• CHANTOUVIVELAVIE : JOYEUX NOËL


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  • Très intéressant !


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  • La Fondation de l'Islam de France officiellement lancée par son président Jean-Pierre ChevènementLa Fondation de l'Islam de France officiellement lancée par son président Jean-Pierre Chevènement

    La Fondation de l'islam de France, qui doit contribuer à mieux faire connaître la religion et la civilisation musulmanes, a été officiellement lancée aujourd'hui avec la tenue de son premier conseil d'administration (CA), a annoncé le ministère de l'Intérieur.

    Le premier CA de cette fondation reconnue d'utilité publique s'est réuni à l'Assemblée nationale autour de son président, l'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, a indiqué la Place Beauvau dans un communiqué. Ses statuts avaient été approuvés dans un décret paru au Journal officiel mardi, jour de la nomination à Matignon de Bernard Cazeneuve, remplacé à Beauvau par Bruno Le Roux.

    La nouvelle structure succède à la Fondation des oeuvres de l'islam de France, créée en 2005 mais qui n'a jamais fonctionné en raison de dissensions liées à la rivalité des grandes fédérations musulmanes.

    Dans un pays frappé par les attentats djihadistes, qui ont électrisé les débats sur la place de la deuxième religion française (4 à 5 millions de fidèles), "cette nouvelle fondation contribuera à faire émerger un islam de France pleinement inséré dans la République et à lui donner une visibilité accrue auprès du grand public", espère l'Intérieur. 

    "Dans cet objectif, la Fondation de l'islam de France est appelée à soutenir des projets à caractère culturel, social ou éducatif", notamment la "recherche universitaire en islamologie" et la "formation profane des imams", précise-t-on de même source.

    Au CA de cette structure figurent, au titre des "personnalités qualifiées", l'écrivain Tahar Ben Jelloun, le théologien réformateur Ghaleb Bencheikh, le recteur de la grande mosquée de Lyon Kamel Kabtane et la cadre supérieure d'entreprise Najoua Arduini-Elatfani. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, en est membre de droit.

    La SNCF, le groupe Aéroports de Paris et le bailleur social SNI comptent parmi les membres fondateurs de la fondation. Ils entendent mettre à son service "leur expérience de grandes entreprises fortement impliquées dans la vie économique et sociale" et engagées "en faveur du dialogue des cultures", selon le ministère. Le capital de la Fondation des oeuvres de l'islam - près d'un million d'euros dotés par l'industriel Serge Dassault - a été transféré à la nouvelle structure, qui devrait pouvoir s'appuyer à moyen terme sur plusieurs millions d'euros pour financer ses projets.

    Plusieurs sites


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  • Une mosquée salafiste conteste au Conseil d'Etat sa fermeture

     

    Le préfet des Yvelines accuse la mosquée d'Ecquevilly d'appeler «à la discrimination et à la haine, voire à la violence». L'association gérant le lieu dénonce un amalgame entre salafisme et djihadisme.

    La mosquée d'Ecquevilly conteste lundi devant le Conseil d'Etat sa fermeture décidée par le préfet des Yvelines, qui l'accuse d'appeler «à la discrimination et à la haine, voire à la violence».

    Le 2 novembre, la préfecture avait ordonné la fermeture jusqu'à la fin de l'état d'urgence de cette salle de prière d'Ecquevilly, 4000 habitants, proche des Mureaux dont les cités sont minées par des affaires d'islamisme radical. En cause, non pas des liens directs avec les filières djihadistes, mais la teneur des discours de son populaire imam, Youssef B.

    La mosquée est «un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence à l'encontre des femmes, des juifs et des chrétiens», et l'imam «a légitimé dans un prêche» du 20 novembre 2015 les attentats parisiens, écrit le préfet dans son arrêté. La menace terroriste, souligne-t-il, implique «des individus de plus en plus jeunes dont le trait commun est de fréquenter assidûment des mosquées salafistes».

    Le 17 novembre, le tribunal administratif de Versailles, saisi au nom de la liberté de culte par l'Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, avait confirmé sa fermeture. Ses avocats avaient annoncé ce recours devant le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative, examiné lundi à 17h00. «On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d'islam en France au seul motif qu'elles ne répondraient pas à tous les canons de l'islam républicain», avaient dit mi-novembre à l'AFP Mes Vincent Brengarth et William Bourdon, dénonçant un amalgame entre salafisme et djihadisme.

    Dans Le Monde, l'imam de cette mosquée, Youssef B., dénonce une «guet-apens d'Etat» et conteste tout appel au terrorisme. Le journal rappelle que les prêches de cet homme de 38 ans attirent les vendredis des individus de toute l'Ile-de-France ou de province.

     

    «Message insidieux, subliminal»

     

    Le tribunal administratif, pour confirmer la fermeture, s'était appuyé sur une note blanche produite par la préfecture. Cette note «précise et circonstanciée», soulignait le juge des référés, attribue à l'imam plusieurs propos litigieux relatifs à l'islam ou aux femmes, «incitatifs à la haine, à la discrimination, au non-respect des lois de la République et à la violence». De même pour des ouvrages disponibles dans la bibliothèque.

    Ces discours ont «déjà des effets négatifs sur la cohésion sociale à Ecquevilly en raison d'une pression religieuse s'exerçant notamment sur les femmes ‘insuffisamment' ou non voilées et rejaillissant sur les relations entre les enfants», poursuivait le magistrat.

    A l'audience, la représentante du ministère de l'Intérieur avait décrit «un message insidieux, subliminal, qui instille l'idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables», derrière une «vitrine propre», qui condamne le terrorisme. «Aucun» élément n'étaye les accusations, avait rétorqué Me Brengarth, «c'est simplement une affirmation d'autorité».

    Dans sa requête, l'association rappelle que la mosquée, qui se revendique du salafisme quiétiste (ordinaire) et non du salafisme «révolutionnaire» qui «constitue la mouvance djihadiste», est «apolitique et pacifique». Elle répète avoir «toujours condamné» le terrorisme et la violence. «Aucun» de ses fidèles, assure-t-elle, n'est à sa connaissance mis en cause dans un dossier terroriste ni assigné à résidence.

    Une vingtaine de mosquées et salles de prières présumées radicalisées ont été fermées depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre 2015. La France compte quelque 120 mosquées et salles de prière salafistes ou sous influence du salafisme, courant fondamentaliste sunnite.

    Le Figaro


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  • Haute-Savoie: la justice ordonne le retrait d'une statue de la Vierge d'un parc

    Cette décision fait suite à une première injonction similaire rendue en janvier 2015 au nom du principe de laïcité. La statue avait été financée grâce au budget communal et installée en août 2011 sans débat préalable devant le conseil municipal.

    Elle doit sortit du domaine public. Le tribunal administratif de Grenoble a pour la seconde fois sommé la petite commune de Publier, en Haute-Savoie, de déplacer une statue de la Vierge installée depuis 2011 dans un parc communal, a-t-on appris samedi auprès du maire de la commune.

    Une décision qui fait suite à une première injonction similaire du tribunal administratif, rendue en janvier 2015 au nom du principe de laïcité, mais qui n'a jamais été exécutée par la municipalité.

    Trois mois pour exécuter le jugement

    Dans son jugement, rendu le 24 novembre dernier, le tribunal enjoint une nouvelle fois le maire sans étiquette de Publier, Gaston Lacroix, à "retirer du domaine public communal la statue de la Vierge portant l'inscription 'Notre dame du Léman veille sur tes enfants'".

    La commune a désormais trois mois pour exécuter le jugement, sous peine de devoir s'affranchir d'une "astreinte de 100 euros par jour", ajoute le tribunal, confirmant une information du Dauphiné Libéré. "Je ne suis pas sourd aux décisions du tribunal administratif. Depuis 5 ans, je n'ai simplement jamais reçu aucune injonction des services de l'État", se défend Gaston Lacroix. "Je suis un élu républicain, garant de la laïcité. On va trouver un terrain privé", ajoute l'élu.

    Une statue érigée pour 24 000 euros

    Installée en août 2011 sans débat préalable devant le conseil municipal, cette statue financée grâce au budget communal avait provoqué un tollé du côté des habitants. Cette décision, jugée "contraire aux principes de laïcité", avait poussé l'un d'eux, puis une association de militants prônant la libre-pensée, à porter l'affaire en justice.

    Face à la controverse, le maire de Publier avait décidé de retirer sa délibération et de vendre la statue, érigée pour 24 000 euros, à une association culturelle religieuse, qui l'a acquise après à un appel à dons.

    Dans un second temps, Gaston Lacroix avait pris une délibération pour céder à cette association la parcelle de terrain de 36m2 où est installée la statue, afin qu'elle ne se situe plus sur le domaine public. Mais cette décision avait été retoquée par le tribunal administratif de Grenoble.

    L'Express


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  • Ils promettaient à des migrants de passer en Angleterre. Cinq personnes ont été arrêtées et mises en examen, comme le révèle France Bleu, soupçonnés d'avoir mis en place un réseau de passeurs clandestins entre l'Albanie et Roscoff (Finistère)

    Ces cinq hommes, des Français et des Albanais, récupéraient les migrants en Albanie. Contre la somme de 6000 euros, ils les embarquaient vers la Bretagne dans des voitures «d'apparence anodine, le tout dans le flux de circulation qui embarque à Roscoff».

    Toujours selon France Bleu, entre quinze et vingt gendarmes sont mobilisés sur le port de Roscoff au quotidien, en plus des douaniers et des agents de sécurité. Si la Jungle de Calais a été démantelée fin octobre et que de nombreux habitants de ce camp de fortune ont été répartis dans des centres d'accueil, certains n'ont pas oublié leur rêve d'AngleterreL

    Le Parisien


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Manifestation de fidèles musulmans contre la fermeture d'une mosquée à Clichy

    Quelque 800 personnes ont manifesté ce samedi devant la mairie de la commune des Hauts-de-Seine contre la fermeture du lieu de culte musulman.

    Des fidèles protestent contre la transformation de leur mosquée en médiathèque. Jusqu'à 800 personnes selon la police, plus de 1000 selon les organisateurs, ont manifesté ce samedi devant la mairie de Clichy, dans les Hauts-de-Seine, contre la fermeture du lieu de culte musulman décidée par la municipalité, qui souhaite reconvertir l'espace.

    "Un lieu digne pour les 20 000 musulmans de Clichy"

    La manifestation, qui s'est déroulée "dans le calme" selon une source policière, était organisée par l'Union des associations musulmanes de Clichy (UAMC). "On n'est pas contre le maire, on n'est pas contre la médiathèque, on demande seulement un lieu digne pour les 20 000 musulmans de Clichy", a expliqué Hamid Kazed, président de l'UAMC.

    Cette salle polyvalente, située rue Estienne-d'Orves, en plein centre-ville, avait été réaménagée en lieu cultuel par le précédent maire PS Gilles Catoire en 2013 et avait été louée sous un "bail précaire" à l'UAMC, qui comptait ensuite "négocier pour acheter", selon son président.

    Une décision du nouveau maire LR

    A l'échéance du bail, le nouveau maire du parti Les Républicains (LR) Rémi Muzeau, élu en 2015, a décidé de transformer le lieu en médiathèque, tout en proposant un nouveau lieu de prière, mais qui ne convient pas à l'UAMC. "La salle fait 350m2. Ce n'est pas assez pour les 3000 fidèles réguliers d'Estienne-d'Orves", a commenté Hamid Kazed.

    Sollicité, le maire de Clichy n'était pas joignable dans l'immédiat. Contacté lors d'une précédente manifestation en mai, Rémi Muzeau avait souligné que le lieu, doté d'un parking et desservi par des transports publics, était d'une capacité suffisante.

    Une décision d'expulsion validée par le Conseil d'Etat

    Début novembre, le Conseil d'Etat a décidé de ne pas annuler la décision d'expulsion prononcée en référé le 10 août par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, ouvrant la voie à une libération prochaine des lieux, toujours occupés par l'UAMC.

    "Une procédure au fond est toujours à l'instruction depuis avril au tribunal administratif de Cergy-Pontoise", a indiqué l'avocat de l'UAMC, Moundji Maoui, qui compte également "faire valoir les arguments" de l'association lors d'une nouvelle audience le 8 décembre, toujours à Cergy-Pontoise.

    L'Express

    Qui va gagner ? je pense les musulmans !


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  • Au début de l’année 2015, le petit village égyptien d’Al-Our a été attaqué par Daesh et plusieurs de ses habitants ont été tués pour la seule raison qu’ils étaient chrétiens


    Aujourd’hui leurs familles cherchent le réconfort dans la religion et la communauté des villageois honore ses victimes en tant que martyrs. Chrétiens et musulmans pleurent la perte de leurs voisins ou proches et condamnent les meurtres. Les rescapés, quant à eux, sont partagés entre le sentiment de culpabilité, parce qu’ils ont survécu, et l’admiration pour le courage de ceux qui ont été tués. Mais malgré la peine que ressentent les villageois, ils éprouvent de la fierté pour la façon dont les martyrs ont affronté la mort.

    RT


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  • KenyaDans la région musulmane de Wajir, les femmes reçoivent pour la première fois un cours sur la contraception.

    Sous leurs hijab colorés, les femmes sont comme hypnotisées, échangent quelques regards intrigués et répriment des rires gênés. «Vous êtes sûre que c'est halal ?», ose timidement l'une d'elles, rompant le silence d'une assemblée pendue aux lèvres d'une enseignante de l'islam venue partager ses lumières.

    C'est qu'on n'a pas l'habitude de voir des pilules contraceptives, des préservatifs ou des stérilets dans les étendues arides du nord-est du Kenya. Cette région musulmane semi-désertique, peuplée de Kényans d'ethnie somali souvent nomades et vivant principalement de l'élevage, est historiquement marginalisée par le gouvernement et sous-développée.

    Selon une étude de l'ONG Save the Children, 2% seulement de la population du comté de Wajir utilise des moyens de contraception - contre une moyenne nationale de 58% - principalement car «les méthodes modernes de contraception sont perçues comme une violation des principes islamiques».

    «La religion musulmane permet l'usage de ces méthodes dans certaines circonstances, avant tout si la santé du bébé et de la mère sont au coeur de la réflexion», explique pourtant l'enseignante, Deka Ibrahim, à une quarantaine de femmes assises sur le béton poussiéreux d'une pièce sombre et délabrée de la minuscule maternité du village.

    Le poids des traditions

    Dans l'assistance, qui compte plusieurs mineures mariées ayant déjà enfanté, une femme nourrit son bébé au sein. D'autres retroussent machinalement les manches de leurs austères tenues, laissant poindre de fins tatouages au henné ou des bracelets imitation diamant.

    La méthode contraceptive utilisée ne peut avoir d'effet permanent (comme la ligature des trompes), l'accord de l'époux est indispensable et l'avortement est proscrit, détaille l'oratrice exprimant une vision de l'islam, avant qu'une infirmière n'explique le fonctionnement des pilules, implants hormonaux ou préservatifs.

    Halima, 16 ans, mère d'une fille de 9 mois, écoute religieusement. «Je souhaite avoir d'autres enfants, mais pas maintenant», confie à l'AFP cette timide adolescente. «J'espère en avoir une fois que mon enfant aura grandi et une fois que je serai sûre qu'il est en bonne santé».

    Car dans cette maternité se joue une question aussi brûlante que le soleil martyrisant à l'extérieur le sol ocre sablonneux parsemé de buissons asséchés et d'acacias: celle des traditions qui, en plus de discriminer les femmes, peuvent mettre en danger leur santé et celle de leurs enfants.

    Grossesses précoces

    Dans le nord-est du Kenya, plus de quatre femmes sur dix sont mariées avant 18 ans - le double de la moyenne nationale - avec à la clef des grossesses précoces parfois difficiles, d'autant que la quasi totalité des accouchements se déroulent à demeure et non en clinique.

    Et chaque femme donne en moyenne naissance à huit enfants, une grande famille étant dans la culture somali un symbole de richesse.

    «Lorsqu'une adolescente est enceinte ou qu'une femme n'espace pas assez ses grossesses, les risques de complications sont importants, aussi bien pour la mère que pour l'enfant», assure Sulekha Mohamed, une responsable locale de Save the Children, rappelant que 98% des femmes de la région sont excisées, autre facteur de risque sanitaire.

    «Si vous êtes enceinte quatre mois après avoir accouché, votre corps n'a pas eu le temps de se rétablir», dit-elle.

    Selon une étude démographique officielle datant de 2014, le taux de mort périnatale des bébés est de 44 pour 1000 naissances dans l'est du pays, contre une moyenne nationale de 29 pour 1000.

    Citations du Coran

    Depuis 2014, en collaboration avec le gouvernement kényan et d'influents chefs religieux, Save the Children sensibilise à ces problèmes les hommes et femmes du comté de Wajir, difficile d'accès car miné par les attaques des islamistes somaliens radicaux shebab et des rivalités tribales.

    «Historiquement, dans notre culture, les gens ont plusieurs femmes et de nombreux enfants. L'idée du planning familial est perçue comme une idée étrangère, occidentale et visant à limiter leur nombre pour mieux les coloniser», raconte Abdiwahab Mursal, le cadi de Wajir, chef coutumier local en charge des questions de moeurs.

    Cet imam appelle toutefois à ne pas confondre «culture et religion». «Notre rôle, en tant que chefs religieux et personnes lettrées, c'est d'expliquer ce que l'islam permet ou pas».

    Citant le Coran et la jurisprudence islamique en matière de planning familial, M. Mursal instruit les chefs religieux du comté, hommes et femmes, qui vont ensuite dans les villages répandre ses paroles.

    Grossesses plus faciles

    A une échelle encore réduite, la méthode porte ses fruits: 3177 femmes ont débuté un planning familial au premier trimestre de 2016, contre 1382 un an plus tôt à la même période.

    Mère de quatre enfants à 28 ans, Safiya dit vouloir «plus d'enfants»: «c'est ce que ma religion me dicte», dit-elle. Mais après avoir compris que la contraception est autorisée par l'islam, elle espace désormais ses grossesses et se réjouit: «Avant, j'étais très malade et j'avais très mal durant les premiers mois de grossesse, mais ce n'est plus le cas maintenant».

    De retour à la maternité, Fatuma, 25 ans, s'allonge sur un lit. Après plusieurs semaines de réflexion, et ayant reçu la bénédiction de son mari, elle offre son bras à l'infirmière en vue de l'injection d'un implant contraceptif. «Comme ma religion accepte le planning familial, je vais l'utiliser pour le bien de ma santé», confie-t-elle.

    L'infirmière tire alors un rideau bleu et adresse un sourire bienveillant à l'auteur de ces lignes : «Ça, ça reste entre femmes».

    24 Heures.ch - (Créé: 14.11.2016, 10h13)

    Et oui, l'Islam veut que les femmes aient beaucoup d'enfants. Elles ne sont là que pour ça !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Italie : une femme en niqab condamnée à 30.000 euros d'amende

    © AFP / KARLHEINZ SCHINDLER ILLUSTRATION. Une femme portant un niqab sur un plateau de télévision, le 6 novembre 2016, en Allemagne.

    L'affaire est révélée par le quotidien local Messaggero Venetto. Une jeune femme, originaire d'Albanie, a été condamnée à une amende de 30.000 euros pour avoir refusé d'enlever son niqab, un voile intégral islamique. Les faits se sont produits lors d'un conseil communal de la jeunesse, le 17 octobre dernier, dans la ville de San Vito al Tagliamento, au nord-est de Venise. En découvrant la femme au visage voilé, le maire du village, Antonio Di Bisceglie, avait alors suspendu la session.

    Tout d'abord condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 600 euros d'amende, la quadragénaire avait fait appel... Mal lui en a pris : le montant de son amende a finalement été multiplié par 50, pour atteindre un peu plus de 30.000 euros !

    Loi datant des «années de plomb»

    Son avocat a annoncé vouloir s'opposer à ce jugement, arguant que sa cliente ne souhaitait qu'assister à une réunion à laquelle prenait part son fils, «sans aucune intention provocatrice, ni volonté de violer une règle de droit». Cette femme «ne veut pas se livrer à une croisade ou une guerre de religion, a-t-il ajouté. Elle n'a qu'un désir, celui d'être une maman et de prendre soin de ses enfants et de les protéger».

    L'Italie ne dispose pas de loi interdisant le port du voile islamique intégral. Cette condamnation répond en réalité à une loi issue des «années de plomb», cette vague de violence qui a secoué l'Italie entre la fin des années 1960 et le début des années 1980, explique le journal transalpin. Une loi qui interdit à quiconque dont l'identification est impossible de prendre part à une manifestation publique.

    Le Parisien


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Pakistan: Au moins 52 morts dans une explosion dans un sanctuaire

    Les secours attendent les blessés devant un hôpital de Karachi au Pakistan après l'attentat de Daesh dans un sanctuaire le 12 novembre 2016. - Fareed Khan/AP/SIPA

    Au moins 52 personnes ont été tuées ce samedi dans l’explosion d’une bombe pendant une cérémonie religieuse soufie au Baloutchistan (Pakistan), a annoncé le ministre de l’Intérieur de cette province méridionale du Pakistan en proie à des troubles récurrents.

    « Au moins 52 personnes ont été tuées et 105 blessées » dans un sanctuaire dédié à un saint du soufisme, branche mystique de l’islam considérée comme hérétique par certains groupes islamistes radicaux dont les talibans, a déclaré Sarfraz Bugti à l’AFP, disant ignorer si cette attaque revendiquée par le groupe Etat islamique était un attentat suicide.

    >> A lire aussi : VIDEO. Pakistan: Une attaque contre une école de police fait au moins 61 morts

    Une foule d’au moins 600 personnes étaient présentes

    La déflagration a eu lieu dans la foule. Jusqu’à 600 personnes étaient présentes, certaines venues de loin pour l’occasion, a expliqué à l’AFP un représentant officiel du Baloutchistan.

    Elles prenaient part à des danses religieuses, organisées juste avant le crépuscule, quand le drame est survenu sur ce lieu de pèlerinage situé dans une région montagneuse reculée du district de Khuzdar, à environ 760 kilomètres au sud de Quetta, la capitale provinciale, et que les équipes de secours avaient en conséquence du mal à atteindre.

    20 Minutes

    Pourquoi tuer des gens parce qu'ils ne croient pas comme vous ?

    Ce n'est donc pas une religion de paix, d'amour et de tolérance ,


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Un prêtre qualifie les séismes de «punition divine»

    Italie

    Le Vatican a réagi de manière cinglante après les déclarations d'un vieux théologien italien.

    Le prêtre italien avait qualifié les récents tremblements de terre survenus en Italie de «punition divine» liée aux unions homosexuelles: il s'est attiré les foudres du Vatican jugeant ses déclarations offensantes pour croyants et athées.

    Les médias italiens ont précisé samedi que le père Giovanni Cavalcoli, vieux théologien d'une faculté, connu pour ses positions extrêmes, s'était exprimé dimanche 30 octobre, jour du puissant séisme de 6,5 qui a frappé la région centrale de l'Ombrie.

    Les secousses sismiques constituent une «punition divine» pour «l'offense à la famille et à la dignité du mariage, en particulier à travers les unions civiles», a-t-il déclaré sur «Radio Maria», qui a dû quelque jours plus tard prendre ses distances avec le prêtre.

    Le Vatican a réagi vendredi soir de manière particulièrement cinglante, en jugeant que la notion d'un Dieu vengeur était «une vision païenne» remontant «à l'ère pré-chrétienne».

    «Les péchés de l'Homme»

    Les propos du prêtre sont «offensants pour les croyants et scandaleux pour les non-croyants», a fustigé l'archevêque italien Angelo Becciu, numéro deux de la Secrétairie d'Etat du Vatican (plus important «ministère» assistant le pape), selon des propos rapportés dans les médias.

    Demandant «pardon» aux victimes des tremblements de terre, il a rappelé qu'ils avaient «la solidarité et le soutien» du pape François.

    Pas de quoi ébranler le père Cavalcoli dans ses convictions: il a répété dans la foulée au micro d'une autre radio que les tremblements de terre était bien provoqués par «les pêchés de l'Homme». «Le Vatican? Qu'ils révisent leur catéchisme!».

    L'Italie, dernier grand pays d'Europe occidentale qui n'accordait aucun statut aux couples de même sexe - avec une forte opposition de l'Eglise catholique - a opté fin juillet pour l'union civile, distincte du mariage.

    24 Heures.ch


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Les fiançailles de deux enfants de 11 et 12 ans en Égypte indignent

    Ils sont fiancés. Omar et Gharam n'ont que 12 et 11 ans mais sont déjà promis l'un à l'autre.

    L'union de ces deux petits Égyptiens a été annoncée par le père du futur marié à l'occasion du mariage de son fils aîné. La photo du jeune couple a été reprise à de nombreuses reprises par des médias internationaux et sur les réseaux sociaux.

    Sur les images, la fillette apparaît grimée, avec diadème et robe bustier, et le petit garçon, en costume-cravate. Tous deux sont cousins et se connaissent depuis leur naissance.

    "Privée de l'égalité des chances à l'éducation"

    En Égypte, le mariage de personnes de moins de 18 ans est interdit. Mais la pratique perdure. Le Washington post rapporte que 17% des petites égyptiennes sont mariées avant leur majorité, selon l'Unicef.

    Reda Eldanbouki, à la tête du Centre des femmes, s'est insurgé contre une telle union, rapporte le site Auféminin, qu'il a qualifiée de "crime". Il a également déposé plainte, estimant que "cela ne ferait que conduire à un mariage précoce dans lequel la petite fille se verrait privée de l'égalité des chances à l'éducation et la croissance" et que cela "l'isolerait des sphères sociales".

    "Je ne vois pas en quoi cela est inapproprié"

    Le père du petit garçon s'est défendu dans une interview accordée au journal El Watan, estimant que la situation n'était en rien dérangeante et arguant que les deux enfants s'appréciaient mutuellement.

    "Je ne vois pas en quoi cela est inapproprié. Omar a toujours aimé Gharam. Il avait l'habitude de dire qu'il voulait se marier avec elle quand ils seraient grands, et ce, avant qu'un autre homme ne puisse lui demander sa main. Ce sont seulement des fiançailles, ils se marieront quand ils auront l'âge légal."

    BFM.TV


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  • CHANTOUVIVELVIE : Quatre mosquées fermées pour radicalisation en Île-de-France

    Quatre mosquées de la région parisienne soupçonnées de promouvoir l'islamisme radical ont été fermées ce mercredi par les autorités, a annoncé la place Beauvau.

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve "a fait procéder ce jour à la fermeture administrative de quatre mosquées", informent ses services dans un communiqué ce mercredi 2 novembre. Leur fermeture a été décidée sur "le fondement des dispositions de l'article 8 de la loi sur l'état d'urgence permettant la fermeture des lieux de culte au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou faisant l'apologie de tels actes", est-il précisé.

    Le 12 octobre, le ministre de l'Intérieur avait annoncé qu'une vingtaine de mosquées et de salles de prières présumées radicalisées avaient été fermées depuis la mise en vigueur de l'état d'urgence, instauré après les attentats du 13 novembre. Les fermetures décidées ce mercredi s'appliquent à des lieux de culte situés dans les départements des Yvelines, de la Seine-Saint-Denis ainsi que du Val-de-Marne, et "prennent effet immédiatement".

     

    Où sont les 4 lieux de culte ?

     

    Dans le Val-de-Marne, il s'agit de la mosquée Al-Islah située à Villiers-sur-Marne, où une école coranique clandestine avait été découverte fin août lors d'une perquisition, selon des informations de l'AFP et du "Parisien". Elle était connue des services de renseignements pour avoir été fréquentée, selon eux, par douze personnes condamnées en avril pour leur participation présumée à une filière djihadiste à destination de la Syrie.

    Dans les Yvelines, c'est la salle de prières d'Ecquevilly qui a été fermée. Il s'agit d'"un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence", selon l'arrêté du préfet des Yvelines.

    En Seine-Saint-Denis, il s'agit de la mosquée Al Rawda, à Stains, et d'un lieu de culte baptisé Masjid Al Fath, à Clichy-sous-Bois, selon la préfecture. Cette mosquée, qui accueillait entre 500 et 600 personnes pour la prière du vendredi, "compte parmi ses anciens fidèles de très nombreux individus djihadistes", est-il notamment écrit dans l'arrêté. Certains sont soupçonnés "d'être les instigateurs d'une tentative d'attentat terroriste sur le territoire français".

    Quant à la mosquée de Clichy-sous-Bois, les autorités considèrent qu'elle "reste fréquentée par de très nombreux individus en lien avec le djihad".

    "Sous couvert de but cultuel", les quatre lieux fermés mercredi "abritaient des réunions visant en réalité à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d'atteinte à la sécurité et à l'ordre publics", écrit le ministère de l'Intérieur.

    L'Obs.


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  • CHANTOUVIVELAVIE : il répudie sa femme parce qu'elle a partagé leur mariage sur Snapchat !

    En Arabie Saoudite, un mariage a duré 2 heures, juste parce qu'une mariée a partagé des photos de la cérémonie sur le réseau social, Snapchat !

    Dés qu'il a appris que sa femme avait envoyé ces souvenirs à des copines qui la suivent sur l'application, le marié a immédiatement demandé le divorce. Selon la presse saoudienne, cette clause du contrat de mariage était apparemment d'une importance extrême pour la famille de cet homme.

    Selon le frère de la mariée, "il y avait un accord prénuptial entre ma sœur et son fiancé qu'elle ne devrait pas utiliser des applications de médias sociaux tels que Snapchat, Instagram ou Twitter pour poster ou envoyer de photos". Et d'ajouter : "C'était inclus dans le contrat de mariage et obligatoire. Malheureusement, ma sœur n'a pas respecté l'engagement et utilisé Snapchat pour partager des photos de la cérémonie de mariage avec ses amies, entraînant la décision choquante par son mari d'annuler leur mariage et demander le divorce".

    Une folle histoire qui fait écho à une autre affaire méidatisée dans un pays où 50% des divorces sont contractés par des jeunes mariés. Plus tôt dans l'année, un homme a demandé le divorce parce que sa femme préférait envoyer des textos que consommer leur union pendant leur nuit de noces..

    Public buzz

    Où est l'amour dans ces mariages ?


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Islamisme radical: Une association d'aide aux détenus musulmans dans le viseur de l'Etat

    Sanabil dans le viseur des autorités. Une procédure de dissolution a été lancée à l’encontre de cette association d’aide aux détenus musulmans et à leurs familles, pour ses liens présumés avec l’islamisme radical, ont indiqué vendredi des sources au sein des services de renseignement, confirmant une information du Parisien.

    >> A lire aussi : Les unités dédiées aux détenus radicalisés vont disparaître

    Le nom de cette association, créée en 2010 et basée en Seine-et-Marne, est apparu dans « de nombreux dossiers terroristes », a-t-on appris de mêmes sources. Son président, assigné à résidence depuis le 23 novembre 2015, est une « figure historique de la mouvance djihadiste française », selon Le Parisien

    Kouachi, Coulibaly et Amimour

    D'après le quotidien, cet informaticien de Torcy (Seine-et-Marne) a lié amitié avec les frères Clain, devenus depuis des figures de Daesh en Syrie. Il a aussi été administrateur d'Ansar al-Haqq, un forum Internet francophone promouvant le djihad fréquenté par Djamel Beghal, l'un des mentors des frères Kouachi, ou encore Samy Amimour, l'un des assaillants du Bataclan. Un titre qu'il partageait alors avec  Mourad Hamyd, beau-frère de Chérif Kouachi, arrêté en juillet alors qu'il se rendait en Syrie ou en Irak.

    Le Parisien assure également qu' Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Cacher, a participé à l'un des pique-niques annuels de l'organisation, tandis que Medhi Nemmouche, le terroriste du Musée juif de Bruxelles, fait partie des correspondants épistolaires de Sanabil, depuis la cellule où il est enfermé.

    Avoir gelés

    Les avoirs de Sanabil ont déjà été gelés, poussant l’association à lancer vendredi matin via sa page Facebook une collecte de timbres et d’enveloppes afin d’être en mesure de prévenir quelque 740 détenus en France et à l’étranger de la situation dans laquelle elle se trouve.

    >> A lire aussi : Un «régime spécial» pour les détenus les plus violents, ça veut dire quoi?

    « Nous est reproché, entre autres, le fait de venir en aide à un certain profil de détenus ainsi qu’à leurs proches », affirme l’association dans un autre message. « Cette décision est bien évidemment injuste car Sanabil ne s’est jamais préoccupé des raisons d’incarcération (…). Par Allah, notre intention fut seulement de faire modestement le bien, de répondre à l’appel de frères et sœurs dans le besoin », poursuit-elle.

    Parmi ses actions, détaillées sur son site Internet, Sanabil évoque la correspondance avec les détenus, l’envoi de calendriers d’horaires de prières, de livres ou encore d’argent pour les plus pauvres.

    20 Minutes 


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Le boom des cosmétiques halal

    Les vernis à ongles d'automne sont arrivés. Les flacons taupe, bleu électrique ou violines s'étalent sur le présentoir. Taille, forme, look... rien ne les distingue d'un produit « traditionnel », si ce n'est ce petit logo octogonal apposé en bas à gauche : « halal ».

    « Ils sont perméables. Ça veut dire qu'ils laissent passer l'eau pour faire les ablutions (NDLR : le lavage à l'eau claire avant la prière) », vante Amel, la chic patronne d'Hasna Cosmetics dont le voile noir contraste avec le rouge à lèvres (halal) rouge pétant. Cette petite boutique qu'elle et son mari ont ouverte en toute discrétion il y a maintenant un an est la première en France 100 % dédiée au cosmétique halal.

    Signe d'un marché en pleine croissance, c'est dans une galerie des Champs-Elysées, la prestigieuse avenue parisienne, que le couple a installé ses dizaines de références de maquillage, parfums et crèmes présentées ici comme « compatibles » avec la religion musulmane. Face au succès grandissant, le duo est déjà à l'assaut de nouveaux projets.

    « Qu'un magasin physique ait pu ouvrir n'est pas étonnant, lance-t-on au Conseil français du culte musulman. Mais cela répond à un business, pas à la religion », prévient Abdallah Zekri, le vice-président de l'instance. « La demande est forte », assure Amel. Malgré le sourire qui ne quitte pas son visage, elle préfère rester en retrait : ne pas « trop » parler d'elle et ne faire qu'une photo « pas trop nette ». « Dans le contexte actuel, notre activité n'est pas anodine et attire quelques gens haineux », dit-elle sans s'épancher davantage.

    Hasna Cosmetics se repère pourtant de loin dans la galerie. Pour cause : ses vitres sont cerclées de noir. « Pour que les femmes puissent s'y sentir bien à l'intérieur », argumente Rachid, le (presque) quadragénaire qui l'a cofondée. En 2013, ce professionnel du luxe décide de lancer avec son épouse un site Internet spécialisé dans la vente en ligne de maquillage halal.

    Succès immédiat. « La plupart des sites étaient étrangers ; il y avait une niche franco-française à prendre. Le challenge était excitant. Depuis, notre croissance est de manière permanente à deux chiffres », assure ce père de famille décontracté qui a fait le choix de commercialiser des produits — majoritairement fabriqués en Turquie, en Asie ou aux Emirats — à des prix « accessibles ». Pour un vernis comptez 10 €. 8 € pour un rouge à lèvres, 10 € pour un tube de BB cream.

    Les végans et adeptes du naturel adhèrent

    Les clientes qui entrent dans la petite et modeste surface (50 m 2) ne sont pas toutes des touristes. Parmi les fidèles acheteuses, Amina vient régulièrement de Cergy (Val-d'Oise) pour faire son shopping. A 28 ans, cette assistante de direction qui a choisi de laisser libre sa longue et ondulée chevelure brune se dit fan de maquillage. Dans sa salle de bains arrivent chaque mois entre 50 et 150 € de nouveautés.

    « Avoir ces produits me permet de me sentir plus sereine par rapport à ma religion même si je ne m'interdis pas d'en acheter des non halal, explique-t-elle. C'est agréable de voir que des marques se soucient de nous. C'est une reconnaissance et une forme d'intégration, reprend celle qui a récemment emmené une de ses copines... véganes. « Il n'y a pas de graisse animale dans nos produits. On a donc beaucoup d'adeptes du naturel », affirme Rachid.

    A quel endroit envisage-t-il de faire installer ses nouveaux projets avec Amel ? « Une grande ville en France, lâche-t-il, sans plus de précision. Mais on n'exclut pas non plus de nous exporter à l'étranger. »

    Ni alcool ni graisse animale

    Jusque-là connue pour l'alimentaire, la certification halal — c'est-à-dire conforme à la loi islamique — s'étend progressivement aux produits de beauté. Par cosmétique halal, il faut ainsi comprendre que les maquillages, crèmes, parfums sont fabriqués sans alcool et sans graisse porcine, proscrits dans l'islam et, plus largement, sans aucune graisse animale.

    C'est pour cette raison qu'ils sont également plébiscités par les végétariens. En France, il est facile d'en acheter dans toutes les foires et salons musulmans. Mais c'est en ligne que la majorité des commandes se font. Deux marques françaises sont leadeurs du marché Internet : Khadija et Hasna Cosmetics.

    De grandes marques hexagonales comme L'Oréal sont déjà implantées sur le marché... mais uniquement à l'étranger. « Nous avons commencé à travailler il y a trois ans sur les certifications halal en Indonésie avec la marque Garnier. La plupart des produits de soin de la peau sont désormais certifiés », confirme le groupe.

    Des « contrefaçons » apparaissent

    Dans un marché en plein boom, la tentation de se dire halal est grande... et les « contrefaçons » de plus en plus fréquentes ! Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dénonce, lui, la « foutaise » de cette dénomination. « Un rouge à lèvres n'a pas de religion ! Le Coran ne dit rien là-dessus. Il faut en finir avec la surenchère du halal qui vire au n'importe quoi. A ce rythme-là, certains refuseront bientôt de prendre des médicaments sous prétexte qu'ils ne seraient pas halal. »

    Le Parisien


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Une ONG alerte sur les agressions de réfugiés chrétiens en Allemagne

    © Gero Breloer/AP Un demandeur d'asile iranien dans une église à Berlin, en août 2015

    Un rapport de l'association évangélique Open Doors affirme qu'au moins 743 migrants chrétiens ont été victimes d'agressions à caractère religieux entre février et septembre 2016 dans des camps allemands.

    «Nous avons sous-estimé le rôle de la religion», confiait le ministre de l'intérieur allemand Thomas de Maizières le 20 septembre dernier lors d'une conférence à Berlin au sujet de l'accueil des migrants. C'est à ce constat qu'invite également le nouveau rapport de la branche allemande de l'ONG évangélique Open Doors, qui alerte sur les attaques violentes dont seraient victimes les minorités religieuses, notamment chrétiennes et yazidis, dans les camps de réfugiés en Allemagne.

    Selon ce rapport, fruit de centaines d'entretiens menés auprès de réfugiés dans toute l'Allemagne entre mai et septembre et publié le 17 octobre, 743 réfugiés chrétiens ont signalé des attaques à motif religieux, ainsi que 10 Yazidis. Un premier rapport avait été publié en mai recensant 231 attaques documentées entre février et avril. «Ce deuxième rapport n'est que le sommet de l'iceberg du nombre d'attaques à motivations religieuses contre des réfugiés chrétiens. On doit avoir à l'esprit qu'il y a un grand nombre de cas non signalés.» précise

    l'ONG, spécialisée dans le combat contre la persécution des chrétiens dans le monde.

    Les mêmes réfugiés ont fait l'objet de multiples agressions. Ainsi, 617 (83 %) ont fait état d'agressions multiples, 314 (42 %) de menaces de mort, 416 (56 %) d'agressions physiques, 44 (6 %) d'agressions sexuelles. 91 % des attaques ont été commises par d'autres réfugiés, 28 % par des agents de sécurité et 34 % par d'autres personnes. «Ce qui rend la situation encore plus difficile», écrivent les auteurs du rapport, «c'est que beaucoup de réfugiés avaient déjà des expériences négatives avec les autorités et la police dans leur pays d'origine à cause de leur foi. Ils sont habitués à être traités comme des citoyens de seconde zone, et maintenant ils se rendent compte qu'on ne les protège pas en Allemagne.» Ainsi ce réfugié chrétien iranien, qui témoigne dans l'enquête: «J'étais choqué! Que ce genre de chose arrive en Iran, soit, mais je n'aurais jamais pensé vivre cela en Allemagne. Cela a ébranlé ma confiance.»

    Vers une séparation dans les centres d’accueil?

    «Ils mettent en permanence des prières islamiques très bruyantes et des versets du Coran sur leurs portables. En plus, ils m'envoient des enfants pour me demander: ‘pourquoi es-tu chrétienne, pourquoi ne couvres-tu pas tes cheveux?'» témoigne une chrétienne syrienne. Ou encore cet homme, venu d'Irak: «Les musulmans de mon foyer ont découvert que j'étais chrétien parce que je lisais la Bible. J'ai reçu des menaces de mort. Ils voulaient me convertir à l'islam. Personne n'a rien pu faire pour moi, j'ai dû changer de logement.»

    L'association déplore la vision relative du phénomène par les autorités allemandes, qui évoquent des «cas isolés» et préfèrent traiter la question au cas par cas. Fin août, La Croix évoquait déjà ce sujet des persécutions de réfugiés chrétiens.

    L'ONG se défend de tout agenda politique ou volonté de stigmatiser les musulmans. «Certains ont attiré l'attention sur le fait que ce genre de publication pourrait nourrir les conflits religieux et la xénophobie.» écrivent les auteurs. «Nous croyons que la banalisation, la dissimulation, ou le détournement de cette injustice, pour des motifs politiques ou autres, donnerait un encouragement pour leurs auteurs et augmenterait la souffrance des victimes.»

    Open Doors évoque plusieurs pistes pour résoudre le problème: sensibiliser le personnel qui gère les sites d'accueil des réfugiés, inclure une mention explicite sur l'égalité et le traitement égal des religions dans les brochures «Welcome to germany» qui sont distribuées aux migrants, favoriser la remontée des plaintes… La séparation des migrants selon la religion pourrait-elle être une solution? Les autorités allemandes la refusent par principe, préférant faire du cas par cas. Les Églises catholiques et protestantes du pays ont affirmé dans un communiqué fin juillet leur refus d'une séparation, sauf en cas de violence avérée «Oui, il faut dire clairement les choses: l'idéal d'une coexistence pacifique entre des gens de milieux différents ne doit pas conduire certains demandeurs d'asile ou groupes spécifiques de réfugiés à être exposé à des attaques. Si la protection de minorités ne peut être garantie dans un centre, le logement séparé peut être une solution appropriée.»

    Selon le secrétariat d'état allemand aux migrations et aux réfugiés, en 2015, 73.1 % des demandes d'asile émanaient de musulmans, 13.8% de Chrétiens, et 4.2 % de Yazidis.

    Le Figaro


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