• Plutôt que de filer après leur cambriolage, deux voleurs ont fait le choix de rester tranquillement dans la réserve du commerce pour boire de l’alcool. Ils ont été interpellés sur le fait.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux cambrioleurs ont pénétré par effraction dans une station-service située sur l’avenue Gabriel-Péri, à Vaulx-en-Velin (Rhône). Pour accéder à la réserve, ils ont employé les grands moyens. Le duo a détruit une cloison et une porte, avant d’accéder à la marchandise convoitée, rapporte Le Progrès.

    Mais contre toute attente, une fois leur sombre projet accompli, ils se sont accordés une petite pause sur place et ont commencé à consommer de l’alcool. Comme ils auraient dû le prévoir, vers 4h40 des policiers sont arrivés et les ont interpellés. Pourtant, tous deux ont une liste impressionnante d’antécédents judiciaires, qui montrent qu’ils ne sont pas des débutants.

    36 antécédents pour l’un des deux voleurs

    L’un des deux hommes, un sans domicile fixe de 41 ans, avait déjà eu affaire à la police à 36 reprises. L’autre, un habitant de Rillieux âgé de 36 ans, était déjà connu pour dix faits.

    Lors de leurs investigations, les policiers ont constaté que l’ADN du quadragénaire avait déjà été retrouvé sur les lieux de deux autres cambriolages, commis à Lyon en septembre 2019 et en juin 2016. Il devra s’en expliquer également

    Les deux acolytes devaient être déférés au parquet ce vendredi, en vue d’une comparution immédiate.

    ACTU 17


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  • Une dispute s’est terminée à coups de couteau à Longpont-sur-Orge (Essonne). Un homme a été grièvement blessé par son voisin. Des problèmes de tapage seraient à l’origine des faits.

    La situation a dégénéré entre deux voisins d’une maison divisée en six petits studios, qui se situe dans la rue du Perray, à Longpont-sur-Orge. Un homme âgé de 29 ans a porté au total 18 coups de couteau à la victime qui est son voisin de palier raconte Le Parisien. Des faits qui se sont déroulés le week-end dernier, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 00h50.

    La victime a été retrouvée dans la rue. Grièvement blessée, elle a été prise en charge par les secours et conduite d’urgence à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris (XVe). Son pronostic vital n’est plus engagé. L’homme a été touché au thorax et à un bras notamment.

     

    L’auteur des coups de couteau s’est présenté de lui-même au commissariat d’Arpajon. Il a reconnu les faits et a présenté le couteau qu’il avait utilisé aux forces de l’ordre. Lors de sa garde à vue, il a détaillé aux enquêteurs que cette violente agression faisait suite à deux mois durant lesquels il avait subi du tapage de la part de la victime.

    « Ce n’était pas le voisin avec qui il s’était le plus disputé »

    Selon une voisine interrogée par le quotidien, le mis en cause ne supportait pas les bruits du voisinage, comme la musique ou le bruit du déplacement des meubles. « Depuis le confinement, les disputes se sont nettement accentuées », détaille-t-elle. L’homme aurait également menacé les résidents à plusieurs reprises. Des altercations se produisaient parfois sur le parking privé. « Ce n’était pas le voisin avec qui il s’était le plus disputé », ajoute l’habitante.

     

    Dans ses déclarations aux enquêteurs, le mis en cause a affirmé qu’il avait été « bousculé par la victime », indique le parquet. Il a aussi raconté que les « coups seraient partis alors qu’il tentait de se défendre ».

    Placé sous contrôle judiciaire

    L’homme de 29 ans, qui n’a jamais été condamné par le passé, a été déféré au parquet d’Evry-Courcouronnes ce mardi. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec pour obligation de s’installer loin du département de l’Essonne. Une information judiciaire pour tentative de meurtre a été ouverte.

    En outre, il a également l’obligation de soigner ses problèmes liés au cannabis et a interdiction d’entrer en contact avec la victime et les témoins.

    ACTU 17


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  • Un syndicat de police réclame des poursuites après les insultes d’une candidate des «Marseillais»

    Le syndicat de police Unité SGP-FO a saisi le ministre de l’Intérieur ce samedi dans un communiqué, suite à la diffusion d’une vidéo d’une candidate de l’émission «Les Marseillais», dans laquelle elle insulte des policiers. L’organisation syndicale souhaite que Christophe Castaner dépose plainte.

    La séquence n’est pas passée inaperçue. Alix Desmoineaux, candidate de l’émission «Les Marseillais» sur la chaîne W9, a diffusé cette semaine sur son compte Instagram, suivi par 1,8 million de personnes, une vidéo où on l’aperçoit dans une voiture.

    Sur ces images publiées dans sa « story », cette dernière qui est âgée de 26 ans s’en prend verbalement à des policiers qui sont en train de réaliser un contrôle : « C’est fou de toujours contrôler des Noirs et des Arabes, bande de fils de pute. Désolée pour la vulgarité ». 

    La jeune femme fait actuellement partie du casting de la dernière saison de la téléréalité diffusée en ce moment sur W9, intitulée « Les Marseillais aux Caraïbes ».

    « Ce sont avant tout des propos délictueux à l’encontre de notre institution »

    Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP-FO demande à Christophe Castaner de déposer plainte. « Je ne peux pas accepter la diffusion de tels propos sur les réseaux sociaux, ces derniers mettant en exergue la haine à l’encontre des forces de l’ordre, laissant ainsi penser que ce ne sont que des propos vulgaires alors que ce sont avant tout des propos délictueux à l’encontre de notre institution et de celles et ceux qui la représentent », a écrit le Secrétaire général de l’organisation syndicale de gardiens de la paix et gradés, Yves Lefebvre.

    Ce dernier demande au ministre « de tout mettre en œuvre pour rechercher et interpeller les auteurs de ces publications absolument intolérables » et de déposer plainte pour qu’ils soient « traduits devant la justice pour outrage et incitation à la haine contre les représentants des forces de l’ordre ».

     ACTU 17


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  • En quelques mois de relations, c'est au moins la troisième fois qu'il s'en prend physiquement à sa compagne...

    Et dimanche dernier, il aurait même pu la tuer. Ce vendredi après-midi, un homme de 33 ans a été déféré devant le parquet de Meaux pour violence avec arme par destination, en l'occurrence une voiture, et doit être placé, dans la soirée, en détention provisoire en attendant son jugement prévu en juillet.

    Dimanche dernier vers minuit, le couple circule en voiture rue Pierre-Brasseur, à Meaux, et stationne à proximité de l'entreprise BASF. Une dispute éclate et ils sortent de la voiture. Là, l'homme s'en prend violemment à sa compagne. Coups de poings et coups de pieds pleuvent sur cette femme de 25 ans, domiciliée dans une commune voisine de Meaux.

    Interpellé dans l'Eure

    L'homme remonte même dans sa voiture et fait une marche arrière pour percuter sa compagne à faible allure. Elle chute une première fois au sol. Il réenclenche la marche avant et percute à nouveau la femme au niveau des jambes. Elle est cette fois projetée à trois mètres. Des témoins préviennent la police et l'homme prend la fuite. A l'arrivée des forces de l'ordre, la femme, sonnée, souffre de plusieurs hématomes. Une ITT de moins de huit jours lui a été prescrite.

     

    Le lendemain, elle dépose plainte et les policiers du commissariat de Meaux se mettent sur la piste du compagnon violent, qui n'a pas d'adresse connue et se trouve en situation irrégulière. Il est finalement identifié grâce à la téléphonie et interpellé mercredi, dans le département de l'Eure, par des gendarmes.

    Placé en garde à vue à Meaux, il ne reconnaît d'abord les faits avant d'avouer du bout des lèvres face aux images vidéo qui l'incriminent. Deux autres faits de violences conjugales sur la même victime lui ont aussi été imputés ces deux derniers mois. Il est déjà connu de la justice pour des faits similaires. La victime, placée sous curatelle renforcée, était elle déjà connue en tant que victime de violences conjugales.

    Le Parisien

    Ce type devrait etre expulsé !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 16 05 2020


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  • Aujourd’hui, il y avait Sibeth à la télé, pour notre plus grand bonheur. Elle ne s’arrête jamais de mentir, même le dimanche .


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  • Surpris par des policiers chez une octogénaire en pleine nuit, un voleur a tenté de s’enfuir et s’est retrouvé dans la chambre de l’habitante. C’est là, qu’il a été interpellé alors que l’octogénaire venait de se réveiller en sursaut.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, un cambrioleur a tenté de pénétrer dans plusieurs maisons d’un même quartier de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Des riverains vigilants l’ont mis en échec, relate France Bleu.

    Vers 4 heures du matin, les policiers ont été alertés par un habitant qui venait de surprendre cet intrus chez lui. En fuite, le cambrioleur n’a pas pu être interpellé dans l’immédiat.

     

    À peine une heure plus tard, les policiers ont de nouveau été sollicités par un autre riverain qui a aperçu un homme s’introduire dans le domicile de sa voisine. Les fonctionnaires se sont immédiatement rendus sur place et ont fait face au suspect qui se trouvait dans l’habitation.

    Il se retrouve dans la chambre en essayant de fuir

    Surpris, le cambrioleur a tenté de prendre la fuite en courant jusqu’au fond du couloir et a ouvert une porte. Il s’est alors retrouvé dans la chambre de l’habitante, âgée de 88 ans, qui s’est réveillée en sursaut. Dans le même temps, les trois policiers à ses trousses l’ont interpellé, sous le regard incrédule de l’octogénaire.

     

    Interrogé sur sa présence dans l’habitation, l’homme ne s’est pas démonté et a répondu, entre autres, qu’il venait « livrer du pain frais ». Sous le choc, l’habitante a été prise en charge par les fonctionnaires. Le cambrioleur s’est vu délivrer une convocation pour son procès à venir.

    Le commissaire en charge de la circonscription de Saint-Malo, Guillaume Catherine, a tenu à saluer la vigilance du voisinage, qui a permis une réponse rapide de la police.

    ACTU 17

    Quelle surprise pour la petite vieille !

    Une convocation, il a le temps de fuir !


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  • Un jeune homme est soupçonné d’avoir commis une agression sexuelle sur une étudiante et filmé ou photographié les fesses nombreuses jeunes femmes croisées dans les rues de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

    Un étudiant de 20 ans a été placé en détention provisoire, ce vendredi, en attendant son procès qui doit se tenir au début du mois de juillet au tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, dans le cadre d’une comparution à délai différé pour « agression sexuelle » et « atteinte à la vie privée ».

    Il est soupçonné d’avoir filmé ou photographié à leur insu des centaines de jeunes femmes dans les rues de Clermont-Ferrand, rapporte La Montagne. L’enquête a démarré après le dépôt de plainte d’une étudiante qui dénonçait des faits d’agression sexuelle. Elle accuse un jeune homme de l’avoir suivie dans la rue, puis de s’être collé à elle.

    Il nie les faits

    En charge des investigations, les policiers de la Sûreté départementale ont interpellé le suspect, jeudi dernier. Au cours de sa garde à vue, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. Toutefois, les enquêteurs ont analysé le contenu de son smartphone et y ont découvert près de 700 photos et vidéos prises à la volée dans la rue.

    Les images ont été vraisemblablement immortalisées à l’insu des jeunes femmes qui y figurent. Le jeune homme aurait pris les clichés et les vidéos avec son téléphone, ces dernières semaines. Il zoomait alors « quasiment exclusivement » au niveau des fesses des jeunes femmes, a indiqué le parquet.

    Interrogé sur ces clichés, il aurait expliqué vouer une admiration pour la beauté féminine. Son ordinateur et son second téléphone portable ont été saisis et les policiers procèdent à des analyses de leur contenu, relate France Bleu. L’étudiant doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique.

    ACTU 17


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  • Une procédure criminelle a été ouverte pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans », après une effroyable découverte faite au cœur du village du Martinet, près d’Alès (Gard).

    Les secours ont été alertés ce vendredi en fin d’après-midi sur la commune du Martinet, après la découverte d’un nourrisson. Ils sont intervenus en urgence mais n’ont rien pu faire pour le sauver. Les gendarmes ont été dépêchés sur les lieux vers 19 heures, tout comme un représentant du parquet.

    Une adolescente de 16 ans a accouché d’un bébé qu’elle aurait jeté par la fenêtre d’une habitation située dans le centre du village. Un acte qu’elle aurait confessé aux enquêteurs, selon Objectif Gard. Le procureur de la République a indiqué à Midi-Libre que l’accouchement aurait eu lieu ce jeudi.

     

    Prise en charge par l’hôpital d’Alès dans l’après-midi, c’est à ce moment-là qu’elle aurait évoqué son accouchement non suivi médicalement et le décès du nouveau-né.

    Une autopsie prévue lundi

    Le parquet d’Alès a ouvert une enquête criminelle pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans ». Des investigations ont eu lieu dans la maison où se sont déroulés les faits.

    Une autopsie doit être pratiquée lundi à l’institut médico-légal du CHU de Nîmes. Elle devrait notamment permettre de déterminer si le bébé était viable à la naissance ou s’il a été tué lors de la chute.

    ACTU 


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  • L’enfant âgé aujourd’hui de 3 ans garde des séquelles des violences qu’il a subies. Il a été victime du compagnon de sa mère qui a été condamné à une peine de prison ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Niort (Deux-Sèvres).

    Un homme âgé de 33 ans a été jugé ce jeudi après-midi pour des violences répétées sur un bébé. Celui de la femme avec laquelle il vivait en 2017. Les faits reprochés à ce restaurateur de profession se sont déroulés entre le 27 avril et le 15 décembre 2017 raconte Ouest-France.

    Le prévenu était accusé d’avoir fait subir de terribles violences à ce bébé. La situation a pris un tournant le 15 décembre 2017. Ce jour-là, le trentenaire a alerté les secours. L’enfant était en train de faire un malaise. Il a été hospitalisé à Cholet, avant d’être transféré en réanimation pédiatrique au CHU de Rennes.

     

    Les médecins ont découvert que le bébé souffrait de nombreuses fractures, parfois anciennes, notamment au poignet gauche, au tibia droit, à un bras et à une jambe. La victime présentait également un traumatisme crânien grave, suite à un choc particulièrement violent. Des hématomes ont aussi été constatés sur son corps, mais également une hémorragie sous-rétinienne. L’hôpital a alors alerté la police.

    Jugé prochainement pour des violences sur son fils

    Le trentenaire avait envoyé un SMS à sa compagne la veille pour la prévenir que son enfant avait heurté une porte. Un message envoyé « pour qu’elle ne soit pas surprise en cas de bosse », a expliqué le prévenu au cours de l’audience. Une version difficile à croire alors que son fils aurait lui aussi subi la violence d’une trentenaire.

     

    L’an passé alors qu’il était âgé de 13 ans, l’enfant a affirmé lors d’une audition qu’il était frappé et insulté par son père. Ce dernier sera jugé le mois prochain dans le cadre de cette affaire.

    « Il marche mais chute régulièrement, peine à trouver son équilibre »

    La victime dans ce procès, aujourd’hui âgée de 3 ans, conserve des séquelles des violences qu’elle a endurées. Le petit garçon aurait également été victime du syndrome du bébé secoué. « Il marche mais chute régulièrement, peine à trouver son équilibre », a raconté Me Michonneau-Cornuaud, qui représente les intérêts de l’enfant, précisant qu’il a aussi des difficultés à se nourrir.

    Me Jérôme Merenda, l’avocat de la mère du bébé, a mis directement en cause le prévenu lors de sa prise de parole : « Un bébé qui pleure n’est pas un bébé capricieux ! Lui, ça l’énerve. Il sait très bien ce qui s’est passé ».

    Déjà condamné à trois reprises

    Le parquet n’a pas manqué d’en faire autant, écartant le moindre doute sur la responsabilité du mis en cause, déjà condamné à trois reprises par le passé. Deux ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt ont été requis contre le trentenaire.

    Le tribunal correctionnel a condamné le prévenu qui a nié les faits jusqu’au bout, à deux ans de prison, sans mandat de dépôt.

    ACTU 17

    Ce salaud mérite plus que deux de prison, et pourquoi sans mandat de dépôt!


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  • "On ne croit plus en vous": vif échange entre Emmanuel Macron et des soignantes de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière

    Lors de sa visite à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris ce vendredi matin, le chef de l'Etat a été interpellé par deux infirmières sur leurs conditions de travail et le manque de moyens de l'hôpital en pleine crise sanitaire du Covid-19.

    La pression s'alourdit sur les épaules du chef de l'Etat. En visite à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière ce vendredi matin, Emmanuel Macron a été vivement interpellé par deux soignantes. En première ligne depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, le personnel soignant n'a de cesse de réclamer une revalorisation salariale, mais aussi davantage de moyens et de lits pour l'hôpital

    Lors de cet échange tendu, filmé au smartphone, Emmanuel Macron confie aux infirmières ne pas vouloir "que la bonne énergie retombe et que le désespoir s'installe".

    "Mais malheureusement il y est déjà, M. Macron!", lui rétorque vigoureusement l'une d'elle. "Avant même le Covid, on était déjà désespérées... ça fait des années, M. Macron...".

    "Ce qu'on demande, c'est la revalorisation!"

    "C'est gentil la prime, on la prendra quand même. Mais ce qu'on demande, c'est la revalorisation: de combien et quand?", poursuit-elle dans le couloir de l'hôpital, tandis qu'une autre soignante déplore à son tour: "ça fait longtemps qu'on nous l'annonce... sur chaque promesse, vous nous rajoutez des conditions. On est désespérées. On ne croit plus en vous."

    Le chef de l'Etat tente alors de répondre, mettant en avant les réinvestissements engagés pendant son mandat.

    "Je sais, mais on est là!", tente de répondre Emmanuel Macron. "Moi je ne fais pas de promesses. Vous avez raison de ne pas avoir cru en moi là-dessus, parce que moi je ne fais pas de promesses... Et quand j'en fais, je les tiens. Je m'étais engagé à ce qu'on sorte progressivement de la tarification d'activité sur une stratégie 'Ma santé 2022'. Ce que je constate, c'est que cette stratégie, où on a réinvesti pour la première fois depuis 15 ans dans l'hôpital...", répond-t-il face aux soignantes insurgées. 

    L'une d'elle l'interrompt et explique:

    "Oui mais M. Macron, nous tout ça on ne le voit pas. Vous nous parlez financièrement par rapport à une globalité des choses. Mais nous, nos salaires, on y voit pas la différence. Il a fallu le Covid pour que vous réagissiez, c'est pas normal. M. Macron il a fallu le Covid pour que vous réagissiez que les hôpitaux sont en souffrance...."

    Désireux de calmer le jeu, le président tente un bilan de la situation.

    "Je vous entends là-dessus. Moi je constate, tout le mécontentement, les mouvements que vous avez eu... Ce que vous exprimez, c'est que ça ne va pas assez vite, et qu'on a pas répondu à une partie des attentes qui sont légitimes... Concernant la prime, ne me dites pas que je vous ai déçues car je ne l'ai jamais promise...".

    "Ce n'est pas vrai qu'on est la honte de l'Europe"

    La discussion se déporte alors sur la question des stocks de masques insuffisants.

    "Moi ça fait six ans que je suis infirmière, on a pas de matériel, on a rien! Pourquoi actuellement je travaille avec un masque qui est périmé depuis 2001? Juste, pourquoi?", l'interroge-t-elle, avant qu'une deuxième personne ne l'interpelle: "S'il-vous-plaît, pas de langage politique M. Macron, on est un des pays où les infirmières sont les plus mal rémunérées quand même... Pour un pays d'Europe, ça n'est pas normal...".

    Emmanuel Macron s'agace alors.

    "Pardon de vous le dire mais ce n'est pas vrai qu'on est la honte de l'Europe", s'agace un peu Emmanuel Macron, assurant ne pas faire "de langage politique", puis montrant de l'intérêt pour le type de masque qu'elles portent, ainsi que ceux avec lesquelles elles doivent travailler. 

    En réponse au "courage exceptionnel" dont fait preuve le personnel soignant depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron avait promis en mars dernier la mise en place d'un "plan massif d'investissement et de revalorisation pour l'hôpital".

    Après plusieurs semaines de tractations, le gouvernement a arrêté ce vendredi les détails de la fameuse "prime Covid" promise au personnel hospitalier, première étape d'une politique de revalorisation des carrières. Celle-ci avait été suspendue depuis lors à la publication d'un décret, mais la prime sera versée à "l'ensemble des professionnels des établissements publics de santé" mobilisés "face à l'épidémie", a annoncé vendredi le ministère de la Santé.

    BFM.TV


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  • La déforestation au Brésil continue de ronger des zones protégées de l'Amazonie alors que des peuples autochtones isolés sont menacés dans leur survie. "Les politiques du gouvernement brésilien, combinées au commerce mondial du bois et de la viande, ont des conséquences dévastatrices pour les territoires autochtones", s'alarme Greenpeace jeudi dans un nouveau rapport. 

    Des recherches récentes réalisées par l'ONG montrent que la zone d'Ituna Itatá était la terre indigène la plus déboisée du Brésil en 2019. "Malgré son statut constitutionnellement protégé (depuis 2011), 94% de la zone est revendiquée par de grands éleveurs de bétail, des bûcherons, des mineurs et des voleurs de terres", dénonce l'ONG. "La déforestation s'y est élevée à environ 119,9 km2 entre août 2018 et juillet 2019 - soit l'équivalent de 115.000 terrains de football et 30% de toute la déforestation dans les zones indigènes brésiliennes pour la période", précise-t-elle.

    Dans l'ensemble, la déforestation en Amazonie brésilienne a progressé de 85% en 2019 sur 10.123 km carrés, dépassant le seuil symbolique des 10.000 km carrés pour la première fois depuis le début de ces statistiques en 2008, selon des données établies sur la base d'images par satellite.

    Au cours de ses investigations, Greenpeace a découvert qu'il y avait des domaines illégalement situés dans des zones indigènes, où le bétail était "blanchi": du bétail d'origine illégale est tamponné et vendu à des fermes qui fournissent les sociétés Marfrig et JBS, deux des plus grands éleveurs de bœuf et de veau au monde et qui approvisionnent des négociants en cuir, souligne l'ONG.

    Ses recherches lui ont également permis de découvrir qu'un seul domaine avait exporté pour plus de trois millions de dollars de bois illégal "blanchi" aux États-Unis et dans l'Union européenne. "Les livraisons étaient couvertes par un permis d'exploitation suspect émis pour les zones indigènes protégées", note Greenpeace.

    L'ONG appelle dès lors la Commission européenne à proposer une nouvelle loi interdisant la mise sur le marché de l'UE de tous les produits liés à la déforestation, à la destruction d'autres écosystèmes et aux violations des droits de l'homme qui y sont liées.

    "Les entreprises complices de la destruction de la forêt tropicale pour la production de viande, de bois ou de minéraux aggravent considérablement la crise actuelle et future à laquelle nous sommes confrontés", conclut l'ONG.

    Belga

    Comme si la Commission européenne pouvait faire quelque chose !


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  • Afghanistan: une femme accouche pendant l'attaque meurtrière contre une maternité

    Pendant que des hommes armés tuaient mères et nouveaux-nés dans une maternité de la Kaboul mardi, un groupe de femmes enceintes a réussi à se cacher. L'une d'entre elles sur le point d'accoucher d'une petite fille.

     

    "La mère souffrait, mais tentait de ne pas faire de bruit", a raconté à l'AFP sous couvert de l'anonymat une sage-femme qui a participé à l'accouchement.

    "Elle a même mis son doigt dans la bouche du nouveau-né pour l'empêcher de pleurer", a-t-elle ajouté, lors d'une conversation téléphonique vendredi, la voix toujours tremblante, trois jours après l'incident.

    Vingt-quatre personnes, dont des nouveaux-nés, des mères et des infirmières, sont mortes dans l'attaque contre l'unité de soins maternels de l'hôpital de Dasht-e-Barchi, situé un quartier de l'ouest de Kaboul où habitent de nombreux membres de la minorité chiite Hazara.

    Des hommes armés, déguisés en membres des forces de sécurité, ont pris d'assaut l'hôpital "dans le but de tuer des mères de sang froid", selon l'ONG Médecins sans frontières, qui gère la maternité.

    "Ils sont entrés dans les chambres de la maternité, en tirant sur les femmes qui étaient dans leurs lits. C'était méthodique. Les murs étaient criblés d'impacts de balles, il y avait du sang sur le sol des chambres", a poursuivi MSF, en citant Frédéric Bonnot, responsable des programmes de l'ONG en Afghanistan.

    Au moment de l'attaque, qui a duré 4 heures, 26 mères y étaient hospitalisées. Onze d'entre elles ont été tuées, dont trois qui s'apprêtaient à donner naissance en salle d'accouchement. Cinq ont été blessées.

    Après avoir entendu l'alarme, la sage-femme, qui a parlé à l'AFP sous couvert d'anonymat, s'est réfugiée avec dix des mamans dans une "pièce sécurisée" ? un type de salle spécialement conçue pour protéger ses occupants en cas de tirs et explosions.

    Cordon ombilical coupé à la main

    Les femmes pouvaient entendre les tirs alors que les assaillants allaient de pièce en pièce à la recherche de nouvelles victimes.

    C'est alors que l'une d'entre elles a commencé à accoucher.

    "Nous l'avons aidé à mains nues, nous n'avions rien d'autre dans la pièce que du papier toilette et nos foulards", a raconté la sage-femme.

    "Lorsque le bébé est né, nous avons coupé le cordon ombilical avec nos mains. Nous avons enroulé le bébé et la mère dans les foulards que nous avions sur nos têtes", a-t-elle continué.

    Alors que les femmes, terrifiées, tentaient de rester calmes, les assaillants leur demandaient d'ouvrir la porte.

    "Mais nous savions qu'ils n'étaient pas (des membres des forces de sécurité)", a-t-elle ajouté.

    Les trois hommes ont plus tard étaient tué par les forces afghanes.

    Après l'attaque, 18 nourrissons ont été amenés dans un autre hôpital pour être soigné, certains évacués des lieux dans les bras des soldats.

    L'attaque n'a pas été revendiquée, mais les Etats-Unis en ont attribué la responsabilité aux jihadistes du groupe Etat islamique, qui a multiplié les attentats dans la capitale afghane, souvent contre les minorités religieuses.

    Elle est survenue à un moment où l'Afghanistan fait face à de nombreux défis, dont l'intensification de l'offensive des talibans contre les forces gouvernementales et la propagation du coronavirus.

    15/05/2020 16:27:30 -      Kaboul (AFP) -      © 2020 AFP  LE POINT

    Islam, religion de paix, d'amour et de tolérance !!!


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  • "Ces gens-là devraient aller en prison !", s'insurge un survivant du Covid devant la légèreté des déconfinés

    Le déconfinement se poursuit, et les gestes barrières sont parfois mis à mal. De quoi susciter l’indignation de Franck, 46 ans, un Alsacien qui a survécu au Covid-19, après des semaines de réanimation, et un transfert en TGV médicalisé à l’autre bout de la France, à Dax. Son épouse Audrey s’était exprimée dans la matinale d’Europe 1 début avril : elle essayait alors de garder le contact avec un mari dans le coma, à 1.000 km de chez elle. À présent, Franck est de retour chez lui, près de Sélestat.

     

    "Force de la nature… physique de rugbyman", c’est ce que nous avait dit Audrey, sa femme. On essaye de l’imaginer, rien n’est moins évident. Voilà des yeux bleus un peu perdus. Voilà un grand maigre. Franck a perdu 20 kilos, et ce qu’il voit aujourd’hui du déconfinement le désole. "Ça me révolte quand je vois ce genre d’image, j’ai juste envie de leur dire : ‘le jour où vous serez en réa et où vous vivrez ce que j’ai vécu… c’est terrible", confie-t-il au micro d’Europe 1.

    Le risque d'une deuxième vague

    "Les gens sur les berges à Paris, ou bien qui se ruent dans les magasins pour acheter des vêtements le premier jour du déconfinement, sont inconscients. C’est égoïste de leur part", poursuit-il. "C’est gens-là devraient aller en prison !", finit par lâcher Franck, qui estime que ce genre de comportement annonce "une deuxième vague".

     "On voit sur les paquets de cigarettes des gens qui meurent, avec des poumons noirs, il faudrait faire la même chose en montrant qu’avec le Covid on peut atterrir en réanimation, et qu’en réanimation seule une personne sur deux s’en sort", relève-t-il. "Que les déconfinés désinvoltes se rappellent, dit encore Franck, qu’on peut avoir 46 ans, zéro facteur de risque, et s’en sortir par miracle."

    Europe 1


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  • Loco, battu sur un balcon, survit à l'enfer

    L'ancien présentateur de "On n'est pas couché" s'est confié sur l'arrêt de l'émission.

    Laurent Ruquier se livre ! Dans un long entretien accordé à nos confrères de Télé 2 semaines, l'animateur de France 2 s'est notamment confié sur l'arrêt de l'émission On n'est pas couché, qui était diffusée depuis 2006 en deuxième partie de soirée, le samedi sur France 2. L'occasion de se livrer, notamment sur les chroniqueurs qui l'ont déçu au fil des années... "J'ai beaucoup défendu Aymeric Caron quand il faisait l’émission. On ne peut pas ensuite cracher dans la soupe comme il l’a fait. Sur ce point, il m’a déçu. Audrey Pulvar parfois également… Par exemple, Éric Zemmour a été d’une grande élégance que tout le monde n’a pas eue. Je dois le reconnaître, même si je ne partage pas une seule de ses idées et qu’il s’est radicalisé. Ça m’agace, d’ailleurs, quand on dit que l’émission a contribué à faire émerger ses idées. En 2002, Jean-Marie Le Pen était au second tour de la présidentielle et personne ne connaissait Éric Zemmour !

    Celui qui officie également sur RTL, dans Les Grosses Têtes, a aussi fait part de ses préférences : "Je me suis super bien entendu avec Léa Salamé. J’ai aussi beaucoup aimé travailler avec Yann Moix, même si il y a eu cette affaire à la fin qui a embarrassé tout le monde [ndlr : à la suite de la publication de son livre Orléans]. Au début, Michel Polac a énormément contribué au succès du programme. Et puis, cela va vous paraître étonnant car ça n’a pas été un succès dans l’émission, mais j’adorais Vanessa Burggraf". Laurent Ruquier réfléchit désormais à de nouveaux projets avec les dirigeants de France Télévisions. 

    Télé 7 jours

    Zemmour, un mec bien, on le savait ! Depuis son départ, moins de téléspectateurs !


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  • Trois sapeurs-pompiers volontaires ont été interpellés après des mois d’enquête. Ces derniers ont reconnu être à l’origine de plusieurs incendies dans la Meuse.

    Les trois suspects qui sont âgés d’une vingtaine d’années ont été interpellés ce lundi matin après plusieurs mois d’enquête a indiqué dans un communiqué Guillaume Dupont, le procureur de la République de Verdun, cité par Le Figaro. Ces derniers sont trois pompiers volontaires qui exerçaient dans le département de la Meuse.

    Ils ont été placés en garde à vue. Durant leurs auditions, ils ont avoué avoir allumé plusieurs feux dans le secteur de Montmédy, dans le nord du département. Ils visaient des corps de fermes, des maisons inhabitées ainsi qu’un entrepôt de stockage de matériels, indique le communiqué. Aucune victime n’est toutefois à déplorer.

     

    Les mis en cause ont reconnu « de deux à onze faits selon les protagonistes » précise le magistrat. Déférés ce mardi au parquet de Verdun, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    Jugés en septembre

    Leur procès se déroulera le 2 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Verdun. Ils comparaîtront pour destruction de biens par incendie, et risquent jusqu’à 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.

     

    En outre, ils ont interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole en tant que sapeurs-pompiers a ajouté le procureur de la République.

    ACTU 17


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