•  Je crois que cette video est plus ancienne que la date indiquée dessus

    (dommage toutes les pubs)

    Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Onfray


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  • Une enquête accuse 300 prêtres de pédophilie en Pennsylvanie

    L'horreur à nouveau.

    Une enquête des services du procureur de Pennsylvanie publiée mardi a mis au jour des abus sexuels perpétrés par plus de 300 "prêtres prédateurs". Ces derniers ont été couverts par l'Eglise catholique de cet État américain, dont ont été victimes au moins mille enfants.

    "Deux ans d'investigation, un grand jury, plus de 300 prêtres pédophiles et plus de 1000 enfants qui porte le poids comme survivants. Pendant trop longtemps, l'Église a protégé les pédophiles, poussant leurs victimes dans l'ombre. Plus maintenant. Aujourd'hui, nous publions la vérité", a écrit sur Twitter le procureur de Pennsylvanie, Josh Shapiro.

    Le rapport final, rédigé par un jury populaire auquel avaient été soumises les conclusions de l'enquête, indique que "quasiment tous les cas" allégués sont aujourd'hui frappés par la prescription et ne peuvent être poursuivis pénalement. En procédure pénale américaine, le ministère public peut soumettre des faits à un jury populaire, qui décidera s'il y a ou non matière à poursuites.

    Deux prêtres ont néanmoins été inculpés, l'un pour des agressions sexuelles répétées sur plusieurs enfants, dont les plus récentes remontent à 2010. L'autre prêtre, accusé d'agression sur un enfant de 7 ans, a plaidé coupable fin juillet mais le chef d'accusation retenu est un délit et non un crime et n'est passible que de cinq ans d'emprisonnement au maximum.

    Même s'ils ne sont plus passibles de poursuites, les jurés ont également choisi de rendre publics les noms de dizaines d'hommes d'Eglise accusés de pédophilie par des éléments de l'enquête. Le rapport évoque des agressions sexuelles dont certaines victimes présumées avaient moins de dix ans. Il cite le cas d'un prêtre ayant abusé de cinq soeurs, dont la plus jeune n'avait que 18 mois au début des faits présumés.

    La hiérarchie de l'Église impliquée

    Ce n'est pas la première fois qu'un jury populaire publie un rapport dévoilant des cas de pédophilie au sein de l'Eglise catholique américaine, mais jamais une enquête n'avait révélé autant de cas. "Des prêtres violaient des petits garçons et des petites filles et les hommes d'église qui étaient leurs responsables n'ont rien fait. Durant des décennies", ont écrit les membres du jury dans le rapport publié mardi.

    De nombreuses anecdotes, figurant dans le rapport, dépeignent une hiérarchie ayant souvent eu une démarche active pour ne pas ébruiter les cas d'abus sexuels et pour protéger les auteurs de ces agressions. Lors d'une conférence de presse mardi, le procureur de Pennsylvanie Josh Shapiro a également souligné que l'enquête avait mis en cause l'attitude de plusieurs policiers, refusant d'enquêter sur des accusations visant des prêtres.

    Les jurés disent "reconnaître que beaucoup de choses ont changé ces quinze dernières années" mais soulignent que les deux inculpations montrent que "les abus d'enfants au sein de l'Eglise n'ont pas disparu". Malgré des réformes institutionnelles, "les hauts responsables de l'Eglise ont le plus souvent échappé à leurs responsabilités", poursuit le rapport. Des évêques et des cardinaux "ont, pour l'essentiel, été protégés. Beaucoup, dont certains sont nommés dans ce rapport, ont été promus. Tant que cela ne change pas, nous pensons qu'il est trop tôt pour refermer le chapitre des scandales sexuels de l'Eglise catholique." 

    La justice impuissante

    "Nous aimerions tous que d'autres inculpations soient possibles, mais la manipulation de nos faibles lois par l'église a mis trop de prédateurs hors de portée", a commenté Josh Shapiro. "La dissimulation a rendu impossible que justice soit rendue pour ces victimes", a-t-il ajouté.

    Dans son rapport, le jury formule plusieurs propositions de réforme, notamment une modification de la législation de la Pennsylvanie pour allonger le délai de prescription, au pénal et au civil, et restreindre le champ des accords de confidentialité, auxquels l'Eglise catholique a eu fréquemment recours, d'après l'enquête.

    Selon l'organisation Bishop Accountability, 6721 prêtres ont été accusés d'abus sexuels aux Etats-Unis pour des faits présumés inclus dans la période allant de 1950 à 2016. La même association estime à 18.565 le nombre d'enfants victimes de ces agissements.

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    L'Express

    Honte à l'église catholique !


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    «Chacun connaît les pyramides égyptiennes, les temples grecs, le forum romain et convient que ces traces de civilisations mortes prouvent... que les civilisations meurent – donc qu’elles sont mortelles! Notre civilisation judéo-chrétienne vieille de deux mille ans n’échappe pas à cette loi. Du concept de Jésus, annoncé dans l’Ancien Testament et progressivement nourri d’images par des siècles d’art chrétien, à Ben Laden qui déclare la guerre à mort à notre Occident épuisé, c’est la fresque épique de notre civilisation que je propose ici. On y trouve : des moines fous du désert, des empereurs chrétiens sanguinaires, des musulmans construisant leur "paradis à l’ombre des épées", de grands inquisiteurs, des sorcières chevauchant des balais, des procès d’animaux, des Indiens à plumes avec Montaigne dans les rues de Bordeaux, la résurrection de Lucrèce, un curé athée qui annonce la mort de Dieu, une révolution jacobine qui tue deux rois, des dictatures de gauche puis de droite, des camps de la mort bruns et rouges, un artiste qui vend ses excréments, un écrivain condamné à mort pour avoir écrit un roman, deux jeunes garçons qui se réclament de l’islam et égorgent un prêtre en plein office – sans parler de mille autres choses... Ce livre n’est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique car, à cette heure, il ne s’agit plus de rire ou de pleurer, mais de comprendre.»

    Michel Onfray


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  • Mais qui a «empoisonné» l'eau du bénitier de Notre-Dame de Paris ?

    Après que des touristes se sont plaints de maux de tête et de picotements au visage après leur visite de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le mal a été identifié par le commissariat du IVe arrondissement : l'eau du bénitier aurait été «empoisonnée».

     

    Le mystère plane ce 11 août dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. La veille, de nombreux fidèles s'étant signés après avoir trempé leurs doigts dans l'eau bénite ont été pris de maux de tête ainsi que de démangeaisons à la tête. Les policiers du commissariat du IVe arrondissement de Paris, dépêchés sur place après la messe, ont rapidement conclu à une contamination, sans danger, de l'eau du bénitier, ainsi que le note Le Parisien. Pour l'heure, aucune piste n'est écartée, que ce soit un acte de vandalisme, de vengeance ou encore une mauvaise blague.

    Si c’est une profanation, on s’emparera du sujet avec la plus grande gravité et on ira jusqu’au bout de cette affaire

    C'est un responsable ecclésiastique qui a entrepris de sommer la police de faire toute la lumière sur cette affaire. Un prêtre interrogé par le quotidien francilien précise que l'eau «sentait surtout très mauvais». «Que voulez vous ! C’est malheureusement un acte de malveillance. Ils veulent empoisonner le monde !», a-t-il également estimé. 

    Selon certains fidèles interrogés par Le Parisien dans la cathédrale au lendemain de l'affaire, des boules puantes seraient à l'origine des symptômes. Le maire du IVe arrondissement, Ariel Weil (PS), a fait savoir ce 11 août avoir été prévenu des faits par son adjoint. «Si c’est une profanation, on s’emparera du sujet avec la plus grande gravité et on ira jusqu’au bout de cette affaire.», a-t-il fait savoir. 

    Dans le doute, tous les bénitiers de la cathédrale ont été vidés de leur eau. Ils ont également été javellisés. Aucune plainte n’a été déposée et aucune enquête officielle n’a été ouverte. 

    RT France

    S'il y avait eu ce genre de problème dans une mosquée, il y aurait eu une enquête d'ouverte !

    Dès qu'il y a une tête de porc jetée devant une mosquée, c'est branle bas de combat !


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  • Madagascar : le terrifiant business du kidnapping

    Depuis 2017, les enlèvements d’hommes d’affaires d’origine indienne se multiplient à Madagascar. Profitant du climat électoral actuel très tendu, les ravisseurs demandent de l’argent, toujours plus d’argent.

    Sa voix est douce, ses phrases chantantes, son calme surprenant. Yanish Ismaël a pourtant vécu un « vrai cauchemar » et subi un « traumatisme à vie », confie-t-il. Il y a treize mois, il se faisait enlever par des hommes armés de kalachnikovs près d’Antananarivo, la capitale malgache.

    A 26 ans, le jeune homme est devenu la 90e victime connue de ce qui s’apparente désormais à une véritable industrie à Madagascar : le kidnapping contre rançon de personnes issues principalement – mais pas uniquement – de la communauté d’origine indienne. Etablie depuis plusieurs générations sur la Grande Ile, cette communauté comprend quelque 15 000 membres, dont 30 à 40 % ont la nationalité française. Certains d’entre eux ont créé de petites entreprises devenues de véritables empires, au point de figurer parmi les plus grosses fortunes de l’île. La famille de Yanish en fait partie. En 1987, son père, Danil Ismaël, a fondé le groupe SMTP, désormais actif dans plusieurs branches. 

     

    "En deux semaines, il y a eu quatre enlèvements de ressortissants d’origine indienne, dont trois Français "

     

    Yanish est resté en captivité vingt-trois jours – un record – dans des conditions épouvantables : « J’étais dans une pièce de 8 mètres carrés les yeux bandés en permanence, je ne voyais la lumière du jour que lorsque j’allais aux toilettes », raconte-t-il. Surtout, ses gardiens le « torturaient psychologiquement. Ils me réveillaient tôt pour me dire qu’on allait me relâcher et le soir qu’ils allaient me tuer parce que ma famille n’avait pas payé ».

    Après son enlèvement, Yanish, très choqué, a préféré s’exiler à Maurice. « Tout se passe bien maintenant, affirme le fils cadet du fondateur. J’ai suivi une thérapie qui m’a beaucoup aidé. » Courageux, il retourne dans son pays, « que j’adore », répète-t-il à l’envi.

     

    "Les kidnappeurs sont bien entraînés, équipés de fusils d’assaut, avec un mode opératoire précis"

     

    Le 15 juin, pourtant, alors qu’il devait y fêter l’Aïd, il n’a pas pu s’y rendre. Trop difficile. Trop dangereux. Car, depuis le sien, les kidnappings ont redoublé d’intensité, atteignant un niveau jamais vu début juin. « En deux semaines, il y a eu quatre enlèvements de ressortissants d’origine indienne, dont trois Français : Navage Veldjee, Rishi Chandarana, Nizar Pirbay et Moustafa Hiridjee. On en est à 110 depuis 1991 ! » s’indigne Jean-Michel Frachet, directeur exécutif du Collectif des Français d’origine indienne à Madagascar (CFOIM). L’association créée en juin 2017 par des hommes d’affaires entend apporter une réponse policière, judiciaire et psychologique aux kidnappings, « quelle que soit l’origine des victimes », précise M. Frachet. Le CFOIM a déposé une dizaine de plaintes en France et collabore avec la cellule mixte d’enquête anti-kidnapping (CME) mise en place en septembre 2017 par le gouvernement malgache et qui regroupe des policiers, des gendarmes et des fonctionnaires du ministère de la Justice.

    A ce jour, néanmoins, les résultats du CME sont maigres : 9 cas traités, 106 personnes interpellées et 21 suspects incarcérés, selon son bilan à la mi-juin. La cellule, peu expérimentée, fait face à deux écueils : « Les kidnappeurs sont bien entraînés, équipés de fusils d’assaut, avec un mode opératoire précis », remarque Jean-Michel Frachet. Des criminels qui auraient des complices au sein des forces de l’ordre, voire à un plus haut niveau, selon plusieurs observateurs…

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    L’enlèvement de Moustafa Hiridjee, dirigeant d’un des plus gros groupes de Madagascar (libéré depuis), a achevé de terrifier la communauté – mais pas seulement. Plusieurs opérateurs importants songeraient à quitter définitivement la Grande Ile. « Le drame humain se doublerait alors d’un véritable drame économique », déplore Jean-Michel Frachet.

    Paris Match


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  • Loiret: Un prêtre mis en examen pour viols sur mineur et incarcéré

    PEDOPHILIE - Le suspect avait déjà été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineurs pour une autre victime…

    Le père Olivier de Scitivaux, déjà mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur, a été incarcéré vendredi après une nouvelle mise en examen pour viols sur mineur concernant une nouvelle victime, a confirmé le procureur d'Orléans mercredi. L'ancien recteur de la basilique de Cléry-Saint-André (Loiret), âgé de 58 ans, était jusqu'à présent placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de séjourner dans la région Centre-Val-de-Loire et en Bretagne, après sa première mise en examen, intervenue en avril.

    Le procureur de la République d'Orléans Nicolas Bessone avait été saisi en mars de cette première affaire par l'évêque de la ville Mgr Jacques Blaquart, à la suite de dénonciations parvenues à une cellule d'écoute mise en place par l'Église du Loiret.

     

    Des agressions pendant un camps de vacances

    Il y a quelques semaines, une deuxième victime présumée s'est fait connaître auprès des gendarmes de la brigade de recherches d'Orléans. Ce jeune homme, aujourd'hui adulte, affirme avoir subi des attouchements et avoir été violé par le père Scitivaux entre 1992 et 1998, alors qu'il avait à l'époque entre 9 et 15 ans.

    Comme pour la première victime, ces faits se seraient déroulés dans un camp de vacances, animé par le prêtre, à Perros-Guirrec (Côtes-d'Armor) et à Orléans. Un troisième homme avait déposé plainte pour des faits de viol remontant au début des années 80, mais sa plainte n'a pas donné lieu à des poursuites, les faits étant prescrits.

     

    Une autre affaire dans le diocèse d'Orléans

    Le diocèse d'Orléans a récemment été secoué par une autre affaire de pédophilie. L'ancien évêque André Fort a ainsi été renvoyé devant un tribunal correctionnel en juin pour ne pas avoir dénoncé des actes pédophiles de l'abbé Pierre de Castelet, mis en examen en 2012.

    L'ancien prêtre Pierre de Castelet sera lui jugé pour agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité.

    20 Minutes


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  • Le département de la sécurité intérieure allemande a ouvert une enquête après l’agression, présumée antisémite, d’un jeune de confession juive samedi soir à Berlin. Plus tôt dans la soirée, la police berlinoise procédait à l’arrestation d’un groupe de dix personnes, trois femmes âgées de 15 à 21 ans et sept hommes de âgés 17 à 25 ans, relâché plus tard dans la nuit. Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche : la victime, un homme âgé de 25 ans, a approché le groupe pour leur demander du feu, et une bagarre a éclaté lorsque ce dernier a vu que l’homme portait une chaîne avec une étoile...

    Le département de la sécurité intérieure allemande a ouvert une enquête après l’agression, présumée antisémite, d’un jeune de confession juive samedi soir à Berlin. Plus tôt dans la soirée, la police berlinoise procédait à l’arrestation d’un groupe de dix personnes, trois femmes âgées de 15 à 21 ans et sept hommes de âgés 17 à 25 ans, relâché plus tard dans la nuit.

    Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche : la victime, un homme âgé de 25 ans, a approché le groupe pour leur demander du feu, et une bagarre a éclaté lorsque ce dernier a vu que l’homme portait une chaîne avec une étoile de David. La chaîne lui a été arrachée, et des « insultes antisémites » ont été lancées selon la police. L’homme aurait ensuite été frappé plusieurs fois au visage, puis frappé à nouveau après qu’il a essayé de prendre la fuite. Il a fallu l’intervention de passants pour faire fuir les agresseurs.

    En Allemagne, la crainte d’une hausse de l’antisémitisme

    Si la police n’a pas communiqué sur les noms ou les nationalités des suspects, le quotidien allemand Berliner Zeitung annonce que « six des mis en cause sont de nationalité syrienne, trois sont des citoyens allemands et, dans un cas, la nationalité n’était pas claire. »

    Cette agression intervient quelques mois après celle, aussi à Berlin, de deux israéliens portant la kippa par un jeune réfugié syrien. La scène, filmée, avait vivement ému outre-Rhin et avait fait réagir le gouvernement allemand, qui fait de la lutte contre l’antisémitisme une priorité. 

    Le Parisien


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  • Choquée, la communauté juive de Toulouse rompt le dialogue avec l'imam de la Grande Mosquée

    Le CRIF de Toulouse a pris le temps de réagir, sans précipitation, aux propos tenus sur les juifs par Mohamed Tataï. Malgré les excuses et les explications de celui-ci, la communauté juive a décidé de rompre le dialogue "avec quelqu'un qui souhaite notre mort"

    La concorde interreligieuse, patiemment mise sur pied à Toulouse depuis 2012 et les attentats de Merah pour éviter que les communautés ne s'affrontent ou pour le moins ne se tournent le dos, est en train de voler en éclat.

    Dans un communiqué publié ce mercredi 4 juillet, le  président du conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) de Toulouse Midi-Pyrénées, Franck Touboul, annonce la fin du dialogue avec l'imam de la Grande Mosquée de Toulouse, Mohamed Tataï, après ses propos tenus en arabe lors d'un prêche en décembre 2017 et révélés ces derniers jours. 

    Malgré les explications et les excuses de l'imam, fournies notamment dans une interview à France 3 accordée ce mercredi, la communauté juive estime ne plus pouvoir dialoguer "avec quelqu'un qui souhaite notre mort"

    "A Toulouse, nous savons, hélas, que des appels aux meurtres ont déjà été entendus et appliqués. Nous ne resterons donc pas sans réaction face à de tels discours. C’est en contradiction absolue avec les principes républicains (CRIF)"

    Le CRIF dénonce "un florilège de propos abjects et scandaleux" et s'insurge contre la position de la Grande Mosquée de Paris qui avait évoqué lundi une "interprétation décontextualisée" et avait renouvelé sa confiance à l'imam Tataï. 

     

    "Nous voulons croire que l’Etat prendra les mesures qui s’imposent face à la gravité de ces faits. Nous réaffirmons notre confiance dans la Justice de notre pays Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons nous satisfaire d’une simple condamnation de ces propos. Néanmoins, La Grande Mosquée de Paris encourage Monsieur Tatai à poursuivre sa mission. Comment penser que nous puissions continuer à dialoguer avec quelqu’un qui souhaite notre mort ? (CRIF)"

    Mercredi, Mohamed Tataï a tenté de désamorcer la polémique en expliquant que ses propos ont été sortis de leur contexte et que les citations du prophète ont été mal interprétées, la traduction étant "quelque peu altérée". 

    Des explications qui n'ont pas suffi. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a, selon nos informations, écrit au recteur de la Mosquée de Paris pour demander de nouvelles explications. Et la communauté juive, choquée, coupe les ponts avec cet imam, certains de ses membres parlant même de "trahison".

    "Nous connaissons la nécessité du dialogue interreligieux, mais il n’est possible qu’avec des interlocuteurs honnêtes, sincères et francs (CRIF)"

    France info .3 Occitanie


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  • Directeur licencié pour avoir dénoncé un viol: "On me reproche d'avoir choisi de le sauver"

    Un directeur d'établissement privé du Gard a été renvoyé pour avoir dénoncé un viol entre élèves à la gendarmerie avant son diocèse. Il témoigne sur BFMTV.

    Paul Gobillot, directeur d'un établissement privé à Saint-Ambroix (Gard), a été remercié par sa hiérarchie pour "faute grave". Mis au courant d'une affaire de viol impliquant des élèves lors d'un voyage scolaire à Malte, il lui est reproché d'avoir accompagné la jeune victime et ses parents à la gendarmerie plutôt que d'aviser sa hiérarchie.

     

    Paul Guillot témoigne au micro de BFMTV: "J'ai pris une image en discutant avec les personnes autour de moi. Quand vous voyez quelqu'un qui se noie, vous avez deux possibilités: vous sortez votre téléphone portable et vous appelez les pompiers, ça c'est bien il faut peut-être le faire, ou vous savez nager et vous allez le sauver. Moi j'ai choisi la deuxième solution, j'y suis allé, et on me reproche d'avoir fait ça". Les deux adolescents incriminés sont aujourd'hui mis en examen.

     

    Dans le village de Saint-Ambroix, une vraie solidarité avec Monsieur Gobillot s'est mise en place. Élèves, parents et professeurs saluent un directeur exemplaire: "Je ne vois pas pourquoi il aurait été licencié pour ce qu'on lui reproche, moi je trouve que c'est logique ce qu'il a fait, il fallait d'abord prévenir les gendarmes et puis après le diocèse", explique Pierre Thomas, élève en 6ème au collège. "Je suis effondrée par ce qui arrive à mon directeur, c'est un homme de qualité, un enseignant de qualité, un directeur de qualité, et là on le licencie, pour moi c'est une aberration", insiste Ghislaine Pialet, professeure de français au collège.

    Des manifestations ont été organisées pour que Monsieur Gobillot, à trois ans de la retraite, retrouve ses fonctions de directeur à la rentrée prochaine.

    BFM.TV

    Sa hiérarchie voulait sans doute étouffer l'affaire comme d'habitude !


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  • Un prêtre gifle un bébé lors d'un baptême, le diocèse le suspend

    Le diocèse de Meaux (Seine-et-Marne) a suspendu vendredi "de toutes célébrations de baptême et de mariage" un prêtre qui a giflé un bébé lors d'un baptême et suscite une vive indignation sur les réseaux sociaux. Une vidéo postée jeudi et visionnée plusieurs millions de fois montre ce prêtre de 89 ans, officiant à la collégiale de Champeaux, s'apprêtant à baptiser un bébé qui ne cesse de pleurer.

    Après lui avoir saisi le visage et demandé "du calme", il lui met une gifle sous le regard médusé puis indigné de ses parents. "Cette perte de sang-froid peut s'expliquer par la fatigue de ce prêtre âgé, mais cela ne l'excuse pas", a affirmé le diocèse dans un communiqué, précisant que le prêtre "conscient de ce geste déplacé (...) a présenté ses excuses auprès de la famille à la fin du baptême".

    Des "mesures conservatoires"

    Monseigneur Nahmias, évêque de Meaux, a pris des "mesures conservatoires afin que le prêtre soit suspendu de toutes célébrations de baptême et de mariage", ajoute le communiqué. "Ces mesures lui imposent également de ne plus intervenir sur la collégiale de Champeaux dès maintenant et de ne célébrer des messes qu'à la demande expresse du curé", ajoute le diocèse.

    Interrogé vendredi sur Franceinfo, le prêtre a tenté de minimiser la portée de son geste. "C'était entre une caresse et une petite tape", a-t-il affirmé. "J'espérais le calmer, je ne savais pas très bien que faire." "L'enfant criait beaucoup et il fallait que je lui tourne la tête pour faire couler l'eau. Je lui disais 'calme-toi' mais il ne se calmait pas. J'ai essayé de le tenir proche, tout contre moi pour tenter de le calmer", a-t-il poursuivi.

    Paris Match

    Un prêtre de 89 ans, il devrait être à la retraite !

    Je pense qu'il y a moins de vocations à présent pour devenir prêtre.


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  • Migrants : Mgr Malle menace Matteo Salvini de l’enfer

    Matteo Salvini

    Damnation. Si l’Eglise ne parle plus guère de l’enfer, Mgr Malle, évêque de Gap, n’hésite pas à y envoyer Matteo Salvini, coupable de vouloir protéger son pays de l’invasion migratoire…

     

    Dans un récent et passionnant ouvrage, Comment notre monde a cessé d’être chrétien, Guillaume Cuchet démontrait que le facteur déclenchant de l’effondrement de la pratique catholique en France, au mitan des années 1960, était une modification spectaculaire, dans la foulée de Vatican II, du discours catholique, qui a avait donné aux fidèles l’impression qu’on leur avait changé leur religion. Et notamment, puisqu’on avait pour ainsi dire aboli l’enfer et promis à tous le paradis, pourquoi s’embêter à ne plus pécher ou même à aller à la messe ?

    Il est un évêque, pourtant qui, envers et contre tout, continue à s’accrocher au dogme de l’enfer et à y envoyer ceux qui s’écartent par trop du droit chemin : c’est Mgr Xavier Malle, évêque de Gap. Oh bien sûr, il n’agite pas la menace de la damnation éternelle pour de simples pécadilles, comme de pratiquer l’avortement ou de promouvoir l’euthanasie. Non, pour mériter d’être envoyé en enfer par le Juge éternel du diocèse de Gap, il faut au moins, comme Matteo Salvini, s’être sérieusement engagé pour faire sortir son pays de la spirale de l’invasion migratoire.

    Ce lundi 11 juin, en effet, Mgr Malle n’a pas hésité à répondre au mot d’ordre lancé par le nouveau ministre de l’Intérieur italien, « chiudamo i porti » ‒ fermons les ports, pour signifier que l’Italie n’était plus disposée à laisser débarquer sur son territoire les migrants secourus en Méditerranée ‒, par un tweet vengeur adressé à Matteo Salvini : « Les ports… et les portes du Ciel… pour vous ? »

    On mesurera l’immense miséricorde de Mgr Malle à ce point d’interrogation final… Reste qu’il n’a pas hésité à brandir les flammes de l’enfer à l’encontre d’un homme politique qui, que l’on sache, n’a pas appelé à laisser se noyer les migrants en Méditerranée, ou appelé à les affamer : juste réaffirmé de manière spectaculaire et, d’une façon à laquelle les dirigeants européens ne nous ont plus habitués, en faisant suivre ses paroles d’actes, que le fait d’être recueilli en Méditerranée n’ouvre pas une créance à venir s’installer en Italie. Matteo Salvini n’envoie pas ces migrants à la mort : considérant que ni eux ni l’Italie n’ont intérêt à leur arrivée, il demande qu’ils retournent d’où ils viennent, ou qu’ils soient accueillis dans un autre pays d’Europe – ce qui du reste se profile avec la décision de l’Espagne de les accueillir.

    Libre à chacun de juger la position de Matteo Salvini dure, ou même intolérable. Libre à chacun de juger cette politique de fermeture des frontières irréaliste ou inhumaine. Mais agiter la menace de l’enfer, comme on n’entend plus l’Eglise le faire qu’à l’égard des seuls mafieux, cela ressemble furieusement à une manipulation de la doctrine des fins dernières au service des préjugés politiques de l’évêque de Gap.

    Il est vrai que le sujet semble particulièrement apte à faire sortir Mgr Malle de ses gonds. Déjà, en avril, il avait accusé les militants de Génération identitaire, lors de cette opération visant à bloquer aux migrants le col de l’Echelle, d’« instrumentaliser les migrants ». Quoi que l’on pense de Génération identitaire, on nous permettra de trouver notre évêque bien audacieux de sonder ainsi les reins et les cœurs, et de dénier par principe à des gens dont l’action le choque toute sincérité dans leurs motivations.

    Arroseur arrosé, ne pourrait-il d’ailleurs l’objet d’une même accusation ? Avec tout le respect que l’on doit à l’autorité épiscopale, ne pourrait-on accuser Mgr Malle, qui ne connaît pas plus que nous les sentences qui seront rendues au jour du Jugement, d’instrumentaliser le Jugement dernier au service de convictions immigrationnistes ? Ce qui serait doublement fautif : non seulement parce que, ce faisant, il abaisse la doctrine de la Rédemption au rang d’une idéologie politique, couverte des oripeaux flatteurs de la charité – mais une charité qui ne se soucie aucunement du bien réel des personnes. Mais aussi parce qu’il contribue, encore davantage, à éloigner de l’Eglise ces Européens qui ne pourront voir en elle la lumière du Salut tant qu’elle s’obstine à collaborer à leur disparition.

    VALEURS

    Que Malle en prenne chez lui des migrants !


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  • Australie: un archevêque reconnu coupable d'avoir caché des abus pédophiles

    © AAP/Peter Lorimer/via REUTERS L'archevêque d'Adélaïde Philip Wilson (centre) lors de son arrivée au tribunal de Newcastle, ce mardi 22 mai 2018.

    Une nouvelle affaire de pédophilie secoue l'Église catholique, cette fois-ci en Australie. Un archevêque a été reconnu coupable ce mardi 22 mai d'avoir couvert des abus pédophiles dans les années 70. L'archevêque d'Adélaïde, Philip Wilson, qui nie les faits, risque jusqu'à deux ans de prison.

    Les faits se sont déroulés en 1976 dans la région de Hunter en Nouvelle-Galles-du-Sud. À l'époque, Peter Creigh, un enfant de chœur âgé de 15 ans s'était confié à l'archevêque Philip Wilson en lui racontant les abus sexuels dont il a été victime 5 ans plus tôt. Des abus commis par Jim Fletcher, un prêtre pédophile notoire aujourd'hui décédé.

    Philip Wilson alors jeune prêtre avait caché les faits. Devant la barre, l'ecclésiastique a démenti toutes les charges, et raconté ne pas se souvenir de cette conversation. Et de fait, l'archevêque australien âgé de 67 ans est atteint de la maladie d'Alzheimer, ses défenseurs avaient tenté à quatre reprises d'obtenir l'abandon des poursuites, sans succès.

    Reconnu coupable d'avoir caché un crime grave, Philip Wilson risque aujourd'hui jusqu'à deux ans de prison. La condamnation doit avoir lieu le 19 juin prochain.

    Ce jugement est un nouveau coup dur pour le pape François, après la démission récente de l'ensemble de la hiérarchie catholique chilienne dans le cadre d'un énorme scandale de pédophilie.

    Les victimes quant à elles, espèrent que ce jugement ouvrira la voie à d'autres poursuites, pour briser l'omerta, une bonne fois pour toutes.

    RFI

    Mais pourquoi ne laisse t-on pas les prêtres se marier ?


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - DIMANCHE 20 05 2018 Pentecôte

     

    Passez un bon dimanche


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  • Pas-de-Calais : enquêtes sur des abus sexuels dans une communauté catholique pour enfants

    Plusieurs informations judiciaires sont ouvertes pour des soupçons d’abus sexuels et de maltraitance à la communauté catholique traditionaliste de Riaumont, à Liévin (Pas-de-Calais), a confirmé jeudi le parquet de Béthune à l'AFP, «sur des faits de nature sexuelle et de maltraitance». Plus de 200 témoins et victimes ont été auditionnés par la police dans plusieurs pays depuis 2013, selon Le Point qui a révélé l’information.

    L’enquête est menée en partie par la section «mineurs» de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), basé en région parisienne. «Les informations suivent leur cours, elles progressent», a assuré le parquet, sans plus de précisions.

    La communauté comprend l’école Jean-Bosco, une école libre hors contrat, qui n’est pas agréée par l’Éducation nationale, et qui dispense des cours de la 6e à la 3e - conformément au programme d’un cours par correspondance - encadrés par des religieux en tenue traditionnelle.

    Tenue par les religieux de l’Institut Sainte-Croix de Riaumont, la propriété abrite en outre un groupe scout autonome traditionaliste, le Groupe Saint-Bernard, et un centre de documentation baptisé «laboratoire scout». En 2001, le parquet de Béthune avait ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort d’un adolescent de 14 ans, retrouvé pendu dans l’institut. Un non-lieu avait finalement été prononcé ! ?

    Libération


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  • Bordeaux: Un prêtre visé par une plainte pour agression sexuelle

    L’archevêché a demandé au prêtre girondin suspecté de gestes déplacés envers une de ses paroissiennes de se retirer de sa charge…

    Mardi, un prêtre girondin a été entendu en garde à vue à l’hôtel de police de Bordeaux-Mériadeck après la plainte d’une jeune femme pour agression sexuelle, rapporte Sud-Ouest. Elle raconte qu’il a essayé de l’embrasser et de lui caresser les seins alors qu’ils étaient seuls. Il aurait reconnu avoir eu cette pulsion devant les policiers.

    L'archevêché de Bordeaux a demandé au prêtre de se retirer de ses fonctions, qu’il exerçait sur les quartiers de Caudéran et Saint-Augustin. Une enquête est en cours et devra notamment déterminer si le prêtre a pu commettre d’autres agissements similaires au cours de sa carrière.

    20 Minutes


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  • Pédophilie au Chili : le pape reconnaît de « graves erreurs » d’appréciation

    C’est un mea culpa qui fera date dans le pontificat. Le pape François reconnaît « avoir commis de graves erreurs d’appréciation et de perception » dans la crise qui secoue l’Eglise chilienne à propos d’accusations d’actes de pédophilie et d’agressions sexuelles portées contre certains des membres de son clergé.

    Le Vatican a rendu publique, mercredi soir 11 avril, la lettre tout à fait inhabituelle que le chef de l’Eglise catholique a adressée aux évêques chiliens, et dans laquelle il reconnaît ses torts. Datée du 8 avril, cette missive, et sa publication encore plus hors du commun, est un nouvel épisode dans cette affaire qui avait tourné au désastre pour le pape François, lors de sa visite au Chili, en janvier.

    Au cours de ce déplacement, le pape avait pris la défense de l’évêque Juan Barros. Nommé par François, en janvier 2015, à la tête du diocèse méridional d’Osorno, il est accusé par plusieurs personnes d’avoir couvert les agressions sexuelles commises pendant des années par un prêtre charismatique de Santiago, Fernando Karadima, condamné par l’Église pour pédophilie en 2011. En janvier, François s’était dit convaincu de l’innocence de Mgr Barros. Il avait accusé les victimes chiliennes de calomnie et leur avait reproché de n’apporter aucune preuve à l’appui de leurs accusations.

    Le pape François a écrit sa lettre aux évêques après avoir pris connaissance des 2 300 pages du rapport que lui ont remis ses deux envoyés spéciaux au Chili, Mgr Charles Scicluna, archevêque de Malte, et le père Jordi Bertomeu Farnos, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Les deux ecclésiastiques avaient été dépêchés en catastrophe par le pontife lorsque, de retour à Rome, celui-ci s’était rendu compte des dégâts occasionnés par ses propos au Chili.

     

    « Manque d’information fiable et équilibrée »

    Les deux envoyés spéciaux, indique le pape, ont collationné 64 témoignages et lui ont avoué s’être sentis « accablés par la douleur de tant de victimes de graves abus de conscience et de pouvoir et, en particulier, des abus sexuels commis par plusieurs personnes consacrées (…) à l’encontre de mineurs ». François impute, au moins en partie, son erreur d’appréciation à un « manque d’information fiable et équilibrée ».

    « Après une lecture attentive du rapport, je crois pouvoir affirmer que tous les témoignages recueillis parlent de manière crue, sans additif ni édulcorant, de beaucoup de vies crucifiées, et je vous confesse que cela m’a causé douleur et honte »

    , écrit le pape.

    « Je demande à présent pardon à tous ceux que j’ai offensés et j’espère pouvoir le faire personnellement, dans les prochaines semaines, dans des rencontres que j’aurai avec des représentants des personnes rencontrées [par ses envoyés spéciaux] », ajoute Jorge Bergoglio.

    Quelles seront les conséquences de la reconnaissance sans faux-fuyant de ce dysfonctionnement majeur de la hiérarchie catholique ? Dans sa lettre, François invite les trente-deux évêques chiliens à se rendre à Rome, à une date encore indéterminée, pour « dialoguer » sur la base des conclusions de ce rapport et pour en tirer des conséquences pour l’avenir. Le nom de l’évêque Barros n’est pas cité dans la lettre, mais il est peu douteux qu’il soit sur la sellette. Cependant, l’ampleur de la reconnaissance des erreurs de la hiérarchie catholique laisse à penser que l’exercice d’autocritique auquel est conviée la hiérarchie chilienne dépassera largement son cas.

     

    Manipuler par les « gauchistes »

    Le pape pourrait aussi tirer les conséquences de ce que, comme il le mentionne lui-même, il a le sentiment d’avoir manqué, dans cette affaire, « d’information fiable et équilibrée ». Or la crise chilienne touche le Vatican au moins depuis janvier 2015 et la nomination de Mgr Barros dans le diocèse d’Osorno.

    Aux personnes qui tentaient d’alerter le pape sur le trouble dans lequel cette nomination avait plongé le diocèse, le pape François répondait qu’il ne fallait pas se laisser manipuler par les « gauchistes ». Toutes les courroies de transmission entre le Chili et le Saint-Siège sont donc potentiellement en difficulté, qu’il s’agisse de la conférence épiscopale chilienne ou de la nonciature. En attendant cette réunion, François a suggéré aux évêques chiliens de mettre leur Eglise « en état de prière ».

    Le Monde

    Quel faux-cul ce pape !


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  • Un local de l'Union des étudiants juifs saccagé à l'université Paris-I

    Un local de l'Union des étudiants juifs saccagé à l'université Paris-I

    Selon président de l'UEJF, les murs du local ont été recouvertes d'inscription haineuses. Il a indiqué qu'il compter porter plainte et évoque "un climat de danger pour les étudiants juifs".

     

    Un local de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été saccagé sur le site Tolbiac de l'université Paris-I et ses murs ont été recouverts d'inscriptions haineuses, a indiqué mercredi l'UEJF, qui a annoncé un dépôt de plainte contre cet acte qu'elle juge "antisémite".

    "Alors que le site est occupé par des étudiants d'extrême gauche, notre local a été saccagé, une armoire jetée à terre, avec sur le mur des inscriptions 'À mort Israël', 'vive Arafat'", a précisé le président de l'UEJF, Sacha Ghozlan.

    L'université va rouvrir jeudi matin.

    Une vidéo diffusée sur le compte Twitter de l'association montre d'autres tags, tels "local sioniste raciste anti-goy" et "Palestine vaincra". La pièce saccagée se trouve sur le site Tolbiac-Pierre-Mendès-France de Paris-I, occupé depuis plusieurs jours par des étudiants demandant le retrait des lois ORE (Orientation et réussite des étudiants) et Asile-immigration. L'université a prévu de rouvrir jeudi matin.

    Toute la lumière doit être faite".

    Le site a suspendu les cours et les travaux dirigés depuis plusieurs jours mais il y a des allers et venues d'étudiants et de personnels de la fac, a indiqué l'université. "Je demande au président de l'université d'agir rapidement pour mettre fin au blocus et mettre tout en oeuvre pour identifier les auteurs de ce saccage d'un local d'étudiants juifs parce qu'ils sont juifs", a déclaré le président de l'UEJF. "J'appelle la ministre de l'Enseignement supérieur (Frédérique Vidal, ndlr) et la Conférence des présidents d'université (CPU) à dénoncer cet acte antisémite", a-t-il ajouté.

    En réponse, la ministre de l'Enseignement supérieur a indiqué sur Twitter que "toute la lumière [devait] être faite sur les dégradations". "Il est plus que jamais nécessaire de replacer au cœur de notre société les valeurs fondamentales de respect, de solidarité et de fraternité", a-t-elle poursuivi.

    Europe 1


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  • Marche blanche pour Mireille Knoll : la position du Crif provoque l'indignation

     Daniel Knoll , fils de Mireille Knoll

    "Choquée", "pitoyable", "insensée"... Les réactions n'ont pas tardé après le refus du président du Crif, Francis Kalifat, de voir défiler le chef de fil de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et Marine Le Pen, lors de la marche en hommage à Mireille Knoll, une octogénaire juive dont le meurtre a ravivé les inquiétudes sur l'antisémitisme en France.

    A commencer par le propre fils de Mireille Knoll : 

    "Le Crif fait de la politique, moi j'ouvre mon cœur à tout le monde." 

    Appelant à ce que "tout le monde sans exception" participe à la marche, il a insisté, sur RMC : "Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde. Les gens qui ont une mère peuvent me comprendre, or tout le monde a une mère [...] Tout le monde est concerné et il n'y a pas de limite, je suis contre les limites." 

    Le président du Crif Francis Kalifat s'est de nouveau justifié mercredi estimant, sur RTL, que les antisémites étaient "surreprésentés" à l'extrême gauche et à l'extrême droite  affirmant que ces deux partis étaient "infréquentables".

    Interrogé par "L'Obs", Pascal Lepage, étudiant en Master de philosophie à Bordeaux, dit avoir ressenti beaucoup de colère en découvrant que le Crif ne voulait pas de la présence de Jean-Luc Mélenchon à la marche en hommage à Mireille Knoll au motif qu’il y aurait une surreprésentation d’antisémites au sein de la France insoumise. Arrière-petit-fils de déportés, il se présente comme juif et insoumis et défend le droit à critiquer la politique d’Israël sans être dénoncé comme antisémite :

     

    "Le Crif fait de la récupération politique, s'arroge le droit de décerner des brevets de républicanisme. Mais les insoumis n'ont aucune leçon à recevoir du Crif. Francis Kalifat voudrait qu'on résume le débat entre d'un côté les pro-Israël, qui seraient les pro-juifs, et de l'autre les anti-Israël, qui seraient les anti-juifs, tout ça pour priver le débat public d'une réflexion sur la politique d'Israël.

     

    Ma judéité ne doit pas entrer en compte dans un débat qui est politique. C'est comme si on disait que critiquer la politique d'Emmanuel Macron, c'est être anti-français. On peut critiquer Israël sans être antisémite."

     

    "Un principe"

    Dans la classe politique, plusieurs responsables ont réagi.

    "Chacun est libre de se rendre à une manifestation", a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui a précisé ne pas partager la position du Crif selon laquelle le FN et les Insoumis ne sont pas les bienvenus à la "marche blanche" en mémoire de Mireille Knoll. Il a ajouté : 

     

    "Chacun est le bienvenu pour honorer la mémoire de cette dame aujourd'hui".

    "Je ne partage pas les propos, en tout cas la recommandation faite par le président du Crif, disant aux militants de ne pas se rendre à une manifestation en hommage et en mémoire d'une dame qui a été assassinée", a-t-il précisé. Benjamin Griveaux a également affirmé qu'il "resterai(t) très attaché à un principe simple c'est que chacun a le droit de manifester pour peu qu'il ne trouble pas l'ordre public et qu'il respecte le droit". 

    "Il y a des moments d'unité où peut-être il faut pouvoir dépasser cela", a pour sa part jugé sur RMC la Garde des Sceaux Nicole Belloubet souhaitant que cette marche soit un "moment d'unité puissant".

     

    "Pitoyable"

    Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qui ira à la marche, a qualifié sur LCI de "pitoyable" la position du Crif, "parce que, quand on organise une marche pour la tolérance, pour le respect, on invite tout le monde".

    L'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati (LR) s'est dite elle aussi "choquée" sur BFMTV-RMC par la position du Crif, estimant que cette marche "ne (lui) appartenait pas". 

    Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, n'a pas voulu commenter la position du Crif, mais a évoqué sur franceinfo "un débat en interne" de l'association. Le maire LR de Nice Christian Estrosi a en revanche apporté sur France 2 son soutien au Crif: "Il faut respecter ceux qui constituent l'autorité (...) et qui attendent aujourd'hui qu'il y ait surtout le calme et qu'il n'y ait aucune récupération politique".

     

    "Grand dommage"

    Parmi les réactions indignées, on trouve aussi plusieurs personnalités du monde médiatique :

    Raphael Glucksmann

    Raphael Enthoven

    Caroline Fourest

    De très nombreux partis participeront à cette marche. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb se joindront au cortège, tout comme Laurent Wauquiez et Jean-Christophe Castaner. 

    Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, eux, ont annoncé qu'ils se rendront à la marche blanche, malgré le refus du Crif.  

    L'Obs 

    Le Crif fait du zèle !

    On a peu parlé de cette dame juive à côté de ce pauvre gendarme fait colonel à titre posthume, légion d'honneur, trois décorations !

    Si on avait renvoyé au Maroc ce fichier S radicalisé à la double nationalité, il n'y aurait pas eu quatre morts, le gendarme ne serait pas colonel mais il serait toujours vivant !!!

    Hélas, aucun politique ne prend d'initiative ! A quand la prochaine tuerie, les discours, les marches blanches, les fleurs, les messes, etc.


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  • Le parquet de Paris a ouvert, lundi 26 mars, une information judiciaire pour "assassinat" à caractère antisémite, après le meurtre, vendredi à Paris, d'une octogénaire juive. Deux suspects vont être présentés à un juge d'instruction en vue de leur éventuelle mise en examen, notamment pour "assassinat à raison de l'appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable", selon une source judiciaire.

    La victime s'appelle Mireille Knoll

    Mireille Knoll, 85 ans, était "de confession juive", a souligné dimanche soir, dans un communiqué, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ). Enfant, elle avait échappé de justesse à la rafle du Vel d'Hiv' de juillet 1942, en s'enfuyant de Paris juste avant, avec sa mère, a raconté à l'AFP son fils. Réfugiée au Portugal, elle était revenue à Paris après la guerre, et avait épousé un homme rescapé du camp d'Auschwitz. Son mari est mort au début des années 2000.

    Elle a reçu des coups de couteau et son appartement a été incendié

    Le corps de Mireille Knoll a été retrouvé en partie carbonisé, vendredi 23 mars, dans son appartement, au deuxième étage d'un immeuble de l'avenue Philippe-Auguste, dans le 11e arrondissement de Paris. C'est une voisine qui a signalé l'incendie et a appelé les pompiers.

    Les policiers se sont rapidement orientés vers la piste criminelle, après la découverte de plusieurs départs de feu dans l'appartement, puis de traces de coups de couteau sur le corps de la vieille dame, qui gisait sur son lit.

    Deux suspects vont être présentés à un juge

    A la police, un membre de la famille de Mireille Knoll a déclaré soupçonner un voisin, qui avait l'habitude de venir la voir et était passé dans l'appartement dans la journée. C'est cet homme, né en 1989, qui a été le premier placé, samedi, en garde à vue. "Apparemment, ma mère le connaissait très bien et le considérait comme un fils", a déclaré à l'AFP le fils de la victime. Un deuxième homme a été placé en garde à vue lundi.

    Le caractère antisémite du crime retenu

    Lundi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire des chefs "d'assassinat en raison de l'appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur une personne vulnérable", "vol aggravé", "dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". "Les deux individus mis en cause ont été déférés en vue de leur présentation à un juge d'instruction", précise le parquet de Paris, qui requiert leur placement en détention provisoire.

    Cette décision était très attendue par la communauté juive, encore marquée par le meurtre, en 2017, de Sarah Halimi. Cette femme juive orthodoxe de 65 ans avait été tuée à Paris par son voisin, qui l'avait rouée de coups et défenestrée. Après plusieurs mois de bras de fer judiciaire, le caractère antisémite du meurtre a finalement été retenu par la juge d'instruction, fin février 2018.

    Dans un communiqué, dimanche, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), instance de représentation politique de la communauté juive, avait déclaré attendre "des autorités la plus totale transparence dans l'enquête en cours, afin que les motifs de ce crime barbare soient connus de tous le plus rapidement possible". Le président du Consistoire israélite (organe de représentation religieuse), Joël Mergui, avait de son côté dit à l'AFP vouloir "comprendre ce qui s'est passé et ne pas laisser se reproduire le silence qui avait suivi l'assassinat de Sarah Halimi il y a un an, dans le même arrondissement".

    Franceinfo


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