• Révoquer les fonctionnaires radicalisés: est-ce légalement possible?

    Révoquer les fonctionnaires radicalisés: est-ce légalement possible?

    Faut-il radier les fonctionnaires qui présentent des signes de radicalisation ? La question se pose après l'attaque au couteau de la préfecture de police de Paris la semaine dernière. Mickaël Harpon, agent administratif au sein de la direction du renseignement (DRPP) y a tué quatre fonctionnaires, le 3 octobre. Il a été présenté par la justice antiterroriste puis par les autorités politiques comme un homme adhérant à l'islam radical. Mais

    Deux policiers soupçonnés de radicalisation ont d'ailleurs dû rendre leurs armes après la tuerie a rapporté le journal Le Parisien. Le nombre de signalements se multiplient au sein de la police selon le quotidien. Deux procédures disciplinaires ont déjà été enclenchées, contre ces deux policiers.

    Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a ouvert le débat sur la possibilité de rendre automatique la révocation des fonctionnaires en cas de radicalisation.

    "C’est un véritable enjeu de trouver une solution juridique pour lutter contre ce fléau sans porter atteinte aux droits de l’homme"

    Actuellement, la radicalisation n'étant pas un délit, des motifs connexes sont utilisés pour écarter des agents comme nous l'explique Sabine Sultan Danino, avocate spécialiste en droit du travail, ce vendredi matin dans Les Grandes Gueules. Elle estime qu'une évolution de la loi pour aller en ce sens pourrait être un bonne solution.

    "Je pense qu’on peut y penser, car à l’heure actuelle il n’y a pas de définition légale de la radicalisation religieuse, elle ne révèle d’absolument aucun délit. C’est un sujet effectivement complexe. Il faut définir des critères. C’est un véritable enjeu de trouver une solution juridique pour lutter contre ce fléau sans porter atteinte aux droits de l’homme et aux libertés qui nous sont chères."

    Passer par le principe de précaution, inscrit dans la Constitution, quand la santé publique ou la sécurité est menacée pourrait être une possibilité de contournement de la loi selon elle.

    "A partir du moment où il n’y a pas de définition juridique on va utiliser des motifs connexes. L'arsenal législatif est assez faible, mais existe pour contourner ce problème."

    Mardi devant l'Assemblée nationale, Christophe Castaner a jugé que le port de la barbe, le refus de serrer la main à une femme, le prosélytisme, la fréquentation de personnes radicalisées ou le port du voile intégral en dehors du travail, pouvaient être considérés comme autant de signes de radicalisation. A voir comment cela se traduira dans un cadre légal.

    RMC

    Alors, il y a pas mal de barbus à révoquer dans le gouvernement !!!


  • Commentaires

    1
    FRANCOISE
    Mardi 15 Octobre 2019 à 15:39

    Il n'y a malheureusement pas  que dans ce gouvernement ! La RATP ses barbus l’embarrasse   de même que  beaucoup d'autres administrations, mais ils s'y prennent un peu tard    l'infection  gangréneuse gagne du terrain   et dans tous cela les plus dangereux sont les convertis qui se sont froidement radicalisés ! Castaner  aussi devrait être révoqué   comme celui qu'il a  toujours collé à son cul le Nunez !

    2
    Rakia
    Mardi 15 Octobre 2019 à 15:58

    C’est clair ,il y a pas mal de politiques  à leurs raser la barbe dans le gouvernement 

    en commençant par Castaner ( rire)  «... sans porter atteinte aux droits de l’homme .»,

    j’adore cette phrase qui n’a plus sa place …!

    3
    Mardi 15 Octobre 2019 à 17:31

    il faut  parler   des  droits  de l' homme  honnête,   et  non  de  ceux   de la racaille ,  et   s'il  le  faut   changeons  la loi

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