’ambulance. » ​Selon lui, beaucoup de morts passent chaque jour sous les radars. « Le gouvernement local parle de soixante-dix morts par jour. Mais vu le nombre de certificats de décès que l’on voit passer, je pense qu’il y en a au moins 250 ! »

    La crise frappe tous les hôpitaux de la ville. L’oxygène, réservé aux malades critiques, manque particulièrement. « Je reçois chaque jour des appels de patients ou de proches de patients qui crient de douleur​, rapporte avec désespoir Tousif Masood, qui gère une banque d’oxygène. Malheureusement nous ne parvenons plus à recharger nos bouteilles. Les hôpitaux ne sont pas ravitaillés à temps. Des patients doivent donc attendre à même la rue avant de pouvoir recevoir de l’oxygène… »

    Le ministre en chef du Karnataka, l’État de Bangalore, vient de se résigner à décréter un confinement total pour deux semaines, à partir de mardi 27 avril. Il avait voulu l’éviter pour épargner les plus précaires. « Ici, les gens évitent les tests, explique un habitant du quartier populaire de Dj’Halli. Ils redoutent d’être positifs ou le confinement, car ils vont perdre leur salaire quotidien. »

    La capitale technologique du sud confine comme New Delhi, la capitale politique, et Bombay, la capitale économique. Chaque jour, l’Inde bat des records de contaminations (plus de 350 000 nouveaux cas dimanche) et de morts (2 800 en 24 heures). Or, selon une étude de l’université de Washington, le pic de la deuxième vague ne sera pas atteint avant mi-mai, quand le pays pourrait compter plus de 5 000 morts par jour…

    Ouest-France

     


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  • L’organe a été maintenu « en vie » pendant six heures

    De battre le cœur a continué. Les équipes de chirurgie cardiaque et d’anesthésie-réanimation du CHU de Rennes ont réalisé une grande première à leur niveau en maintenant « en vie » un cœur hors de tout corps pendant plusieurs heures pour les besoins d’une transplantation cardiaque. L’opération a eu lieu le 26 mars et a été rendue possible par la technologie américaine Organ Care System, dont seulement trois hôpitaux français sont équipés. Elle se veut une alternative à la technique habituelle consistant à conserver le cœur à l’arrêt dans la glace.

     

    Avec ce nouveau procédé, le cœur encore battant est prélevé sur une personne en état de mort cérébrale avant d’être déposé dans une machine de la taille d’une glacière où il va être perfusé en sang oxygéné. Les équipes rennaises ont ensuite pris l’avion puis la voiture avec à son bord le cœur palpitant. Pendant six heures, du prélèvement à la transplantation, l’organe a ainsi continué à battre durant cette opération qui « est un succès », indique le CHU de Rennes.

    Un coût de plus de 30.000 euros par opération

    L’établissement breton souligne que grâce à cette technique, certains pays comme l’Angleterre parviennent désormais à réanimer des cœurs pourtant prélevés arrêtés chez un donneur, permettant ainsi d’augmenter le nombre de transplantations réalisées chaque année. L’intervention a toutefois un coût qui se chiffre à plus de 30.000 euros par opération, auxquels s’ajoutent les frais de déplacement de l’équipe de prélèvement.

    Le CHU de Rennes y voit tout de même un motif d’espoir pour les malades. « Appliquée au cœur, au foie ou encore aux poumons, cette approche fait entrer la greffe dans une nouvelle ère, sans jamais remettre en cause l’efficacité des techniques plus "traditionnelles" de conservation par le froid », souligne l’établissement breton.

    20 Minutes


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  • A Majorque, 22 personnes ont été contaminées après qu'un homme s'est rendu à son travail et dans sa salle de sport alors qu'il présentait des signes d'infection.

    Un habitant de Majorque a été arrêté pour coups et blessures après avoir contaminé au moins 22 personnes au Covid-19 en s'étant rendu au travail et à la salle de sports alors qu'il présentait des signes d'infection, a annoncé samedi la police de l'île espagnole. La police avait lancé fin janvier une enquête après une flambée de cas de la maladie dans la ville de Manacor, suite à des informations selon lesquelles un employé avait été "contaminé mais avait caché sa maladie", selon un communiqué de la police.

     

    Quelques jours avant que le foyer soit repéré, l'homme a commencé à montrer des symptômes, suscitant l'inquiétude de ses collègues au travail mais n'a pas voulu rentrer chez lui et est allé faire un test PCR en fin de journée. Sans attendre le résultat, il est revenu le lendemain à son travail et a également fréquenté sa salle de sports.

    Au travail, son responsable comme le reste du personnel ont insisté pour qu'il retourne chez lui car il risquait de contaminer tout le monde. Ils ont ensuite expliqué à la police qu'il avait de la fièvre, avec une température "de plus de 40°C".

    Effet boule de neige

    Mais il les a ignorés et a passé sa journée sur son lieu de travail, se promenant un peu partout et baissant délibérément son masque lorsqu'il toussait en disant: "je vais tous vous contaminer avec le coronavirus", selon la police.

    En fin de journée, lorsqu'il a eu le résultat de son test PCR montrant qu'il était positif, ses collègues se sont inquiétés et sont allés se faire tester eux aussi. Cinq d'entre eux, qui se sont révélés positifs, avaient contaminé plusieurs membres de leurs familles y compris trois bébés âgés d'un an.

    Trois personnes qui ont été en contact direct avec l'homme à la salle de sports ont également été contaminées et ont transmis le virus à des proches. Selon la police, aucune des 22 personnes contaminées au total en raison du comportement de cet homme n'a dû être hospitalisée.

    Paris Match


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  • Jean Castex : un détail lors de sa conférence fait bondir les internautes -

    https://www.youtube.com/watch?v=GGah1VsswUU&t=37s


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