• Dans l’est de la Namibie, une sécheresse historique affame hommes et bêtes

    Dans l’est de la Namibie, une sécheresse historique affame hommes et bêtes

    Dans l’est de la Namibie, une sécheresse historique affame hommes et bêtes

    Alors qu’aucune pluie n’est tombée en deux ans, les fermiers, en première ligne, attendent avec angoisse l’aide promise par le gouvernement il y a plusieurs mois.

    Pas une seule goutte d’eau depuis deux ans. Dans la région d’Omaheke, dans l’est de la Namibie, les couleurs anciennement verdoyantes du bush du nord du Kalahari n’oscillent désormais plus que du marron au jaune terne. Au sud de Buitepos, à la frontière avec le Botswana, une cinquantaine de fermiers occupent ces vallées sableuses, allouées par l’ancien occupant sud-africain. L’air est sec, le silence mortuaire. Les carcasses de bétails ont remplacé les hautes herbes argentées et les fleurs habituellement si nombreuses après les pluies de l’été austral.

    Thereza, 27 ans, détient avec sa mère Christina Benares, 67 ans, un campement de 300 hectares. Y errent vaches, bœufs, moutons, chèvres, ânes et chevaux. « On a perdu plus de 90 % de nos animaux », témoigne Thereza, le visage sombre. Accoudée à la clôture d’un enclos d’une quinzaine de chèvres, la jeune mère observe ses cabris encore sur pattes. Depuis quelque temps, les propriétaires ne découvrent que des os en parcourant leurs terres fantômes. Il est 10 heures tapantes. Le thermomètre, qui frôle zéro degré les nuits d’hiver, grimpe en flèche. Avec la chaleur, le cheptel sort des buissons. « Avant, les bêtes passaient une semaine sans venir, commente Christina, veuve depuis trois ans. L’assèchement des points d’eau naturels et leurs estomacs vides les poussent à se diriger vers la ferme. »

    « On n’a presque plus d’animaux »

    Herbes, feuilles… Tout a été décimé. Affamés, les animaux en viennent à manger les multiples détritus en plastique abandonnés aux pieds des broussailles. Il incombe à la famille d’acheter du fourrage et assez de pétrole pour pomper l’eau du puits. Mais les 80 euros de pension de retraite de Christina, ancienne cuisinière, permettent déjà difficilement de vivre. Et pour Thereza, infirmière de formation, il est impossible de trouver un emploi dans une région frappée par le chômage.

    Amie de la famille, Lucie, 35 ans, allume le feu de cuisine. Au dîner, le pap (bouillie de farine de maïs) sera servi seul. La viande n’est plus un aliment journalier « On n’a presque plus d’animaux. Ils ne valent rien. Personne ne veut les acheter », soupire Christina. Il faut faire une croix sur les revenus de l’élevage, comme sur ceux de la culture. « Carottes, choux, patates : mon potager regorgeait de trésors. Les arbres offraient des mangues, des citrons », se souvient la vieille dame.

    La ribambelle d’enfants qui courent sous ses jupons – progéniture de certains des vingt-cinq orphelins qu’elle a pris sous son aile tout au long de sa vie – ne mange plus à sa faim chaque jour. Désemparée, la grand-mère s’entête à semer dans le sable des graines qui ne produisent que de maigres pousses. Un manque de nourriture qui leur fait presque oublier l’absence d’eau courante et d’électricité dont elles pâtissent pourtant au quotidien.

    Dans certaines régions, selon la météo locale, la Namibie souffre de la pire sécheresse depuis soixante à quatre-vingt-dix ans. Les autorités ont déclaré en mai l’état de catastrophe naturelle et sollicité l’aide internationale. « Les moyens de subsistance d’une majorité de Namibiens sont menacés, notamment ceux qui dépendent des activités de l’agriculture », avait alors déploré publiquement la première ministre Saara Kuugongelwa-Amadhila, tandis que son gouvernement annonçait le déblocage d’une enveloppe équivalant à 35 millions d’euros pour venir en aide aux agriculteurs et aux populations affectées par le manque de précipitations.

    Mais un sentiment d’abandon unit les fermiers. « Le gouverneur nous répète sans cesse que nous devons encore patienter pour recevoir du fourrage », raconte, désœuvré, Simon Richter, 64 ans, voisin des trois femmes. « On est dans le noir complet, confirme Joseph Jagger, 27 ans. On entend à la radio que de l’herbe est acheminée dans le pays. Mais nous n’avons rien. » Dans la plaine, une dizaine de jeunes trentenaires ont fait une croix sur un métier en ville pour protéger leurs aînés. « Poussés par la faim et la soif, lions et oryx cassent nos barrières et se rapprochent », s’enflamme Joseph.

    Ces hommes qui survivent grâce aux pensions des retraités s’emploient surtout à des travaux de réparation. « Nous avons remis en état un puits, mais un deuxième est cassé depuis un an. Le gouvernement n’a soi-disant plus d’argent pour le réparer. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. » Forcés d’abandonner l’élevage, ces fermiers ont besoin en urgence d’infrastructures pour se lancer dans la culture. Sans un apport technique de la part de l’Etat, ils se savent condamnés.

    « Toutes les rivières du nord du pays s’assèchent »

    A plus de 1 000 kilomètres de là, dans le creux des montagnes de la région du Kunene, les Himba, peuple éleveur de bétails semi-nomade, souffrent aussi de la sécheresse. Aux confins de la Namibie et de l’Angola, à 1 200 mètres d’altitude, se loge le village Epupa. Malgré leur proximité avec les chutes du même nom, les habitants vivent « une année particulièrement rude, affirme Fanuel Kapunda Akatunovandu, 37 ans. La rivière Kunene s’assèche, comme toutes les rivières du nord du pays. Ceux qui sont près des chutes y emmènent leur bétail. Mais, même ici, il n’y a plus assez d’herbe. » Là aussi, l’aide se fait attendre. « Seuls les fermiers à l’agriculture intensive reçoivent du fourrage. Et ils doivent glisser un petit billet en échange à la fin du mois », ironise Utjindisa Hembida Tjovijo, surnommé « James ».

    « Chaque foyer recevait au moins une fois par an de la nourriture. Cette année, on n’a rien eu », s’étonne Barnabas Tjindunda Kapeï, 32 ans, qui rédige des rapports sur l’état de santé de ses confrères. Des comptes rendus envoyés aux ministères de la santé et de l’égalité des genres, toujours plus nombreux au fil des mois. « Les cas de malnutrition augmentent. Des cas de famine sont à prévoir », annonce le fonctionnaire. L’urgence sanitaire rapportée au gouverneur par Ombara Hikumuine Kapika, le très influent chef du village d’Otjomazava, à une dizaine de kilomètres d’Epupa, ne suscite que peu de réactions. « Nous votons pour le parti de l’opposition et non pour le parti présidentiel. Les efforts sont concentrés dans la région centrale et du nord, où se trouve son socle électoral », suggère Kapeï avant d’évoquer des détournements d’argent récurrents.

    Une trentaine de femmes ont décidé de migrer vers Swakopmund, ville embrassant l’océan à 700 kilomètres au sud, pour vendre leurs bijoux sur une esplanade touristique. « Le cheptel de mes parents se réduit comme peau de chagrin. Je suis venue ici, car le marché d’Opuwo [capitale de la région] est saturé », explique Rashida, 25 ans. Elle loge dans un vaste ghetto sans eau ni électricité, à la périphérie de la ville. « Mes parents ne vendent rien, soupire-t-elle. Ils ne font que prier pour que la pluie revienne. »

    Le Monde.fr

    J'ai tout lu, c'est bien triste !


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  • Emplois fictifs au Parlement européen : Bayrou et Sarnez entendus par les policiers

    Au lendemain de l'audition par les enquêteurs de Sylvie Goulard, c'est au tour de François Bayrou et Marielle de Sarnez d'être entendus par la police.

    François Bayrou et Marielle de Sarnez sont entendus depuis ce mercredi matin par la police judiciaire dans le cadre de l'affaire des emplois présumés fictifs des assistants d'europarlementaires MoDem, ont indiqué plusieurs sources proches du dossier.

    Le président du parti centriste et l'ancienne députée européenne sont entendus sous le régime de l'audition libre dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) à Nanterre, ont précisé ces mêmes sources, alors que Sylvie Goulard, ex-eurodéputée et nouvelle commissaire européenne française, avait été entendue mardi dans le cadre de la même affaire. Elle a été entendue sous le régime de l'audition libre dans les locaux de l'Oclciff à Nanterre (Hauts-de-Seine).

    Une enquête ouverte depuis deux ans

    Sylvie Goulard est sous le coup d'une enquête de l'office européen de la lutte antifraude (Olaf). Elle est soupçonnée d'avoir rémunéré sur des fonds européens l'emploi fictif d'un de ses assistants lorsqu'elle était députée européenne (2009-2017). Le Parlement européen a révélé qu'elle avait remboursé 45 000 euros brut dans cette affaire.

    La procédure a été lancée il y a plus de deux ans maintenant. Après une enquête préliminaire du parquet de Paris en mars 2017 visant une vingtaine d'eurodéputés de tous bords, puis une enquête ciblant le MoDem, une information judiciaire contre X confiée à des juges d'instruction parisiens avait été ouverte en juillet 2017 pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance et escroqueries".

    L'enquête avait entraîné la démission de François Bayrou du poste de garde des Sceaux, après celles de la ministre des Armées Sylvie Goulard, et de Marielle de Sarnez ministre des Affaires européennes, toutes deux anciennes eurodéputées MoDem. Le directeur de cabinet de François Bayrou, Stéphane Thérou, avait été perquisitionné en avril.

    L'Express

    Ils sont beaux nos politiques !

    Quelle leçon de moralité pour ce gouvernement !


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  • Au gouvernement, Jean-Paul Delevoye cumule salaire et pensions de retraite

    Récemment nommé haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye va à nouveau percevoir des pensions liées à ses anciennes fonctions.

    Depuis le 3 septembre dernier, date de son entrée au gouvernement, Jean-Paul Delevoye additionne son salaire et ses pensions de retraite. L'ancien maire de Bapaume (Pas-de-Calais) va en effet recommencer à percevoir sa retraite du régime général ainsi que celle d'ancien élu local, selon une information dévoilée par La Lettre A et confirmée au site par le cabinet du haut-commissaire aux retraites.

    Jean-Paul Delevoye a en revanche renoncé aux montants auxquels il a théoriquement droit en tant qu'ancien parlementaire. Les pensions liées aux mandats de sénateur et député qu'il a exercés sont suspendues le temps de son passage au gouvernement, en vertu des règlements des deux assemblées qui interdisent de les additionner avec un salaire de ministre, rappelle Capital.

    Changement de cap

    Cette décision vient arrondir les rémunérations mensuelles de Jean-Paul Delevoye, qui touche, en tant que ministre délégué auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, un salaire brut mensuel de 10 135 euros. Rien d'illégal, puisque, comme le précise La Lettre A, rien n'empêche Jean-Paul Delevoye de cumuler salaire et pensions de retraite, cette double rémunération n'étant pas encadrée par la loi.

    Mais le haut-commissaire, exerçant ses fonctions hors du gouvernement, avait pendant un temps renoncé à percevoir ces sommes. En septembre 2017, alors qu'il est nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, il avait demandé à ce que ses pensions de retraite soient déduites de sa rémunération individuelle, dans une démarche d'exemplarité. Deux ans plus tard, Jean-Paul Delevoye revient donc sur cette décision. "En tant que ministre, sa rémunération est indexée à celles des autres membres du gouvernement, et arrêtée par décret", justifie son cabinet à La Lettre A. "Sa mission étant par essence temporaire, il ne voulait pas abandonner définitivement ses droits", ajoute son entourage.

    L'Express

    Et il y a des français qui crèvent de faim !


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  • Le corps a été découvert par un employé municipal, ce mardi matin, aux alentours de 7 h 30.

     

    Le corps d’un homme nu et sans vie a été retrouvé ce mardi matin dans les jardins de l’hôtel de ville de Rouen (Seine-Maritime), derrière l’abbatiale Saint-Ouen, rapporte NormandieActu.

    La découverte a été réalisée aux alentours de 7 h 30 par un employé municipal qui débutait son service. Le corps se trouvait en dessous du panier de basket du parc. L’employé municipal aurait vu un cadavre nu avec du sang et des affaires autour.

    Les services de la ville de Rouen expliquent que l’agent municipal « a été orienté vers notre psychologue ».

    La police a aussitôt bouclé le périmètre et des hommes de la police technique et scientifique étaient sur les lieux pour tenter de recueillir des indices.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait entre 45 et 50 ans.

    Le Parisien


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  • Un policier de 35 ans a tiré sur ses deux enfants et son épouse avant de retourner son arme contre lui dans une ville près de Rotterdam aux Pays-Bas, a rapporté mardi la police néerlandaise.

    Le tireur, son épouse de 27 ans ainsi que deux fillettes de 8 et 12 ans ont perdu la vie dans ce qui s'apparente être un drame familial qui s'est produit lundi soir à Dordrecht, ville située à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville portuaire.

    "Quatre personnes sont décédées lors d'une fusillade. La quatrième victime, une femme de 27 ans, a été grièvement blessée et transportée vers l'hôpital dans un état préoccupant. Elle est morte de ses blessures" mardi matin, a déclaré la police dans un communiqué. "L'identité des personnes décédées a été établie. Il s'agit d'un homme de 35 ans et de deux enfants de 8 et 12 ans. Le défunt est un policier de l'unité de police de Rotterdam", a rapporté cette même unité.

    "Une enquête est en cours, mais nous pensons qu'il s'agit d'un drame familial", a déclaré auprès de l'AFP la porte-parole du parquet de Rotterdam, Rubinia Tjon-A-Sam. L'homme et la femme étaient en cours de séparation mais vivaient toujours sous le même toit, ont rapporté les médias néerlandais, identifiant le tireur comme Wendell C. Le drame a choqué dans un pays de plus de 17 millions d'habitants où les décès par armes à feu sont relativement peu fréquents.

    Paris Match


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  • Depuis août, Bruno Le Maire a reçu trois lettres de menaces. La dernière comportait des balles de revolver destinées, aussi, à Gérald Darmanin.

    Après les nombreuses dégradations de permanences parlementaires de députés La République en marche, c'est un nouveau cas qui vient souligner encore un peu plus le climat de violence qui s'abat sur les responsables politiques du pays. Et il touche, cette fois-ci, deux membres du gouvernement. Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et celui de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ont reçu à Bercy une lettre de menace de mort manuscrite, que Le Point a pu consulter, sur laquelle étaient scotchées trois balles de revolver. « C'est du 9 mm., mais sur place, ce sera du 11.43 », peut-on lire sur la missive.

    Pour l'un comme pour l'autre, ce n'est pas une première. L'équipe de Bruno Le Maire confie que l'ex-membre des Républicains a vu, au mois d'août, deux lettres de menaces lui être destinées. Une reçue à la gendarmerie de Bayonne avant le « G7 Finances », le 19 août 2019, sur laquelle était écrit, en lettres capitales manuscrites au feutre noir : « La maison de Bruno Le Maire va être pulvérisée pendant le G7 [prévoir un périmètre de sécurité] à Saint-Pée-sur-Nivelle. » Ainsi qu'une deuxième, elle aussi avant le G7, envoyée directement au domicile du ministre. Il avait, en outre, dû subir le même genre de menaces après avoir quitté la campagne de François Fillon en 2017.

    Bruno Le Maire portera plainte dans les jours qui viennent, comme il l'avait fait après avoir eu connaissance des deux précédentes lettres.

    Gérald Darmanin avait, également, déjà reçu des menaces lorsqu'il était en exercice. En mai 2018, son avocat Me Mathias Chichportich avait annoncé que le ministre de l'Action et des Comptes publics avait porté plainte le 27 avril précédent, après avoir reçu des lettres d'injures et de menaces de mort. « Salaud, traître... avec Macron tu finiras comme Paul Doumer... », pouvait-on lire sur l'une d'elles, citée par La Voix du Nord, en référence à l'ancien président de la République, assassiné en 1932.

    Le Point


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  • Ploërmel. Un car scolaire part au fossé avec 39 élèves à bord : six blessés

    Un accident est survenu ce mercredi 11 septembre, peu avant 8 h, à Ploërmel. Un car de transport scolaire s’est couché dans un fossé pour des raisons indéterminées, avec 39 adolescents à son bord. Cinq élèves et le chauffeur ont été blessés.

     

    Peu avant 8 h ce mercredi 11 septembre, un bus scolaire s’est couché dans un fossé, boulevard Pierre Mendès France, à Ploërmel. L’accident est survenu au niveau des Celluloses de Brocéliande.

    Il y avait 39 élèves à bord du véhicule, qui se rendaient dans différents établissements de Ploërmel.

    Cinq adolescents entre 12 et 16 ans ont été blessés, trois filles et deux garçons, ainsi que le chauffeur, âgé de 60 ans. Ils ont été pris en charge en urgence relative, et transportés au Centre Hospitalier de Ploërmel.

    32 pompiers mobilisés

    Les élèves ont pu sortir par la porte du car, à l’exception d’une jeune fille qui a été évacuée par une fenêtre. Plusieurs élèves ont été choqués par l’accident.

    L’accident a nécessité de déployer d’importants moyens. 32 pompiers sont intervenus, avec le concours du Samu de Ploërmel et de la gendarmerie.

    Les différents chefs d’établissements se sont également rendus sur place, et des cars de substitution ont pris en charge les élèves pour les acheminer en cours.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident. Le boulevard Pierre Mendès France a été fermé à la circulation le temps de l’intervention.

    Les gendarmes rappellent l’importance de porter la ceinture de sécurité dans les bus scolaires

    Ouest-France

     


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  • Un policier âgé de 46 ans, affecté à la Direction centrale de la sécurité publique (DDSP) du Havre, s’est suicidé mardi rapporte Le Figaro. Le motard a été retrouvé sans vie par son épouse.

    Le suicide du policier a été confirmé par un message sur Twitter de la police nationale de Seine-Maritime qui présente ses « pensées émues à sa famille, ses proches et ses collègues ».

    Selon le quotidien, le policier motocycliste était en arrêt maladie depuis quelques jours à son retour d’une mission à l’occasion du G7 de Biarritz.

    49 policiers se sont suicidés depuis le début d’année

    Il s’agit du 49e suicide dans la police depuis le mois de janvier. Face à cette recrudescence, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a annoncé lundi la mise en place d’un numéro unique d’appel permettant aux policiers d’avoir un accès « anonyme, confidentiel et gratuit, 24h/24 et 7j/7 aux psychologues de la plateforme ».

    Géré par des prestataires externes, ce nouveau numéro vert est mis en œuvre en complément de celui du service de soutien psychologique opérationnel de la police, mis en service fin juin.

    Ce nouveau numéro vert s’accompagne d’une campagne de communication autour du slogan : « Être fort c’est aussi demander de l’aide ». « Il n’y a pas de honte à connaître une fragilité », a relevé lundi le ministre de l’Intérieur, en marge d’une réunion à Paris avec les services en charge du programme de mobilisation contre les suicides dans la police.

    Depuis le début de l’année, 49 agents de la police nationale ont mis fin à leurs jours, un bilan déjà bien plus élevé qu’en 2018, année au cours de laquelle 35 fonctionnaires s’étaient suicidés. Depuis le 1er janvier, 12 gendarmes et 17 pompiers se sont également suicidés, selon la place Beauvau.

    Le Parisien


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  • En fin d’après-midi mercredi 4 septembre, un jeune homme de 18 ans se présente au commissariat de Liévin. Particularité, il est nu, à l’exception toutefois du port d’un caleçon. À l’agent qui le reçoit, le Lensois explique avoir été forcé à monter dans une voiture par un couple dont il connaît la femme. Il s’agit de la mère d’une de ses amies. Ainsi enlevé, il est conduit dans des garages du côté de Liévin. Là, il est accusé de fournir de la drogue à cette amie, ce qu’il nie auprès de ses agresseurs.

    La mère de famille interpellée sur son lieu de travail

    Le couple ne voulant rien entendre, le garçon se fait dépouiller de sa carte bancaire, de ses papiers et de tous ses vêtements, chaussures comprises, à l’exception, donc de son caleçon. Son téléphone portable est quant à lui détruit au sol. Une fois donné le nom de la mère de son amie à la police, cette femme de 37 ans, originaire d’Hénin-Beaumont, est rapidement interpellée sur son lieu de travail. Elle commence par nier, avant d’avouer, puis de donner le nom de son compagnon. L’homme, âgé de 40 ans, est interpellé à son tour.

     

    En garde à vue, le couple explique avoir retrouvé tout le matériel nécessaire à la consommation de drogue dans la chambre de la jeune femme. Pour ce qui est des faits, les deux mis en cause précisent avoir brûlé les vêtements de leur victime. Pour enlèvement et séquestration, les Héninois comparaîtront prochainement devant la justice correctionnelle de Béthune.

    La Voix du Nord

    Alors d'où venait la drogue en possession de leur fille ?


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  • La poste de Guînes fermée à cause d’une invasion de puces

    La poste de Guînes fermée à cause d’une invasion de puces

    Des puces de parquet. C’est, d’après le directeur général des services (DGS) de la ville de Guînes (*), Benjamin Malfigan, la « cause sanitaire » affichée à l’entrée de la poste de Guînes depuis jeudi dernier. « Nous avons été informés jeudi, en début d’après-midi, par la directrice du secteur de Marquise, poursuit le DGS. Il y a eu une réunion en interne du CHSTC (comité d’hygiène). Ils ont pris la décision de fermer. » Des informations confirmées par la direction régionale de La Poste : « La poste est fermée depuis mercredi pour préserver les clients. Une intervention avec une société est prévue cette semaine. On avisera si on estime qu’il y a nécessité d’une autre intervention. »

    Derrière l’appellation « puces de parquet » se cachent en fait des puces banales, colportées principalement par les chiens et les chats. La direction de La Poste ne s’explique pas la provenance de ces puces mais elles étaient suffisamment nombreuses pour être « visibles » et pour obliger le bureau à fermer. « Les puces se reproduisent très vite », commente le service presse de La Poste.

    Renvoi vers Marquise

    Aucune date de réouverture n’est communiquée. Elle sera décidée en fonction des résultats de la désinsectisation de cette semaine. Pour les usagers, le mot placardé à l’entrée du bureau de Guînes renvoie les clients vers l’agence de Marquise (16 km). Même si elle n’est pas la plus proche, « en termes d’organisation, on pourra y assurer l’ensemble des services », ce qui ne serait pas le cas à Calais (12 km) ou à Ardres (9 km), plus près. « Pour les clients professionnels qui ont une boîte postale, le facteur va leur distribuer directement le courrier. » L’unique agent de la poste de Guînes est, lui, transféré vers des bureaux de proximité.

    La Voix du Nord


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  • Lundi, un homme de 78 ans a abattu trois membres de sa famille, âgés et "gravement atteintes par la maladie", dont il s'occupait. L'homme s'est ensuite donné la mort

    On en sait davantage sur les circonstances du drame familial qui s'est joué lundi dans les Bouches-du-Rhône. Un septuagénaire a abattu successivement lundi dans deux petites communes des Bouches-du-Rhône sa belle-mère, son beau-frère et sa femme, tous dans leur lit médicalisé, avant de se donner la mort, un "drame familial" selon le procureur, sans doute lié à l'état de santé des victimes. Ces dernières étaient toutes âgées et "gravement atteintes par la maladie", a indiqué le procureur de la République de Tarascon (Bouches-du-Rhône) Patrick Desjardins, qui a évoqué "le contexte fragile d'une famille touchée par la maladie et où un homme prend la décision de prendre les armes".

    L'auteur des meurtres, âgé de 78 ans, s'est d'abord rendu chez sa belle-mère à Maussanne-les-Alpilles en tout début d'après-midi. C'est là-bas que les gendarmes ont découvert les corps de cette femme de 95 ans, "alitée dans un lit médicalisé, fortement diminuée physiquement", et de son fils de 69 ans, également alité, a décrit le procureur. Tous les deux ont été "abattus par au moins un coup de fusil", a ajouté Patrick Desjardins. L'auteur des meurtres est ensuite revenu chez lui, à Mouriès, la commune voisine, où il a abattu son épouse qui, à 72 ans, était "elle aussi affaiblie par la maladie", selon le procureur, et a été retrouvée dans les mêmes circonstances que sa mère et son frère, tuée "vraisemblablement par un coup de fusil" dans son lit médicalisé.

    Les gendarmes, avertis par un voisin qui avaient entendu des coups de feu, ont très rapidement mis un nom sur l'auteur de ces meurtres, "puisqu'un témoin proche de la scène de crime de Maussanne l'a reconnu, ce qui a permis de découvrir très vite le corps de l'auteur présumé grièvement blessé, et de son épouse", a expliqué le général Ronan Le Floc'h, commandant de groupement de gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

    "Je pense qu'il était au bout, il avait tellement de soucis avec sa famille"

    L'auteur des coups de feu, qui s'est tiré deux balles dans le corps devant sa maison, était encore en vie à l'arrivée des secours. Il a été héliporté à Marseille où il est décédé dans l'après-midi. "Il s'occupait depuis des années de sa femme malade et de sa belle-famille, il leur faisait à manger, les lavait, faisait le ménage, il n'en pouvait plus", a raconté à l'AFP son voisin et neveu par alliance. "Ma femme allait à la poste quand elle a vu un fusil devant la maison de son oncle. Elle s'est avancée et a découvert son corps, les intestins sortis, c'était un choc immense", a-t-il ajouté.

    Alors que la petite impasse de Mouriès où résidait l'auteur des homicides était barrée par les gendarmes lundi soir, sur la place du village, les visages étaient graves. "Bien sûr qu'on le connaissait, toute la famille", répond un passant.

    "C'était une personne très estimée dans le village, je suis encore très émue de ce qui s'est passé, on est tous anéantis", a déclaré à l'AFP la maire de Mouriès Alice Roggiero. Elle a décrit le septuagénaire qui s'est suicidé comme "un monsieur plutôt réservé, très près de sa famille, de son épouse, de ses petits-enfants".

    "Il s'est occupé beaucoup de son épouse, de sa belle-mère, de son beau-frère, ça a été peut-être trop lourd pour lui", a déploré l'élue, ajoutant: "Je pense qu'il était au bout, il avait tellement de soucis avec sa famille". Evoquant la maladie de sa femme, "très fatiguée depuis de nombreuses années", et son beau-frère handicapé après un accident, Alice Roggiero conclut: "La maladie ne lui a pas fait de cadeau".

    Paris Match


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  • CHANTOVIVELAVIE : BONSOIR - 10 09 2019

     

    Bonne soirée


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  • Un quadragénaire, déjà connu des services de police, sera jugé en comparution immédiate mercredi, devant le tribunal correctionnel de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales.

     

    Il est soupçonné d’avoir menacé une jeune femme de 24 ans avec une arme factice pour lui soutirer de l’argent, rapporte L'Indépendant.

    Interpellé et placé en garde à vue

    Les faits ont eu lieu samedi, dans le centre-ville de la capitale catalane. Le suspect est accusé d’avoir braqué la victime, en lui faisant croire qu’il était en cavale, qu’il avait tué un homme, et qu’il avait besoin d’argent, poursuit le quotidien régional.

    L’homme, qui serait reparti avec des espèces et la carte bancaire de la victime, a été interpellé quelques minutes plus tard, et placé en garde à vue.

    20 Minutes


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  • Un ouvrier meurt écrasé par une grue dans une centrale thermique EDF

    Un ouvrier de 31 ans est mort écrasé lundi après-midi par la chute d'une grue sur le site d'une ancienne centrale au charbon d'EDF à Blénod-lès-Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), a appris l'AFP auprès d'EDF. L'accident est survenu vers 15h sur le site de cette centrale thermique en déconstruction depuis quelques années, selon cette même source.

    La grue, qui était "en train d'être mise en place", a subitement "chuté et a heurté une personne qui travaillait pour une entreprise prestataire" intervenant sur le chantier, a-t-on expliqué, confirmant une information du site internet du quotidien régional "L'Est Républicain". La victime se trouvait alors avec un salarié d'EDF qui n'a pas été touché physiquement, a-t-on précisé. Très choqué, il a toutefois été hospitalisé, a-t-on ajouté.

    Les secours, arrivés rapidement sur place, "n'ont pu que constater le décès" de la victime, a-t-on ajouté.

    Cinq personnes choquées prises en charge

    Une cellule psychologique a été mise en place, selon EDF. Cinq personnes choquées ont été prises en charge par cette cellule, selon "L'Est Républicain". Une enquête a été ouverte, selon EDF.

    Mise en service entre 1963 et 1969, la centrale au charbon de Blénod-lès-Pont-à-Mousson a été progressivement arrêtée entre 1995 et 2014 et fait actuellement l'objet de travaux de déconstruction, selon EDF. Elle a été remplacée par une centrale à cycle combiné gaz, construite juste à côté.

    Paris Match


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  • J'ai bien aimé cette video, j'espère que vous aussi !


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  • Eure : manifestation hostile devant le domicile de la mère d'Alexandre Benalla

    Une vingtaine de personnes ont manifesté dimanche après-midi devant le domicile de la mère d'Alexandre Benalla, qui habite dans une commune de l'Eure, révèle le quotidien régional Paris Normandie.

    "Ces manifestants portaient des masques à l'effigie d'Alexandre Benalla", l'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron licencié après la révélation de ses violences en marge du 1er-Mai à Paris, en 2018, ajoute Franceinfo. "Ils ont brandi des fumigènes et lancé des pétards et des oeufs en direction de la maison."

    Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, les autres ayant pris la fuite avant l'arrivée des gendarmes. La mère d'Alexandre Benalla a déposé plainte et une enquête a été ouverte.

    Un an après les premières révélations du Monde sur les violences commises par l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, les enquêtes lancées par la justice sont toujours en cours. Licencié de l'Élysée à l'été 2018, Alexandre Benalla est désormais à la tête de sa société de sécurité, baptisée Comya, basée au Maroc.

    L'Express

    C'est stupide de s'attaquer à la mère de Benalla.

    D'ailleurs, quand on réfléchit bien, Benalla n'a pas fait grand chose !


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  • Un bon moment de rigolade


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