•  Un pasteur a confondu de l'essence avec de l'eau bénite pendant un service de guérison dans une église de Lagos, au Nigeria, causant une énorme explosion et tuant un fidèle, ont annoncé à l'AFP les services de secours.

     

    «Le pasteur a pris un bidon rempli d'essence, en pensant qu'il contenait de l'eau», a déclaré Ibrahim Farinloye, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema).

    «Alors qu'il vidait le contenu sur un homme (venu recevoir sa bénédiction, ndlr), une bougie allumée à côté a pris feu et les a tous deux embrasés», a déclaré M. Farinloye.

    Le fidèle décédé, le pasteur gravement brûlé

    Le fidèle est décédé sur place, son cadavre était «méconnaissable», tandis que le pasteur a subi de «graves brûlures», a-t-il précisé.

    L'incendie, qui s'est déroulé dans une église du quartier de Baruwa, dans la capitale économique nigériane, s'est ensuite étendu à un gazoduc passant à proximité, qui a explosé, créant une énorme nuages de fumée grise dans le ciel de Lagos, selon le responsable des secours et des médias locaux.

    Femi Oke-Osanyintolu, responsable des services d'urgence de l'Etat de Lagos (Lasema) a confirmé l'accident, précisant que les secours tentaient d'éteindre l'incendie généré par l'explosion du pipeline.

    «Un seul corps a été retrouvé, tandis que l'autre personne blessée (le pasteur, ndlr) est en train de recevoir des soins», a-t-il ajouté. «Nous avons réagi rapidement pour tenter d'éteindre l'incendie».

    20 Minutes

    Bien triste

    Dieu devait être absent !


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  • Bas-Rhin : une centaine de tombes du cimetière juif de Westhoffen profanées

    Des « inscriptions antisémites », essentiellement des « croix gammées », ont été retrouvées mardi sur 107 tombes du cimetière juif de Westhoffen, non loin de Strasbourg, ont indiqué la préfecture et le Consistoire israélite du Bas-Rhin.

    Des croix gammées sur des tombes. Encore une fois. Le cimetière juif de Westhoffen, non loin de Strasbourg, a été à nouveau profané ce mardi. « Cette découverte intervient alors que des tags antisémites avaient déjà été constatés (mardi matin) dans la commune de Schaffhouse-sur-Zorn », à une vingtaine de kilomètres de Westhoffen, selon la préfecture. La gendarmerie « effectue actuellement les premiers actes de constatations et d'investigations » dans le cimetière profané, selon la préfecture.

    Le préfet du Bas-Rhin, Jean-Luc Marx, « condamne avec la plus grande fermeté ces actes antisémites odieux qui frappent une nouvelle fois le Bas-Rhin et exprime son soutien le plus total à la communauté juive », indique le communiqué.

    « Des actes abjects »

    L'annonce de cette nouvelle profanation en Alsace a suscité une cascade de réactions indignées. Le Premier ministre Edouard Philippe a exprimé sur Twitter sa « révolte et son dégoût » et Christophe Castaner a dénoncé « des actes abjects et répugnants ».

    « C'est la consternation, c'est le choc », a réagi Maurice Dahan, le président du Consistoire israélite du Bas-Rhin. Selon lui, le cimetière compte quelque 700 tombes. Celles qui ont été profanées ont été « essentiellement » maculées de « croix gammées », a-t-il ajouté.

    « Il n'y a pas de mots, c'est une désolation et on ne peut pas comprendre que des gens arrivent à faire ça », a réagi le maire de Westhoffen, Pierre Geist, qualifiant la profanation d'acte «inhumain ».

    Recrudescence des actes antisémites en Alsace

    Fait étrange, cet acte a été évoqué à deux reprises, à plusieurs jours d'intervalles : selon la préfecture, des tags l'annonçant avaient été trouvés mardi matin à Schaffhouse-sur-Zorn, conduisant la gendarmerie à se rendre à Westhoffen où les militaires ont découvert la profanation.

     

    Par ailleurs, d'autres tags antisémites découverts le 26 novembre sur les murs de la mairie-école de Rohr, à une quinzaine de km de Westhoffen, semblaient annoncer la profanation de mardi : selon Maurice Dahan, ils indiquaient en effet « cim juif westofen » (sic).

    L'Alsace est confrontée, depuis plusieurs mois, à une recrudescence de graffitis et dégradations à caractère antisémite et/ou raciste. Dans le Bas-Rhin, 96 tombes du cimetière juif de Quatzenheim, à une quinzaine de kilomètres de Westhoffen, avaient été souillées de tags antisémites le 19 février dernier, de même que celui de Herrlisheim, au nord-est de Strasbourg, le 11 décembre 2018.

    Mi-avril, des tags racistes et antisémites avaient été découverts sur les murs de la mairie de Dieffenthal (Bas-Rhin). Quelques jours plus tard, des croix gammées et des insultes avaient été taguées sur la façade de la maison d'une élue à Schiltigheim, près de Strasbourg.

    Des écrits à caractère antisémite avaient également été découverts début mars devant une école de Strasbourg et des croix gammées sur les murs d'une ancienne synagogue à Mommenheim. Des mairies et permanences d'élus ont également été la cible de dégradations.

    Le Parisien


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  • Les cloches sonneront-elles encore demain

    Les cloches sonneront-elles encore demain

    That is the question !


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  • Prêtre accusé de viol à Versailles : "Si l’Église n’est pas contrainte de bouger, elle ne bouge pas"

    Au micro  d'Europe 1, elle raconte l'emprise dont elle était l'objet et confie sa déception face au manque de soutien de l'Église.

    Elle espère que les juges "ne mettront pas en cause sa parole". En 2016, Marie (le prénom a été modifié), une mère de famille catholique pratiquante, avait porté plainte contre un ancien prêtre de sa paroisse, qu'elle accusait notamment de viol. Après avoir été mis en examen mi-mai pour "viol sur personne majeure", "harcèlement moral", "agression sexuelle sur mineure", et "sollicitation sexuelle envers une mineure de moins de 15 ans", le curé demande ce jeudi le retrait de sa mise en examen devant la Chambre de l'Instruction. De son côté, la victime présumée, aujourd'hui âgée de 45 ans, veut croire en la justice. "Il n'y a que la justice qui peut faire avancer les choses", sur ces dossiers d’abus sexuels dans l’Église, confie-t-elle au micro d'Europe 1. 

    Europe 1


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    En Argentine, le pays du pape François, deux prêtres viennent d'être condamnés à 40 et 45 ans de prison pour viols sur mineurs. Un troisième homme, un jardinier, a également, écopé de 18 ans de prison. Tous œuvraient dans un centre spécialisé pour enfants sourds et muets.

     

    La justice a estimé à 25 le nombre de cas d'abus sexuels sur des enfants ou adolescents âgés entre 4 et 17 ans. Les prévenus étaient poursuivis pour viols, corruption de mineurs et mauvais traitements. Le fait qu'ils étaient des représentants religieux a été considéré comme une circonstance aggravante par la justice.

    Le verdict a été accueilli par des cris de joie et les larmes des proches des victimes. Ce nouveau scandale touchant l’Église survient neuf mois après un sommet du Vatican consacré à la lutte contre la pédophilie.

    Euronews


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  • Mais que s'est-il passé pour qu'un homme de 63 ans décède des suites d'une infection causée par son chien ? On vous explique tout.

    Dans un cas relaté dans lEuropean Journal of Case Reports in Internal Medicine, par Naomi Mader interne du Department of Medicine de Brême et première autrice, les scientifiques s'attardent sur un homme originaire d'Allemagne. L'infection du soixantenaire a été causée par une bactérie appelée Capnocytophaga canimorsus que l'on retrouve dans la gueule des chiens et des chats mais qui se transmet très rarement à l'être humain. Les médecins du Red Cross Hospital à Brême en Allemagne qui ont écrit le papier explique que l'homme avait été "touché et léché mais pas mordu par son chien, son seul animal de compagnie, dans les dernières semaines".

    Une histoire qui sert d'avertissement

    L'histoire de cet homme permet de mettre en lumière une infection rare mais qui doit alerter sur les symptômes possibles en cas de contact avec un animal de compagnie. L'homme souffrait de symptômes grippaux avant de développer un sepsis sévère et un purpura fulminans, un syndrome infectieux qui représente une forme extrêmement sévère de septicémie. Le purpura fulminans peut provoquer une nécrose des tissus et la coagulation du sang.

    L'homme a été admis en soin intensif mais sa santé a continué à se détériorer avant que le patient décède suite à la défaillance de plusieurs organes. L'occasion pour les médecins d'interpeller les heureux propriétaires de chats et de chiens : "Les maîtres avec des symptômes banals comme des symptômes grippaux devraient consulter immédiatement quand les symptômes deviennent inhabituels". Après cette histoire, on ne regardera jamais Médor et Félix de la même manière.

    Gent Side


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  • Tarbes : une église vandalisée, des livrets de chant brûlés

    Deux inconnus ont commis des dégradations dans une église au coeur de Tarbes, des faits jugés "inquiétants" par l'évêque Nicolas Brouwet, a-t-on appris jeudi auprès des autorités locales.

    LIRE AUSSI >> Églises de France : des actes de malveillance fréquents, une protection délicate

    Les deux hommes ont défoncé une porte de l'église Saint-Jean, déchiré et brûlé des livrets de chant, une statue a été déplacée de son socle et l'un d'entre eux a uriné contre un mur, selon l'évêché.

    Se protéger avec des caméras ?

    L'évêque de Tarbes et Lourdes s'interroge sur les motivations. "Il n'y a pas eu de tags, remarque-t-il, et ce n'est pas une profanation au sens strict du terme. Est-ce que ce sont des gens qui ont voulu s'amuser ou qui en ont contre les religions, et la religion catholique en particulier ?"

    L'évêque se demande si les églises ne devraient pas être équipées de caméras de vidéosurveillance "pour se protéger de ces actes qui commencent à se répéter en France".

    L'Express


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    Un ancien séminariste accuse le cardinal Barbarin de harcèlement

    Cette fois, les accusations le compromettent à titre personnel. Après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d'agressions sur mineurs dans le cadre de l'affaire Preynat, le cardinal Barbarin est accusé de harcèlement par un ancien séminariste, révèle L'Obs ce mercredi.

     

    Dans un mémoire transmis à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église qu'a pu consulter l'hebdomadaire, Benoît Quettier accuse Philippe Barbarin de l'avoir harcelé alors qu'il souhaitait devenir prêtre diocésain.

    "J'étais hétéro, c'était bien ça le problème"

    C'est en 2006 que tout commence, lorsque l'ancien séminariste et son frère Romain font part de leur voeu commun au cardinal, qui les accepte au sein du séminaire de Saint-Irénée de Lyon. Si les quatre premières années se déroulent sans encombre, c'est que l'archevêque semble avoir pris sous son aile Benoît Quettier. Il le nomme même cérémoniaire adjoint.

    "Barbarin me convoquait régulièrement chez lui, pour des détails", explique-t-il à L'Obs avant de poursuivre: "Il alternait les effets de tendresse et les humiliations. J'étais assez innocent, je ne comprenais pas ce qu'il cherchait, s'il voulait me faire rentrer dans sa cour ou s'il me faisait la cour".

    Benoît Quettier assure avoir eu à répondre "à des questions d'ordre sexuel": "Au séminaire de Lyon, je vivais entouré d'homos. J'avais fait le choix du célibat, et là, je ne comprenais plus ce qui m'arrivait [...] Mais j'étais hétéro, c'était bien ça le problème. Et c'est pour ça que j'ai été viré", assure-t-il.

    Une version que confirme son frère Romain: "Le cardinal et ses proches ont organisé un harcèlement constant contre Benoît, on l'a humilié et sanctionné minutieusement. Et puis, on a différé son ordination pour pouvoir m'ordonner d'abord et le virer ensuite", lâche-t-il à L'Obs.

    S'en suit alors une période de dépression pour l'ancien séminariste, aujourd'hui marié et chef d'entreprise qui explique enfin que lors de son renvoi, le cardinal Barbarin aurait justifié cette décision en expliquant qu'il était homosexuel. Contacté par L'Obs, le primat des Gaules n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet

    L'Express


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  • Charente-Maritime : une église profanée

    Une croix a été disposée tête en bas et la petite porte du tabernacle pliée en deux.

    L’église Saint-Etienne de Tonnay-Charente, tout près de Rochefort, en Charente-Maritime, a-t-elle été profanée ? Elle a, à coup sûr, été vandalisée samedi en fin d’après-midi !

    Selon le quotidien régional Sud-Ouest, le tabernacle, petite armoire ouvrage située au centre de l’autel, a été fracturé, des hosties répandues au sol et l’hostie pour l’adoration emportée, ainsi que le plateau sur lequel elle repose.

    Une rampe d’escalier en bois a été brisée. Et, selon les photos mises en ligne sur Facebook par le maire Eric Authiat, furieux, la croix du Christ, cousue sur un lé de satin vert, a été suspendue tête en bas à la chaire en bois.

    Selon France Bleu, la police s’est rendue sur place pour faire des constatations. L’enquête n’écarte pour le moment aucune hypothèse. « Cette profanation abjecte est une blessure et une humiliation douloureuses pour l’ensemble des catholiques du diocèse », accuse Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes.

    Une messe « de réparation » se tiendra à Tonnay jeudi soir à 18 heures, célébrée par le vicaire général du diocèse.

    Le Parisien

    Pas grave, ce n'est qu'une église !!!

    D'autres détails importants :

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/charente-maritime-profanation-a-l-eglise-de-tonnay-charente-1573468857


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  • Marche contre l'islamophobie: Blanquer dénonce une initiative "lamentable" et "contre la laïcité"

    Invité de l'émission Les 4 vérités sur France 2, le ministre de l'Éducation nationale a voulu réaffirmer la liberté de chacun de critiquer une religion, et a accusé les signataires de la tribune parue dans Libération de vouloir "lutter contre la laïcité".

    Les signataires de l'appel à marcher contre l'islamophobie dimanche 10 novembre sont-ils en lutte, par là même, contre la laïcité? C'est ce dont semble convaincu Jean-Michel Blanquer, qui juge "lamentable" l'initiative, ainsi que le contenu de la tribune publiée dans Libération. Y sont qualifiées implicitement de "lois liberticides" celles proscrivant le port de signes religieux dans les établissements publics ou la dissimulation du visage dans l'espace public.

    "On le voit très bien, c'est une façon de lutter contre la laïcité en utilisant des arguments qui ne valent pas", a déclaré le ministre de l'Éducation nationale ce jeudi matin sur France 2. L'intéressé réfute par ailleurs la pertinence du terme "islamophobie", "dérangeant parce qu'il mélange les choses". 

    "Il peut y avoir du racisme, ça, ça existe. Mais (...) chacun est libre d'adhérer à une religion, de la critiquer, c'est justement ça aussi la laïcité", estime l'ancien recteur de l'académie de Créteil.

    Son point de vue rejoint celui de certains signataires de la tribune comme Jean-Luc Mélenchon ou Adrien Quatennens. Le texte a d'ailleurs semé le trouble au sein de la gauche, plus particulièrement du côté de La France insoumise, dont plusieurs dirigeants ont pris leur distance avec le rassemblement prévu dimanche. 

    "La République doit être à l'offensive"

    Jean-Michel Blanquer parle en connaissance de cause. Vigoureusement critiqué par la gauche (y compris celle de La République en marche) pour avoir déclaré que la port du voile n'était "pas souhaitable" dans notre société, le ministre a maintenu sa position. De quoi lui valoir, dit-il, de nombreuses menaces, en particulier sur les réseaux sociaux.

    "Vous avez le droit de parler de ces sujets sans être immédiatement taxé de phobie. Que ce soit de cette religion ou d'une autre, d'ailleurs; il ne faut pas se focaliser uniquement sur l'islam."

    Qualifiant la laïcité de "socle extrêmement précieux" de la société française, "qui permet d'exercer notre liberté de conscience, (...) de faire ce que l'on veut, sans pression d'autrui", le locataire de la rue de Grenelle se dit soutenu, sur ce sujet, par une "grande majorité des musulmans républicains de France". 

    "Il y a une petite minorité qui essaye de faire pression, sur des gens comme moi d'ailleurs (...) Vous êtes menacé, vous êtes attaqué, dès que vous défendez la laïcité aujourd'hui en France, c'est très grave. (...) La République doit être à l'offensive (...) et ne pas se laisser faire, parce qu'il y a des gens qui pratiquent l'intimidation", a dénoncé Jean-Michel Blanquer.

    BFM.TV


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  • Le jeune homme soupçonné du meurtre d'un prêtre retrouvé mort lundi à son domicile d'une commune de l'Oise a été hospitalisé "sous contrainte" mardi, son attitude laissant "supposer d’importants problèmes mentaux", a annoncé le parquet de Beauvais. Agé de 19 ans, ce suspect avait été interpellé lundi au volant du véhicule du prêtre Roger Matassoli par la gendarmerie de Beaumont-sur-Oise (Val d'Oise), puis placé en garde à vue pour des faits initialement de conduite sans permis et de rébellion, selon le communiqué du procureur de Beauvais Florent Boura.

    Le père du jeune homme, informé par les autorités que son fils conduisait le véhicule du prêtre de 90 ans, s'était alors rendu au domicile de ce dernier, à Ronquerolles, un hameau de la commune d'Agnetz, dans l'Oise. Ayant aperçu par la fenêtre du logement le corps sans vie de la victime, il avait alors alerté les gendarmes de Clermont (Oise). Une enquête de flagrance pour homicide volontaire a ainsi été ouverte, et dans ce cadre la brigade de recherches de Clermont et de la section de recherches d’Amiens ont repris à leur compte la garde à vue du jeune homme.

    L'autopsie réalisé mardi a conclu "à un décès par asphyxie"

    Mais "ils ne sont toutefois pas parvenus à entendre le mis en cause dont l’attitude laissait supposer d’importants problèmes mentaux", a précisé M. Boura. "Un examen psychiatrique a effectivement conduit à devoir lever la garde à vue de l'intéressé dans la nuit vers 01H00 pour procéder à son hospitalisation sous contrainte". L'autopsie réalisé mardi a conclu "à un décès par asphyxie et à la présence de traces de coups portés à l’abdomen, au crâne et au visage", a fait savoir le procureur. Des examens complémentaires doivent encore être menés pour préciser les causes du décès. L’enquête se poursuit également pour déterminer "l’éventuelle responsabilité du suspect", a souligné Florent Boura.

    Dans la matinée mardi, Mgr Jacques Benoît-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, avait adressé un communiqué à la suite de la mort du père Matassoli. "Nous pensons à sa famille et prions pour lui", avait-il affirmé.

    Dans la soirée, il a publié un nouveau communiqué, après que la presse locale eut "fait écho d’une plainte à l’encontre de l’abbé Roger Matassoli pour des comportements inappropriés sur mineur, commis il y a plusieurs dizaines d’années". "Depuis 2009, l’abbé Matassoli n’a plus de charges paroissiales. Ayant entendu une victime, j’ai pris à l’encontre du P. Matassoli, des mesures l’éloignant de l’exercice public du ministère", a-t-il ajouté. "Après le dépôt d’une plainte au civil, émanant d’une nouvelle victime, une procédure canonique a été engagée qui a permis d’entendre les victimes connues. Le P. Matassoli a été alors interdit de tout ministère, même privé", a-t-il poursuivi, en "demandant pardon" aux "victimes".

    Paris Match

    Peut-être un rapport entre ce crime et la pédophilie du curé ?

    Un curé pédophile mort, pas une grosse perte !


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  • Environ 200 victimes de pédophilie au sein de l'Église catholique ont déjà été identifiées comme pouvant bénéficier de cette "allocation", même si les faits sont prescrits. Mais il pourrait y en avoir davantage.

    Un "geste de reconnaissance financière" sera prochainement attribué à toutes les victimes de pédophilie au sein de l'Église catholique, a confirmé à franceinfo le porte-parole de la conférence des évêques de France, Thierry Magnin. "La décision de principe est actée", a-t-il assuré à franceinfo, en précisant que les modalités de cette "allocation" seront soumises samedi 9 novembre au vote des évêques de France lors de leur assemblée plénière à Lourdes (Hautes-Pyrénées).

     Une "somme forfaitaire"

    Ce geste financier, nommé "allocation de reconnaissance de la souffrance des victimes", prévoit un dispositif à destination de l'ensemble des victimes, qu'elles aient été indemnisées au terme d'une procédure judiciaire, ou non. Elle concernera également celles pour qui les faits sont prescrits, a confié Thierry Magnin : "Nous pensons que cette allocation est pour tous", a-t-il souligné.

    Le montant de ce "geste financier", qui se comptera en milliers d'euros, sera forfaitaire, précise le porte-parole de la conférence des évêques de France : "Il y a des gens qui souffrent beaucoup plus que d'autres de faits qui paraissent moins graves. Donc nous ne sommes pas en train de faire des graduations dans la souffrance."

    Des personnes ont souffert. C'est une reconnaissance, une forme de manifestation de la solidarité que nous devons vivre avec elles.

    Thierry Magnin, porte-parole de la conférence des évêques de France

    à franceinfo

     "Une reconnaissance financière" financée par un appel aux dons

    Environ 200 victimes pouvant prétendre à cette "allocation" ont déjà été identifiées. Il devrait néanmoins y en avoir davantage, car plus de 2 000 témoignages ont été recueillis par la commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église. Le financement de ce "geste de reconnaissance financière" se fera par un appel aux dons. "Il y aura un fonds spécifique", a assuré Thierry Magnin. "Nous ne prendrons pas d'argent sur les associations diocésaines, d'ailleurs juridiquement et fiscalement ce n'est pas possible". Les ecclésiastiques coupables d'actes pédophiles pourront donc aussi y contribuer. Les premiers versements sont attendus "dans le courant de l'année 2020".

    franceinfo


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  • La cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie attaquée à la voiture-bélier, le trésor dérobé

    Un groupe de malfaiteurs s’en est pris dans la nuit de dimanche à ce lundi à la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. Europe 1 explique que les faits se sont produits vers 3 heures avec une voiture-bélier.

    Les individus, encagoulés, ont utilisé un tronc d’arbre attaché sur un véhicule. Ils ont ensuite pillé une partie du trésor de l’édifice, classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture).

    Des riverains ont prévenu les gendarmes. Rapidement sur les lieux, ces derniers ont mis en fuite les voleurs, qui ont abandonné un véhicule.

    « Une valeur inestimable »

    Interrogé par France bleu Béarn, le maire Hervé Lucbéreilh déclare que «la valeur de ce trésor est inestimable». Toute l’orfèvrerie a été pillée. Les pilleurs ont scié les grilles de protection.

    Comme le montre cette photo de «La République des Pyrénées», une porte en bois moyenâgeuse située sur un des côtés de la cathédrale a été enfoncée lors de l’attaque.

    Des relevés ont déjà été effectués par la gendarmerie scientifique. Franceinfo précise que des caméras sont installées sur le parvis. La brigade territoriale de la gendarmerie est en charge de l’enquête.

    Le Parisien


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  • Près d'une centaine de tombes profanées à Cognac : "C'est vraiment choquant, un irrespect de la mort"

    Consternation à Cognac, en Charente, après la profanation de près d'une centaine de tombes dans un cimetière catholique.

    Ça s'est passé dans la nuit de mardi à mercredi, dans le cimetière du Breuil, à quelques jours de la Toussaint, et ce alors que de nombreux fidèles, croyants ou non, viennent fleurir les tombes de leurs proches disparus. Le parquet vient d'ouvrir une enquête pour vandalisme. Interrogé samedi sur Europe 1, Monseigneur Hervé Gosselin, l'évêque d'Angoulême, se dit profondément choqué. Samedi après-midi à 15h, en ce jour des Défunts, il se rendra dans le cimetière profané pour un temps de prière.

    "J'irai avec un prêtre de la paroisse, pour organiser un temps de prières. On bénira les tombes, comme une sorte de réparation un peu spirituelle", explique-t-il au micro d'Europe 1. Des objets de culte ont été arrachés, des croix retournées, des ornements saccagés...  Les symboles chrétiens du cimetière ont été particulièrement visés. Pour Hervé Gosselin, ce qu'il s'est passé cette semaine n'est pas anodin.

    "Une forme de vandalisme, de barbarie"

    "C'est vraiment choquant, c'est une agression forte, un irrespect de la mort, des morts. On ne peut pas parler d'un accident, il y a une volonté de casser, de détruire, des symboles chrétiens", déplore-t-il. Et d'enchaîner : "C'est un lieu où l'on respecte les morts. Quand la mort n'est pas respectée, c'est quand même un signe grave, une forme de vandalisme, de barbarie, même si le mot est peut-être un peu fort. Je crois que c'est quand même grave, le signe qui est donné".

    Selon le Charente Libre, un jeune homme de 19 ans a par ailleurs été arrêté vendredi soir dans le cadre de l'enquête. Il a reconnu les faits, et "présenterait un profil sataniste", décliné notamment à travers les réseaux sociaux.

    Europe 1


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  • CHANTOUVIVEAVIE : BONJOUR - 01 11 2019

     

    Bonne journée


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  • Ce que l'on sait de l'attaque qui a fait deux blessés devant une mosquée de Bayonne

    LIEN de l'article trop compliqué à copier :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/faits-divers/ce-que-lon-sait-de-lattaque-qui-a-fait-deux-bless%c3%a9s-devant-une-mosqu%c3%a9e-de-bayonne/ar-AAJubCg?li=AAHP62w&ocid=PerDHP

     

    Mon avis :

    Je suis d'accord que ce qu'a fait ce petit vieux est abject, intolérable, déplorable, nul !

    Mais que l'on en parle autant, que cela tourne en boucle depuis ce matin sur Franceinfo, il y a des limites !

    C'est devenu l'unique sujet des journaux sur internet !

    Pourquoi ne parle t-on jamais de toutes les églises vandalisées ???

    Est-ce qu'une mosquée a plus de valeur qu'une église en France maintenant ?

    Et puis, un truc écoeurant, on dit presque que c'est de la faute de Marine !!!

    On comprend que les journaux soutenant le petit psychopathe font tout pour faire du tort au RN !


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  • Huit Français sur dix sont inquiets pour la laïcité, selon un sondage

    La laïcité est menacée. C'est le constat que dressent huit Français sur dix interrogés par un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, montrant, ainsi, une inquiétude partagée quelle que soit l'appartenance politique.

     

    D'après cette étude, 78% des personnes interrogées pensent que la laïcité est menacée ("tout à fait" pour 35%, "plutôt" pour 43%), contre 22% d'un avis contraire. Si la proportion est semblable à celle enregistrée en novembre 2015, elle a nettement augmenté en près de 15 ans. A la même question posée en 2005, seuls six Français sur dix (58%) votaient en ce sens. L'inquiétude pour la laïcité est majoritaire quelle que soit la préférence partisane. Les sondés se déclarant proches du RN sont les plus inquiets (91%), devant les proches de LR (85%), ceux de LREM (79%), ceux de LFI (68%) et ceux du PS (64%).

    Les sondés sont également 80% (contre 20% d'un avis contraire) à penser que "la question de la laïcité se pose aujourd'hui différemment en France s'agissant de la religion musulmane". Ils sont encore 61% à penser que "l'islam est incompatible avec les valeurs de la société française". A noter que ces deux questions ne sont pas posées dans le sondage concernant les autres religions.

    Les proches du PS et du RN les plus préoccupés par la laïcité

    Interrogés sur les forces politiques les plus à même de lutter contre l'islamisme en France, les sondés citent en premier lieu le RN (37%), puis le gouvernement et la majorité LREM (20%), LR (15%), LFI (13%), EELV (9%) et le PS (6%).

    Les Français interrogés sont très majoritairement favorables à l'interdiction des prières de rue (82%), et à l'interdiction du port de signes religieux (croix, voie, kippa, ...) pour les usagers des services publics (75%), les accompagnants de sorties scolaires (73%), et les salariés du secteur privé (72%). Ils sont en revanche favorables en majorité aux menus de substitution sans porc dans les cantines scolaires (61%).

    La "défense de la laïcité" est jugée "tout à fait prioritaire" par 39% des sondés, loin derrière la santé (premier domaine cité, avec 82%), mais aussi la lutte contre le chômage, le pouvoir d'achat, la lutte contre la délinquance, la protection de l'environnement et la lutte contre l'islamisme. Dans le détail, les sondés les plus préoccupés par la laïcité sont ceux qui sont proches du PS (50%) et ceux qui sont proches du RN (48%).

    L'Express


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  • À Grenoble, l’incendie d’une église en janvier était d’origine criminelle

    Le procureur de la République de Grenoble a annoncé mardi 8 octobre la nature criminelle de l’incendie qui a ravagé l’église Saint-Jacques, en janvier dernier.
    L’évêque de Grenoble-Vienne, Mgr Guy de Kerimel, dénonce un « attentat » et promet de reconstruire l’édifice.

    Une enquête pour incendie volontaire a été ouverte par le parquet de Grenoble, près de dix mois après la destruction par les flammes de l’église Saint-Jacques, dans la nuit du 16 au 17 janvier. Dans un premier temps, l’enquête avait conclu à un incendie accidentel, provoqué par un défaut électrique dans la charpente de cet édifice des années 1950, situé rue de Chamrousse, à Grenoble. Le 22 janvier, un groupe relevant de la mouvance anarchiste avait pourtant revendiqué l’acte. La découverte récente de traces de carburant dans les prélèvements a conduit à la requalification des faits.

    Une église de Grenoble détruite par un incendie

    L’évêque de Grenoble-Vienne a dénoncé une « une atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de culte, et à la qualité du vivre-ensemble » dans un communiqué publié mardi 8 octobre. « Cet attentat semble s’inscrire dans une vague d’incendies criminels qui visent des lieux symboliques dans l’agglomération grenobloise », a indiqué Mgr Guy de Kerimel. En effet, le procédé serait identique à celui qui a provoqué l’incendie de la salle du conseil municipal de l’hôtel de ville de Grenoble, le lundi 30 septembre. D’autres incendies ont ciblé ces dernières années la gendarmerie de la ville ou la société Enedis, deux actes revendiqués à l’époque par les cercles anarcho-libertaires.

    « Nous avons décidé de rester sur place »

    En prenant connaissance de l’évolution de l’enquête, le père Mariusz Sliwa a été replongé dans la nuit de janvier. « Je me vois encore à ma fenêtre cette nuit-là, les flammes ravageant l’église et menaçant le presbytère, où je vis », confie le curé de la paroisse Sainte-Famille, joint mardi 8 octobre par La Croix. Le curé craignait d’apprendre une telle nouvelle. « En janvier, les enquêteurs n’étaient pas certains à 100 % de leurs conclusions », poursuit-il. Lui non plus, qui veillait avec l’équipe paroissiale à la sécurité de l’édifice, en éteignant soigneusement les lumières de la crèche, toujours dressée dans l’église, à côté d’un sapin.

    Depuis, la communauté locale n’a que peu dérogé à ses habitudes. La messe est célébrée dans une salle de la maison paroissiale pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes. « Nous avons décidé de rester sur place, pour témoigner de notre souhait de ne pas céder », dit le père Mariusz Sliwa. Les décombres de l’incendie ont été conservés pour les besoins de l’enquête jusqu’au mois de mai. « L’église sera reconstruite », a répété mardi 8 octobre l’évêque de Grenoble-Vienne.

    LA CROIX  le 09 10 2019

    •  Sûrement un chrétien déséquilibré !!!            

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