• Les noisettes de votre Nutella ont été récoltées par des enfants

    Les noisettes de votre Nutella ont été récoltées par des enfants

    La cueillette des noisettes est épuisante. Mehmet Kelecki travaille environ dix heures par jour au sommet d'une montagne turque, sur des pentes très raides, chargé d'un sac de 35 kg de noisettes. Une famille de migrant·es kurdes travaille à ses côtés. Le père de famille secoue les branches des noisetiers, tandis que sa femme et ses enfants ramassent les fruits qui tombent sur le sol. Deux cueilleurs travaillent illégalement: Mustafa et Mohammed ont respectivement 12 et 10 ans, bien en dessous de l'âge minimum pour travailler en Turquie.

    Le pays assure 70 % de l'approvisionnement mondial en noisettes. Son plus gros acheteur est la société Ferrero, le fabricant de la célèbre pâte à tartiner Nutella.

    Les personnes employées pour la cueillette des noisettes sont souvent kurdes ou originaires des régions pauvres de la Turquie. Elles touchent un maximum de 10 euros par jour, auxquels il faut retirer 10 % de commission.

    «Ils font travailler leurs enfants comme des machines», a affirmé Kazim Yaman, copropriétaire du verger. La plupart des exploitant·es doivent payer les enfants, car leurs parents insistent pour qu'ils travaillent. «L'autre jour, j'ai vu le père mettre un sac très lourd sur les épaules de l'enfant. J'ai dit: “Qu'est-ce que tu fais?” Il a répondu: “Laissez-le s'y habituer.”», a ajouté avec regret le fermier.

    Traçabilité défaillante

    Ferrero achète environ un tiers de toute la récolte turque, pour produire environ 365.000 tonnes de Nutella chaque année. L'entreprise veut rendre ses noisettes 100 % traçables d'ici à 2020, mais selon son dernier rapport (à paraître prochainement), le chiffre ne s'élève pour le moment qu'à 39 %.

    Enginay Akcay fait partie des milliers de petits commerçant·es de noisettes. Il assure que Ferrero ne lui demande pas de qui proviennent les fruits, ni quelles sont les conditions de travail. «Le travail des enfants n'a rien à voir avec nous. Le contrôle et la surveillance appartiennent à l'État et aux forces de sécurité», a-t-il insisté.

    À lire aussiIl y a tant de pays dans un pot de Nutella

    Le directeur général de Ferrero Hazelnut Company en Turquie, Bamsi Akin, a répondu aux témoignages recueillis par la BBC: «Nous ne posons pas de questions sur la source exacte des noisettes, mais nous avons une autre manière de la suivre... Avant le début de la saison, nous avons parlé aux commerçants et nous avons démontré nos exigences de pratique sociale.» «Le système est-il complètement propre? Je pense que personne ne peut dire ça pour l'instant», a-t-il reconnu.

    En 2012, Ferrero a lancé en Turquie le programme Farming Values, qui offre une formation gratuite à plus de 42.000 agriculteurs et agricultrices pour les aider à augmenter leurs revenus tout en restant libres de choisir à qui vendre leur récole.

    L'entreprise propose également des formations aux producteurs et productrices, destinées à leur apprendre à rendre le secteur plus durable, connaître les droits des employé·es et faire de la prévention sur le travail des enfants.

    Slate

    Ferrero achète environ un tiers de toute la récolte turque, pour produire environ 365.000 tonnes de MERDE chaque année.


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  • Il a dû avoir la peur de sa vie. La voiture d’un couple de sexagénaire a pris feu et subi une explosion jeudi matin, vers 8h40, après s’être garée sur le parking de la station-service du centre commercial Leclerc de Fonbeauzard, près de Toulouse.

     

    Selon les pompiers de Haute-Garonne qui sont intervenus après l’incident, le conducteur de 61 ans a utilisé un spray à gaz pour nettoyer le tableau de bord de son véhicule puis a allumé une cigarette dans l’habitacle dont les vitres étaient fermées.

    Le conducteur transporté à l’hôpital

    La violente explosion a fait sauter les vitres de la voiture et soulevé le capot du moteur.

    Sa femme, qui était à l’extérieur de la voiture, n’a pas été blessée mais le conducteur, sonné par l’explosion, a été transporté à l’hôpital pour des examens. Plus de peur que de mal mais le véhicule est hors d’usage.

    20 Minutes

    Il a eu de la chance de ne pas être blessé


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  • La Fédération kényane d’athlétisme a décidé d’écarter deux athlètes de la sélection pour les championnats du monde de Doha, car elles présentaient un taux de testostérone trop élevé.

    Jackline Wambui et Linda Kageha ne verront pas Doha. La spécialiste du 800m et celle du 400m haies ont été écartées de la sélection pour les championnats du monde (27 septembre - 6 octobre) par la Fédération kényane d'athlétisme. La raison ? Elle présentait un taux de testostérone supérieur à la limite fixée par la Fédération internationale.

     

    « Toutes les athlètes féminines dans l’équipe (sélectionnée pour Doha) ont été soumises à des tests sanguins après les sélections nationales à Nairobi le 13 septembre. Et les docteurs ont établi que Wambui et Kageha avaient chacune des taux élevés de testostérone », a expliqué Paul Mutwii, le vice-président de la Fédération kényane en charge des compétitions.

    Ces deux forfaits ne sont pas sans rappeler celui de la Sud-Africaine Caster Semenya, qui souffre d’hyperandrogénie également, mais qui aurait pu participer aux Mondiaux si elle avait accepté de suivre un traitement pendant six mois pour faire baisser son taux de testostérone, ce qu’elle a refusé. Jackline Wambui et Linda Kageha, qui avaient terminé respectivement première et troisième des sélections dans leurs disciplines, ne seront pas remplacées dans la sélection kényane.

    msn sport


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  • Mardi matin un important dispositif de police a été déployé dans le camp de la Vivarié à Castres. Plusieurs cibles étaient visées dont une mère et son fils accusés d'avoir fait subir un calvaire à une Castraise pendant un an : séquestrée, prostituée et violée.

    L'opération de police menée dans le camp de gens du voyage de la Vivarié à Castres avait plusieurs buts mardi 17 septembre. Au moins une dizaine de personnes ont été interpellées. Certaines pour des condamnations en justice qui n'avaient pas été exécutées mais d'autres pour des faits plus graves.

     

    Une mère et son fils soupçonnés d'avoir réduit en esclavage une habitante de Castres.

    L'affaire la plus sordide qui a déclenché l'intervention de la police est sans doute celle de cette Castraise de 46 ans séquestrée, violée et prostituée pendant plus d'un an dans le camp. Cette femme vulnérable aurait sympathisé avec une résidente avant de disparaître, retenue de force dans une caravane pendant une période comprise entre un an et 14 mois, entre l'été 2016 et l'été 2017.  Maintenue sous l'emprise d'un homme de 32 ans et de sa mère de 57 ans, la victime pouvait aussi effectuer des tâches ménagères. Elle est parvenue à s'enfuir et ce n'est qu'après avoir quitté la région qu'elle a trouvé le courage de porter plainte. Les deux suspects ont été déferrés devant le pôle d'instruction criminelle du parquet de Toulouse et écroués mercredi. Ils sont mis en examen pour séquestration, viol, prostitution et proxénétisme aggravés en raison de la vulnérabilité de leur victime. Deux "clients" présumés ont aussi été interpellés puis relâchés. 

    Condamné pour avoir agressé les pompiers le 30 août

    Toujours lors de cette opération de police, mardi, les enquêteurs ont interpellé un résident du camp de la Vivarié suspecté d'avoir participé à l'agression d'une équipe de pompiers en intervention à Castres le 30 août dernier.  Ce jeudi, l'homme a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Castres. Il a été condamné à 15 mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt. Huit pompiers du SDIS 81 s'étaient portés parties civiles. 

    France Bleu Occitanie


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  • Un essai clinique clandestin mené sur au moins 350 personnes interdit par l'Agence du médicament

    L'Agence du médicament (ANSM) a saisi la justice après la découverte d'un "essai clinique sauvage" à Poitiers, dans la Vienne, jeudi 19 septembre.

    Des molécules aux effets inconnus ont été testées sur au moins 350 malades de Parkinson ou Alzheimer, en partie dans une abbaye et hors de tout cadre légal.

    La ministre de la Santé "effondrée, horrifiée" par cette découverte

    Cet essai sauvage était mené par une structure baptisée Fonds Josefa, dont le vice-président est le Pr Henri Joyeux, contesté par la communauté médicale notamment à cause de ses positions anti-vaccins.

    L'interdiction a été immédiatement prononcée par la police sanitaire et "l'ANSM a également saisi la justice", a-t-elle indiqué dans un communiqué. C'est le pôle Santé du parquet de Paris qui est en charge de l'affaire. Un tel "essai clinique sauvage" est "très rare, a fortiori quand il est de cette ampleur", a expliqué Bernard Celli, directeur de l'inspection à l'ANSM, estimant qu'il s'agissait "d'une atteinte grave au code de la santé publique et au code pénal".

    Interrogée sur Franceinter, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dénoncé une "faute lourde" et s'est dite "effondrée, horrifiée." "Il y aura des sanctions et des poursuites", a-t-elle également précisé.

    Des patients accueillis dans une abbaye

    Henri Joyeux, joint par l'AFP, assure que "ça n'a rien à voir avec un essai clinique" mais refuse d'en dire davantage. L'expérimentation consistait à appliquer aux patients des patchs contenant deux molécules, appelées valentonine et 6-méthoxy-harmalan, dans l'espoir de traiter plusieurs maladies neurologiques. Ces molécules sont proches de la mélatonine, hormone fréquemment utilisée pour mieux dormir mais déconseillée à certaines populations en raison d'effets secondaires.

    L'Agence a demandé aux participants à ces essais "de ne plus utiliser ces patchs" et "de consulter rapidement (leur) médecin traitant pour l'informer de la situation, réaliser un bilan de santé et s'assurer que la prise en charge de (leur) maladie est adéquate." L'ANSM estime qu'au moins 350 patients ont été reçus dans l'abbaye de Sainte-Croix, près de Poitiers. "Il semble qu'ils y passaient une nuit et qu'ils subissaient une prise de sang le matin", explique Bernard Celli. L'ANSM a découvert cet essai illégal grâce à une inspection de contrôle, menée début septembre au laboratoire où les prises de sang étaient envoyées pour analyse.

    L'instigateur de cet "essai clinique sauvage" risque 15 000 euros d'amende et d'un an de prison, indique l'ANSM, sans compter les éventuelles peines du code pénal.

    franceinfo

    Il n'y a pas eu de mort.

    Cela pouvait être positif !


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  • Un homme de 42 ans est en garde à vue vendredi après la mort de sa femme tuée de deux coups de couteau

    Une femme âgée de 39 ans est morte dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital de Montauban après avoir reçu deux coups de couteau. Son mari de 42 ans est actuellement entendu par les enquêteurs en garde à vue au commissariat de la ville.

    C’est la belle-famille et le mari de la jeune trentenaire qui l’a transportée à l’hôpital.

    Incertitude sur les faits

    « On est potentiellement sur un meurtre mais il n’y a encore aucune certitude sur le déroulement précis des faits », a déclaré le parquet de Montauban. Les premières déclarations des proches de la victime, membres de la communauté des gens du voyage, assurent que la femme aurait tenté de se suicider.

    « Mais compte tenu des circonstances, une enquête pour homicide sur conjoint » a été ouverte, précise le parquet. L’enquête a été confiée au SRPJ de Toulouse.

    Près de 121 féminicides ont été comptabilisés en France en 2018.

    20 Minutes


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  • “Vous vous foutez de moi?” : la grosse colère d'Emmanuel Macron après l'humiliation de Brigitte par ses conseillers

    “Vous vous foutez de moi?” : la grosse colère d'Emmanuel Macron après l'humiliation de Brigitte par ses conseillers

    En constatant qu'elle n'avait pas été intégrée à une plaquette de l'Elysée, Brigitte Macron a piqué une énorme colère contre les conseillers de son mari !

    Si elle préfère rester en retrait, Brigitte Macron a tout de même une place importante aux côtés d'Emmanuel Macron, actuel président de la République. Comme on l'apprend dans le documentaire Brigitte Macron, l'influente diffusé ce lundi 16 septembre sur BFMTV, à l'occasion des premières journées du patrimoine à l'Elysée, les conseillers d'Emmanuel Macron ont décidé de produire un petit livret de photos mais tout ne s'est pas passé comme prévu.

     

    Dans ce livret, des photos soignées du palais de l'Elysée, du président, de Nemo, le chien du couple mais aucune photo de Brigitte... Le livret est rapidement arrivé sur le bureau d'Emmanuel Macron qui a fait envoyer le petit stock imprimé à la poubelle. Avant cela, le mari de Brigitte Macron a piqué une grosse colère et a lancé : "Vous vous foutez de moi?" à ses conseillers, responsables de l'oubli. Ne pas intégrer pas la femme de sa vie dans ce mini livre a été vu comme une humiliation de cette dernière.

    Le livre Madame la présidente d’Ava Djamshidi et Nathalie Schuck consacré à Brigitte Macron et paru au début de l'année avait fait déjà révélé des échos de cette colère et avait décrit le sentiment de la mère de Tiphaine Auzière et constatant qu'elle n'était pas dans le livret. "En tournant les pages, elle voit défiler des clichés léchés du chef de l’Etat, du secrétaire général Alexis Kohler et même de Némo. Mais d’elle, point. Zappé de l’image, rayée de la carte. Niée symboliquement comme si son époux était veuf," relataient les auteures de l'ouvrage.

    GALA

    Mieux vaut en rire !

    L'oubli est peut-être volontaire vu sa tronche ! happy


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  • Flamanville : les deux réacteurs de la centrale nucléaire à l'arrêt après la découverte de traces de corrosion

    Ces traces ont été décelées sur des systèmes de secours du premier réacteur. Le second était, lui, déjà à l'arrêt pour sa visite décennale.

    Le réacteur 1 de Flamanville (Manche) est à l'arrêt depuis mercredi 18 septembre 2019, et pour une durée encore indéterminée. Lors de contrôles réalisés sur l'unité de production, les équipes d'EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire ont constaté des traces de corrosion sur des systèmes de secours et ce, malgré une récente révision de dix mois.

    La durée de l'arrêt "sera définie en fonction de la nature précise des réparations à effectuer", indique dans un communiqué la direction de la centrale récemment placée sous "surveillance renforcée" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en raison de difficultés. Selon le gestionnaire du réseau électrique à haute tension français RTE, l'arrêt doit, au minimum, durer jusqu'au 2 octobre.

    Redémarrage du réacteur 2 le 5 décembre

    Le second réacteur de la centrale étant déjà à l'arrêt pour sa visite décennale, la centrale ne produit plus d'électricité. La révision du réacteur 2 est elle aussi plus longue que prévue, avec cinq mois de retard. Selon RTE, le redémarrage du réacteur 2 doit intervenir le 5 décembre.

    Un troisième réacteur est en construction à Flamanville, le fameux EPR. Mais ce chantier connaît également de nombreux déboires, et la mise en service du réacteur a été reporté à de nombreuses reprises.

    franceinfo


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  • Alain Delon assigné pour reconnaissance de paternité : son fils illégitime Ari Boulogne explique ses raisons

    Dans une interview accordée à Gala, l'avocat d'Ari Boulogne, le fils illégitime d'Alain Delon, confirme l'action de reconnaissance en paternité déposée par son client et explique pourquoi il a intenté cette procédure.

    Sa parole est rare. Ari Boulogne, le fils illégitime d'Alain Delon a souhaité s'expliquer par l'intermédiaire de son avocat, maître Michel-Guillaume Fleury sur les "rumeurs fausses" qui circulent dans la presse. Interrogé par Gala, ce dernier confirme qu'une action de reconnaissance en paternité a bien été déposée cet été, devant le tribunal de Grande Instance d'Orléans, mais que "par pudeur", il n'avait pas "souhaité que l'affaire soit ébruitée". L'avocat a par la suite expliqué qu'Ari Boulogne, 56 ans, avait déposé cette requête à titre personnel mais aussi et surtout pour sa fille et son fils, estimant "que ses enfants ne devaient pas être privés de leur lien de filiation". Il a ajouté que pour le moment, il n'avait aucun signe de l'acteur de 83 ans, actuellement hospitalisé en Suisse.

    Pour rappel, Ari Boulogne serait né des amours d’Alain Delon et de l’actrice et chanteuse allemande Nico, du groupe The Velvet Underground. Mais il n'a jamais été reconnu par l'acteur. Ari Boulogne a été élevé par Edith Boulogne, la mère d'Alain Delon, puis a ensuite été adopté par Paul Boulogne, l'époux de cette dernière.

    Les rapports entre l'acteur et Ari Boulogne ont toujours été complexes complexes. En 1986, le fils illégitime de l'acteur confiait au JDD l'échange très dur qu'il avait eu avec ce dernier. "Alain Delon, une main sur le volant, l’autre me tapotant l’épaule, me tient ce discours : 'T’es mon pote, toi, t’es mon pote'. Mais je vais te dire un truc, tu n’as pas mes yeux, tu n’as pas mes cheveux.Tu n’es pas mon fils, tu ne seras jamais mon fils.Je n’ai couché avec ta mère qu’une seule fois." A moins d'un changement de position radical, cette nouvelle procédure pourrait donc avoir peu de chance d'aboutir...

    Gala

    Je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas reconnaître ce fils ? Il n'a qu'à faire un test ADN !


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  • Un médecin de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon a été mis en examen mardi pour agressions sexuelles et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

    Après les plaintes de trois patients, une information judiciaire a été ouverte pour « agressions sexuelles par personne abusant de ses fonctions », a précisé la même source, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

    Le contrôle judiciaire du praticien comprend une interdiction d’exercer sa profession.

    Selon Le Progrès, le médecin de 45 ans, qui nie les attouchements dont il est accusé, exerçait au centre d’information, de dépistage et de diagnostic du VIH/sida dans le IVe arrondissement de Lyon.

    Le Parisien


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  • Bientôt une nouvelle « ferme des 1000 vaches » dans l’Eure ?

    Un exploitant agricole de l’Eure a décidé de doubler son cheptel… pour le porter à 1069 vaches ! Sa demande d’autorisation préfectorale fait l’objet d’une enquête publique jusqu’au 4 octobre prochain. La Fondation 30 Millions d’Amis s’indigne d’un tel projet, alors que plus de 8 Français sur 10 sont opposés à l’élevage intensif. Elle appelle les citoyens à se mobiliser et le préfet de l'Eure à ne pas autoriser l'agrandissement de l'exploitation.

    Horreur dans l'Eure : c’est par un mystérieux tract anonyme que les habitants de Houlbec-Cocherel (27) auraient appris la nouvelle… L’exploitant d’une ferme de 530 vaches laitières située sur la commune prévoit de construire de nouveaux bâtiments, portant son troupeau au double, soit 1069 bovins. Le préfet de l’Eure, qui doit rendre sa décision finale sur le projet d’ici la fin de l’année 2019, a lancé une enquête publique jusqu’au 4 octobre. Une première réunion s’est déjà tenue entre Bonifacius Van Ranst – gérant de la SCEA Pérault, et les habitants excédés par le projet (7/09/19).

    Suivie par les journalistes du Démocrate vernonnais et de France 3 Normandie, l’entrevue a permis aux riverains d’exprimer leurs craintes concernant le risque de pollution des sols, les odeurs, la circulation d’engins agricoles… Mais aussi et surtout en termes de bien-être animal ; les vaches restant cloîtrées dans des hangars, sans accès aux pâturages. « Nous souhaitons augmenter de 20 % le nombre de vaches laitières qui passerait à 624 têtes. Nous allons moderniser le site », a minimisé l’exploitant face à son auditoire sceptique et hostile à un tel déploiement. « Nous aimerions que les nuisances actuelles soient traitées avant de penser à une extension », s’est exaspérée Véronique, dont le domicile se situe à proximité de la ferme.

    « Fatiguées, maigres, les vaches marchent dans leurs excréments »

    A Drucat-Le Plessiel dans la Somme, la toute première "ferme des 1000 vaches" en France est en activité, malgré une mobilisation portée par l’association Novissen (Nos villages se soucient de leur environnement) depuis le lancement du projet en 2011. Finalement autorisée par la préfecture à n’accueillir "que" 500 vaches, l’exploitation a dépassé à maintes reprises ce chiffre… comptant jusqu’à 900 bovins ! Un enfer pour ces animaux, qui souffrent de l’enfermement et du manque de soin. « Dans le troupeau, il y a au moins 300 vaches qui boitent. Elles sont fatiguées, maigres. Elles ont des ongles trop longs ou des sabots qui pourrissent. Elles marchent à longueur de journée dans leurs excréments », confiait un ancien salarié de l’exploitation au média Reporterre en 2015.

    La Fondation 30 Millions d’Amis – qui vient de signer un appel pour la fin de l’élevage intensif aux côtés de 200 autres organisations et personnalités – demande au préfet de l’Eure Thierry Coudert de ne pas délivrer d’autorisation d’agrandissement à la SCEA Pérault. Aujourd’hui, plus de 8 Français sur 10 sont opposés à l’élevage industriel (sondage Fondation 30 Millions d’Amis/Ifop, 2019).

     

    Hélas, la souffrance animale n'est pas une priorité pour les politiques !


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  • L’histoire est à peine croyable. Un père de famille transsexuel a été déchu mercredi soir de son autorité parentale, pour avoir forcé sa fille de 14 ans à jouer du violon dans la rue, en janvier dernier, dans un quartier mal famé de Nantes (Loire-Atlantique), là où ils habitaient à l’époque.

    Alberto V. a ainsi été reconnu coupable d’une « exploitation de la mendicité d’autrui par ascendant », un délit rarement poursuivi, mais aussi pour ses « violences habituelles » depuis sept ans. Il a écopé de douze mois de prison avec sursis, et devra verser 3 000 € de dommages et intérêts à sa fille.

    Âgé de 49 ans, le père de famille - qui habite à présent Craon (Mayenne) - interdisait à sa fille de revenir à la maison tant qu’elle n’avait pas récolté « 10 € » : elle devait rembourser un violon qu’elle avait cassé « avec ses dents ».

    « On voulait lui faire comprendre la valeur des choses », a expliqué cet allocataire du Revenu de solidarité active (RSA), qui n’a « jamais travaillé ». Jusqu’alors inconnu de la justice, le prévenu a justifié son comportement par les « réponses très insolentes » de l’adolescente, qui a eu « beaucoup de mal à accepter » sa transsexualité alors en cours.

    Coups de fourchette à chaque fausse note

    « C’est un dossier assez extraordinaire, on a l’impression de lire un extrait des Misérables - sauf que la petite Cosette n’était pas obligée de jouer du violon », a soufflé Me Agathe Bignan, l’avocate de la partie civile. « La fille de monsieur détestait le violon… Dans la rue elle devait pourtant jouer avec les doigts violets, alors qu’il faisait 2 °C et qu’il y avait des alcooliques qui passaient à côté d’elle », a-t-elle insisté. Le prévenu, lui, ne voyait pas où était le problème : sa fille était « à quinze minutes de la maison » et « avait un portable » sur elle, en cas de besoin.

    Le signalement hospitalier qui avait été fait en février avait aussi permis de découvrir que l’adolescente recevait des coups de fourchette - « avec des bouts ronds », tient à préciser son père - quand elle faisait des fausses notes au violon.

    « Gifles », « oreilles tirées » et « fessées » étaient aussi son quotidien. « J’ai l’impression d’être morte de l’intérieur », avait résumé devant les enquêteurs la jeune fille - qui n’a au passage « jamais mis les pieds chez un dentiste » et n’a « pas été vaccinée depuis dix ans », selon son avocate. Les 10 € minimum qu’elle devait récupérer dans la rue servaient d’ailleurs à « payer les cosmétiques et l’épilation » de son père transsexuel.

    Placée dans un foyer

    « Ce n’est pas dégradant de jouer dans la rue, on ne lui demandait pas de tendre les bras », avait plaidé Me Marianne Vitter, l’avocate du prévenu, pour solliciter sa relaxe pour « exploitation de la mendicité d’autrui par ascendant ». « Certains se battent à Paris pour jouer dans le métro, ils passent même des castings. »

    Depuis les faits, la victime a été placée en foyer : rêvant de devenir « officier dans la Marine nationale », cette lycéenne sera désormais sous la seule autorité parentale de sa mère, qui a été hospitalisée tout au long de l’année dernière pour soigner son alcoolisme.

    Le Parisien

    Début de vie difficile pour cette jeune fille !


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  • Marseille : au mémorial de la Marseillaise, Marianne est représentée par une Africaine enceinte !

    Cette grande photo est exposée à l’entrée du Mémorial de la Marseillaise,  juste sous la plaque commémorative de la Déclaration de 1789…

    J’ai un jour entendu un professeur qui faisait visiter le Mémorial à ses élèves dire à ces derniers que la République Française, c’est désormais la raison et le vivre-ensemble et non plus la tradition française ...

    LIEN de l'article :

    http://resistancerepublicaine.eu/2019/09/18/marseille-au-memorial-de-la-marseillaise-marianne-est-representee-par-une-africaine-enceinte/


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  • CHANTOUVIVELAVIE ! BONJOUR - VENDREDI 20 09 2019

     

    Passez une bonne journée


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  • Un adolescent poignardé sous les yeux de cinquante jeunes qui filmaient la scène

    Ils étaient plus de cinquante à regarder leur ami se faire poignarder à mort. Au lieu de lui venir en aide ou d’alerter les secours, la plupart prenaient des vidéos de la bagarre puis du jeune homme agonisant.

     

    Ce jeudi 19 septembre, la cour fédérale de district de Hempstead a jugé Tyler Flach, 18 ans. Arrêté mercredi, le jeune homme est accusé du meurtre de Khaseen Morris à Oceanside. C’est une histoire de cœur et l’inaction de ses camarades, qui préféraient filmer la scène plutôt que d’intervenir, qui ont coûté la vie à ce jeune homme.

    La bagarre, qui a eu lieu dans le parking d’un centre commercial, visait à régler des comptes à propos d’une jeune fille, selon Stephen Fitzpatrick, détective de police du comté de Nassaula. Dimanche soir, elle avait demandé à Khaseen Morris, la victime, de la raccompagner chez elle, sans doute plus pour rendre son ex-petit ami jaloux que par peur de rentrer seule, d’après la sœur de Khaseen. Et visiblement, ça a marché. Rageur, l’ex-petit ami s’est mis à menacer celui qu’il considérait comme un rival, même si Khaseen s’en est défendu par message, expliquant qu’il n’y avait rien entre lui et la jeune fille. «Il disait que si on l’attaquait, il se défendrait, mais qu’il ne voulait pas provoquer de bagarre», explique sa sœur.

    À 15h45 lundi, après leurs cours au lycée d’Oceanside, «les gosses sont descendus dans les alentours pour aller à la pizzeria et se rassembler devant le centre commercial», selon Fitzpatrick. Une voiture a débarqué et «six à sept gars ont attaqué la victime et quelques-uns de ses amis». D’après le détective, 50 à 70 adolescents étaient présents, et seule une poignée d’entre eux s’est approchée. Dans la mêlée, Khaseen a été poignardé. La police n’est arrivée sur les lieux qu’à 16h, après un appel au 911. Khaseen a été transporté dans un état critique à l’hôpital et a succombé à ses blessures durant la nuit, d’après des sources policières. D’autres jeunes ont eu des blessures légères, dont un bras cassé.

    Lors d’une conférence de presse précédant l’arrestation de Flach, Stephen Fitzpatrick a déclaré que la police fouillait les réseaux à la recherche des vidéos, qui ont largement été diffusées, afin de les supprimer et de s’en servir pour identifier les coupables. Il s’est longuement offusqué du comportement des jeunes qui ont préféré prendre des vidéos plutôt que d’intervenir pour arrêter l’altercation puis aider le jeune garçon qui se vidait de son sang sur le trottoir. Amer, Fitzpatrick s’est adressé directement aux jeunes qui n’ont pas défendu Morris: «Si vous n’êtes pas directement responsable du meurtre de Khaseen Morris» et que vous y avez juste assisté, «c’est le moment de nous contacter et de nous dire qui a fait ça, et pourquoi. (…) Vous devez affronter la situation. Quand j’aurai mis la main sur vous, ça ne servira plus à rien. Vos amis sont en train de mourir et vous vous restez là à faire des vidéos? C’est odieux».

    Amis et famille ont posté de nombreuses photos du jeune homme, le sourire aux lèvres, arborant fièrement ses dreadlocks rouges et noires. Khaseen et sa famille venaient d’emménager à Oceanside. Il ne fréquentait donc sa nouvelle école que depuis une dizaine de jours: «Il avait le sourire jusqu’aux oreilles lors de son premier jour, se souvient sa sœur. Ces gosses ont même dit qu’ils veulent changer maintenant, laisser de côté leurs téléphones et aider. Parce je suppose qu’ils réalisent que s’ils avaient lâché leurs téléphones, Khaseen serait probablement en vie».

    Le Figaro

    Quelle bande de petits cons ceux qui filmaient ! Ils mériteraient une bonne punition !


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  • Municipales à Paris: Emmanuel Macron a-t-il recadré Cédric Villani?

    La petite phrase du chef de l’État à l’égard de «ceux qui disent que les commissions d’investiture sont illégitimes» a été interprétée comme un message à destination du député et mathématicien, candidat dissident dans la capitale. L’Élysée assure que ces propos ne le visaient pas.

     

    L’allusion était claire. Lundi soir, devant les parlementaires de la majorité réunis dans le jardin de Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, le président de la République a mis en garde contre le risque de la division, à l’approche des élections municipales. «Ce qui est attendu de nous collectivement, c’est de réussir à prendre des décisions et donc à investir, de passer outre les déceptions, de ne pas nous diviser et de toujours savoir d’où l’on vient. Quand certains disent que les commissions d’investiture sont illégitimes, ils oublient qu’ils en sont issus. Ce qui est mortel en politique, c’est la division», a déclaré Emmanuel Macron. En plus de s’être déclaré candidat à Paris malgré l’investiture officielle de Benjamin Griveaux, Cédric Villani avait dénoncé une procédure de désignation «viciée». Bref, la personne visée était toute trouvée, et l’équipe de l’ancien porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de relayer cette lecture des propos du chef de l’État. «C’était un message clair à l’endroit de Cédric Villani, rappelé par le fondateur d’En marche lui-même», se félicite un soutien de Griveaux.

    Sauf que dès le soir-même, un conseiller d’Emmanuel Macron a contacté le mathématicien pour lui signifier l’exact inverse. «J’ai bien entendu les paroles du président Macron, et tout de suite j’ai vu l’océan médiatique se déchaîner, a réagi Cédric Villani, jeudi matin, au cours d’une conférence de presse. Je suis resté serein pendant la déclaration (...) En tout cas, pour ceux qui avaient un doute sur le sens des propos du président Macron, ils étaient faciles à dissiper. Le soir-même, je reçevais un coup de fil du conseiller en communication de l’Élysée, me faisant passer un message du chef de l’État: premièrement qu’il était heureux de m’avoir vu dans cette réunion et deuxièmement que les propos qu’ils avait énoncés ne s’adressaient pas à moi». «Cela ne visait pas Cédric Villani», confirme l’Élysée. Ou l’art du «en même temps», jusque dans la bataille pour la mairie de Paris... Est-ce à dire que le locataire de l’Élysée voit d’un bon oeil la démarche du scientifique rebelle? «Vous pouvez, si vous le souhaitez, romancer, mettre en scène, imaginer toutes sortes de scénarios à la Game of Thrones derrière les coulisses», a souri Villani.

    LE Figaro

    Macron a peur de perdre des soutiens !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 19 09 2019

     

    Passez une bonne soirée


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  • Eric Zemmour condamné « pour appel au rejet et à la discrimination des musulmans en tant que tels »

    La Cour de Cassation a rejeté ce mardi 17 le pourvoi en cassation d’Eric Zemmour et confirmé sa condamnation “pour appel au rejet et à la discrimination des musulmans en tant que tels”, l’obligeant à dédommager une nouvelle fois l’association CAPJPO-EuroPalestine qui a porté plainte contre ses propos islamophobes lors de l’émission “C à vous”, diffusée sur la chaîne de télévision France 5, le 6 septembre 2016.

    La Cour de Cassation, a confirmé le jugement du Tribunal de 1ère instance et de la Cour d’Appel de Paris, qui avaient condamné Eric Zemmour pour “provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.” […]

    LIEN video youtube de C à vous du  006/09/2016

    https://www.youtube.com/watch?v=Wwem-Wit6Rk

     FDSOUCHE


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