• Réforme des retraites : à Nancy, Edouard Philippe peine à convaincre les enseignants

    Réforme des retraites : à Nancy, Edouard Philippe peine à convaincre les enseignants

    Vendredi soir, dans le gymnase du lycée Georges de la Tour à Nancy, en Meurthe-et-Moselle, Edouard Philippe a accordé une heure d'échanges sur la réforme des retraites aux enseignants avant de repartir à Paris pour une réunion consacrée à l'organisation des transports à Noël, et de laisser Jean-Michel Blanquer poursuivre le débat

     

    "Revaloriser progressivement les rémunérations des enseignants"

    Les professeurs présents ont posé plusieurs questions sur la pénibilité, les primes ou l'âge pivot. Mais la revalorisation des salaires était sur toutes les lèvres. Laurent, professeur d'économie, a interpellé le Premier ministre sur ce thème : "C'est un engagement fort mais avec quel argent ? Car ça nécessiterait d'augmenter les salaires d'environ 25%. A priori, le coût de la revalorisation serait, d'après monsieur Macron, une dizaine de milliards d'euros." L'enseignant est applaudi par ses collègues. 

    Si Edouard Philippe lui accorde raison, il rétorque : "C'est évidemment infaisable en une fois. La réforme des retraites ne s'applique pas demain matin pour tout le monde puisqu'on a dit qu'elle s'appliquait à partir de 2022 pour les entrants et à partir de 2025 pour les gens qui sont nés après 1975. On a une dizaine d'années pour revaloriser progressivement les rémunérations des enseignants."

    "Cette soirée ne m'a pas du tout convaincue"

    Une réponse pas assez concrète pour Anémone, professeure dans un collège nancéen, qui se dit déçue du débat. "Une question qui dure 20 secondes et une réponse qui dure huit minutes, c'est pas un débat", estime-t-elle. "On n'a pas la possibilité de renchérir ou de reposer une question plus précisément sur un thème donné. Je ne vois pas trop l'intérêt de cette soirée, ça ne m'a pas du tout convaincue mais plutôt persuadée que je devais être dans la rue mardi."

    Une bonne partie des enseignants présents vendredi soir dans ce lycée de Nancy ont décidé eux aussi de descendre dans la rue le 17 décembre, répondant à l'appel des syndicats. Europe 1


  • Commentaires

    1
    Samedi 14 Décembre 2019 à 17:27

    J'  ai regardé, vu  que  le premier  ministre  n'était  pas  à  l' aise,  que  Blanker   n'était  pas à la  hauteur,  et  j'ai  aussi  vu    qu'on  ne tendait  pas  le  micro   à  tout  le  monde, et  même  qu'un service   d' ordre  imposant   sur  place   imposait  le  silence

    2
    françoise
    Samedi 14 Décembre 2019 à 19:58

    C'est Bismarck qui doit se retourner dans sa tombe en ce moment c'est lui autant que je me souvienne qui avait créer le premier la répartition  du système obligatoire des retraites  je ne sais plus en quelle année ,et nous la Caisse des retraites  était  gérée par la Cour des Dépôts et Consignation dans les années 1850 mais c'était uniquement réservé à une certaine Bourgeoisie ,les gueux eux  bossaient comme ils pouvaient jusqu'à la mort et se tapaient sur le ventre et c'était la charité qui prenait le relais et pas toujours !   Pour Philippe et Blanquer il est évident que la clientèle qui a posé les questions avait été choisie par avance ! Tout est truqué dans ce gouvernement de pacotille!

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