• Une loi sur la maltraitance animale est entrée en vigueur le 1er janvier 2022 en Allemagne. En conséquence, près de 50 chiens policiers ont été « suspendus » de leurs fonctions. En cause : les méthodes utilisées pour les contenir lors d’une intervention de police, qui relèvent de pratiques cruelles désormais interdites par la loi.

    Des chiens au chômage technique ? En Allemagne, 49 chiens policiers ont été suspendus de leurs fonctions après l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur la maltraitance animale le 1er janvier 2022. Il s’agit principalement des chiens accompagnant les policiers lors d’arrestations, rapporte The Guardian relayé par CNews.

    Ces canidés portent en effet durant les interventions des colliers spéciaux permettant à leur maître-chien de les maîtriser et de contrôler leur agressivité. Ces colliers étrangleurs, qui bloquent les voies respiratoires de l’animal, permettent de mettre fin immédiatement à une attaque.

    Les syndicats de police inquiets

    Ce dispositif est désormais interdit par la nouvelle loi, promulguée par l’ancienne ministre allemande de l’Agriculture, Julia Klöckner. Plusieurs études scientifiques ont en effet prouvé que les accessoires et les méthodes basés sur la douleur ou sur des stimuli punitifs « contredisent le concept de bien-être animal ».

    Les policiers n’avaient pas anticipé les conséquences de cette loi et craignent des dysfonctionnements et manques d’effectifs avec cette suspension. « Nous sommes totalement ouverts aux méthodes d’entraînement innovantes, dans lesquelles il n’est pas nécessaire d’infliger de la douleur, a indiqué le syndicat GdP. Pour le moment, nous n’en connaissons aucune. »

    La loi établit aussi quelques règles pour les propriétaires de chiens, qu’il s’agisse d’éleveurs ou de particuliers. La taille, la température et la ventilation idéales du chenil sont explicitement définies. Le chien doit pouvoir sociabiliser avec d’autres canidés et ne doit pas être enchaîné toute la journée.

    Ouest-France


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  • L’Espagne reconnaît les animaux comme des «êtres vivants doués de sensibilité»

    La loi qui modifie le statut juridique des animaux vient d’entrer en vigueur en Espagne. Dorénavant, un animal est un être qui ressent et qui est doté de sensibilité, et non plus un objet ou une chose.

    L’animal, et tout particulièrement l’animal de compagnie n’est plus une chose, ou un objet, mais un être vivant à part entière et, en tant que tel, bénéficiant de droits. La loi votée début décembre par une large majorité de députés implique la modification de trois normes : le code civil, la loi sur les hypothèques et celle des Poursuites civiles. Avec les changements normatifs, un chien par exemple jouera un rôle important en cas de séparation d’un couple.

    Un juge devra décider la garde partagée. S’il est fait la preuve qu’un des deux conjoints s’est rendu coupable de mauvais traitements sur l'animal, le conjoint en question en sera séparé à tout jamais, un peu comme un mari violent vis-à-vis de son épouse. En cas de séparation toujours, le juge décidera qui assurera les frais correspondant aux soins de l’animal. Tout ceci, car le législateur s’inquiète désormais du bien-être animal, c’est l’expression employée.  La ministre des Droits sociaux, Ione Belarra, affirme que son gouvernement a « déchosifié » un être devenu de plus en plus important dans la vie des Espagnols.

    Aller plus loin dans la protection des animaux

    L’exécutif ne va pas s’arrêter là et prépare un avant-projet de loi qui entend interdire le recours aux bêtes dans les cirques, prohiber la vente d'animaux de compagnie dans des magasins et déclarer hors la loi le sacrifice d’animaux, sauf en cas de force majeure. Il veut aussi punir l’abandon d’animaux de compagnie dans un pays où entre 150 et 300 000 de ces animaux seraient chaque année livrés à leurs sorts.

    Plusieurs pays européens ont déjà modifié leur code civil pour reconnaître le caractère vivant et sensible des animaux, comme la France en 2015, mais aussi l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et le Portugal.

    RFI

    Alors, l'Espagne devrait arrêter la corrida !


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  • Landes : un mort dans un accident de chasse

    Un chasseur d’une quarantaine d’années est mort mercredi après avoir été touché à la poitrine par « un tir accidentel » lors d’une battue au sanglier sur la commune d’Ossages, dans le sud des Landes, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie.

    Le tireur présumé, un septuagénaire qui participait à la partie de chasse, a été placé en garde à vue, selon cette même source, confirmant des informations du journal Sud-Ouest. Le parquet de Dax a indiqué avoir ouvert une enquête pour homicide involontaire. Les participants à cette partie de chasse doivent être entendus. Les secteurs de tir ont-ils été respectés ? Selon la gendarmerie, l’enquête doit notamment déterminer « si les gens étaient à leur place » et « si les secteurs de tir ont été respectés ». Les deux hommes, le tireur présumé et sa victime, sont originaires du secteur, selon cette source. Jean-Luc Dufau, le président de la fédération des chasseurs des Landes, confie à France Bleu être « sous le choc » après cet accident de chasse. Les chasseurs de la battue, selon lui, se connaissent tous et sont un « groupe d’amis ». Depuis plusieurs mois, les accidents de chasse semblent se multiplier, même si les récents chiffres du secrétariat d’État chargé de la Biodiversité affirment le contraire. Ils font en tout cas beaucoup parler d’eux, dans un contexte où la chasse est régulièrement la cible de critiques venues du camp des écologistes. Début novembre, un drame survenu lors d’une partie de chasse à la bécasse près de Montauban (Tarn-et-Garonne) avait fait la une : un chasseur âgé 47 ans avait été grièvement blessé au visage. Plus récemment encore, un automobiliste qui circulait sur la nationale 137 entre Nantes et Rennes avait été tué après avoir été touché par une balle perdue.

    LeParisien

    Un chasseur de moins, youpi !


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  • 126 tigres ont péri en Inde en 2021, un record depuis 2012

     Des jeunes tigres jouent dans un sanctuaire à Nagpur, en Inde

     Ces félins sont menacés d'extinction

    2021 est-elle définitivement une année à oublier ? L’autorité en charge de la protection des tigres en Inde (NTCA) a annoncé que 126 de ces félins menacés d'extinction ont péri en 2021, soit le bilan le plus élevé depuis que cet organisme a commencé à rassembler des données en la matière en 2012.

     

    L'Inde abrite environ 75 % des tigres dans le monde. On estime que 40.000 d’entre eux vivaient dans le pays au moment de son indépendance en 1947.

    La population recensée était tombée à 1.411 en 2006 avant de remonter à 2.967 en 2018, avait annoncé le gouvernement il y a deux ans, une performance qualifiée d'« historique » par le Premier ministre Narendra Modi.

    Plusieurs causes de mort

    Cette hausse est cependant à relativiser en raison des moyens colossaux mis en œuvre pour recenser les tigres de façon exhaustive en 2018, notamment un nombre sans précédent de caméras et un logiciel de reconnaissance des motifs des rayures.

    Au cours de la décennie écoulée, la plupart des morts de tigres recensées avaient des « causes naturelles », selon la NTCA, mais beaucoup de félins ont aussi été victimes du braconnage ou de « conflits entre humains et animaux ».

    L’Inde, pays de 1,3 milliard d’habitants, peine à freiner la destruction de l’habitat naturel des tigres provoquée par le développement urbain et la déforestation.

    Quelque 225 personnes ont été tuées dans des attaques de tigres entre 2014 et 2019, selon les chiffres du gouvernement.

    Le gouvernement a toutefois fait des efforts pour mieux gérer la population de félins, en créant 50 réserves à travers le pays pour protéger leur habitat.

    20 Minutes


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  • Il est paru discrètement, dans ses petits souliers, au lendemain de Noël. Un décret, publié au Journal officiel dimanche 26 décembre, est passé quasiment inaperçu… avant de faire bondir du lit écologistes et défenseurs des animaux.

    Le texte en question s’intéresse aux arrêtés annuels, pris par les préfets, qui lancent chaque année officiellement la saison de la chasse. Ils fixent le calendrier, les horaires et jours de chasse, les règles de sécurité, les «prélèvements» d’animaux autorisés, etc. Le texte paru au «JO» prévoit de réduire «le délai entre la publication de l’arrêté préfectoral annuel d’ouverture de la chasse à tir et sa prise d’effet de 20 jours à sept jour. Pour le nombre d’animaux à prélever, le délai passe «d’un mois ou trois semaines à sept jours». Un changement loin d’être anodin.

     

    Car durant ces délais que le gouvernement a décidé d’écourter, les associations de défense des espèces saisissent régulièrement la justice pour limiter les pratiques. «Le but, très clairement, c’est de nous empêcher de faire des référés, grince Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice. En sept jours, le temps de prendre connaissance de l’arrêté, de monter un dossier, de le déposer devant la justice, ce sera trop tard… La chasse aura lieu

    «Méthode désolante»

    Plusieurs associations de protection des animaux, comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ou 30 millions d’amis ont fustigé ce décret gouvernemental, publié entre Noël et le Nouvel an. «Quand on voit que la justice est déjà lente à réagir, grince auprès de Libération Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Ils ont pris l’habitude… Quand ils voulaient prolonger la chasse aux oies en février, l’arrêté a été pris pour laisser le minimum de temps aux associations pour réagir. C’est une méthode désolante et peu glorieuse. Et un cadeau de plus pour les chasseurs…» Le directeur général de la LPO, Yves Vérilhac, a également critiqué auprès de l’AFP «un travail de détricotage environnemental» depuis 2017.

    Macron l’ami des gâchettes ? «Un chasseur, il aime son chien, il aime les animaux, sinon il ne ferait pas de la chasse», avait lâché le chef de l’Etat lors d’un déplacement en Haute-Saône, à la SPA de Gray, début octobre. Depuis son élection, il a multiplié les gestes envers les chasseurs : en 2018, le président actait la diminution par deux du prix du permis de chasse. Une décision qui poussera l’ancien ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, à claquer la porte du gouvernement, dénonçant la «présence des lobbys dans les cercles du pouvoir». La chronique des arrêtés publiés en douce, autorisant les chasses traditionnelles particulièrement décriées par les associations, a également alimenté le quinquennat.

    «Fluidifier le processus administratif»

    «Ce décret vise à améliorer la qualité des décisions tout en garantissant la participation du public», répond à Libération, de manière alambiquée, l’entourage de Bérangère Abba, la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité. Le texte publié dimanche serait ainsi la «pérennisation d’une expérimentation» à laquelle les associations ne se sont jusqu’alors jamais opposées. Le gouvernement met également en avant les consultations publiques, en vigueur depuis 2016 et obligatoires avant chaque publication d’arrêté préfectoral lié à l’ouverture et à la fermeture de la chasse. Une consultation ne pouvant être inférieure à 21 jours, «délai auquel s’ajoutent a minima 4 jours pour l’élaboration de la synthèse de la consultation du public par l’administration avant publication de l’arrêté», précise-t-on au ministère. Conclusion en guise de justification : «Les arrêtés préfectoraux sont donc connus au moins 25 jours avant leur publication auxquels s’ajoutent désormais 7 jours avant prise d’effet […] ce qui fluidifie le processus administratif tout en garantissant l’information et la participation du public».

    Pas sûr que l’argument ne convainque les associations de défense de la biodiversité. D’autant que, à moins de quatre mois de la présidentiellebeaucoup y voient une manœuvre électorale. A Gray, début octobre, Macron avait tenté de jouer du «en même temps» sur la question : «On oppose trop souvent d’un côté les associations qui se battent pour la cause animale et de l’autre les éleveurs et chasseurs, qui sont des acteurs de la ruralité. On n’avancera qu’en réconciliant». C’est mal parti.

    Libération

    Macron fait tout pour avoir les voix des chasseurs, honte à lui !

    Lire aussi :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/chasse-des-associations-d%C3%A9noncent-un-nouveau-cadeau-du-gouvernement-avant-la-pr%C3%A9sidentielle/ar-AASeT15?ocid=msedgntp


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  • Etats-Unis : il dépose 836 perruches dans un refuge pour animaux

    Un cadeau de Noël « inattendu » : un refuge pour animaux dans le Michigan s’est vu confier plus de 800 perruches par le fils d’un homme qui les gardait entassées dans une pièce de sa maison, ont rapporté l’établissement et la presse locale.

    « Trois associations de protection des oiseaux travaillent ensemble aujourd’hui pour secourir les plus de 800 perruches qui ont été déposées chez nous », a déclaré dimanche le Detroit Animal Welfare Group sur Facebook.

    Le fils d’un collectionneur d’animaux dont le projet d’élevage d’oiseaux a dérapé avait d’abord remis 497 perruches à ce refuge la veille de Noël, avant de revenir dimanche avec 339 volatiles supplémentaires. « Un cadeau de Noël auquel nous ne nous attendions pas… », a commenté le Detroit Animal Welfare Group. « Ces oiseaux sont issus d’un environnement extrêmement malsain et l’irresponsabilité de leur propriétaire est rageante », a poursuivi le refuge. Selon son fils, le propriétaire des perruches les gardait enfermées dans des cages dans une pièce de sa maison et dépensait 1 200 dollars par mois pour les nourrir, rapporte le média local Detroit Free Press. « Elles étaient les unes sur les autres et s’étouffaient entre elles. Elles étaient très très stressées, ne bougeaient presque pas. Nous avons dû les sortir et les mettre dans des cages différentes », a expliqué au journal Kelley LeBonty, à la tête du refuge Detroit Animal Welfare Group. Des adoptions possibles Les perruches seront disponibles pour être adoptées après avoir été examinées par une vétérinaire, certaines nécessitant des soins urgents, a indiqué l’association qui précise qu’adopter un tel oiseau est un engagement sérieux, une perruche vivant en moyenne entre 6 et 15 ans. Aux Etats-Unis, les personnes qui collectionnent les animaux sans s’en occuper de façon adéquate peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires. Le Detroit Animal Welfare Group a cependant souligné ne pas avoir contacté les autorités américaines pour les perruches secourues.

    Le Parisien


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  • Sollicité par l’association Graal, le refuge a sauvé ces lapins de l’euthanasie, après qu’ils aient servi à des études médicales.

    C’est le plus important sauvetage organisé par ce refuge. Situé à Nogent-le-Phaye, en Eure-et-Loir, le zoo refuge de la Tanière a récupéré 250 lapins de laboratoire grâce à l’association Graal. Sauvés de l’euthanasie, ces animaux âgés de moins de 10 semaines sont désormais proposés à l’adoption.

    Une première cargaison de 70 lapins est arrivée au refuge, le 6 décembre, avant une deuxième prévue en janvier, rapporte Le Parisien. En tout, 250 lapins vont être recueillis par le refuge de la Tanière, implanté à Nogent-le-Phaye, près de Chartres. « C’est un rêve d’enfant qui se réalise que de sauver tant de lapins », réagit auprès du quotidien Delphine Violas, cofondatrice du refuge avec son mari.

    Blancs, noirs, gris ou marrons, ces boules de poils sont proposées à l’adoption et peuvent déjà recevoir des visites à la Tanière. »Il faudra attendre la période de quarantaine, les soins et surtout la stérilisation avant de les recevoir chez soi », précise Patrick Violas.

    Rescapés d’un laboratoire

    Les lapins âgés de 8 à 10 semaines ont été récupérés auprès d’un laboratoire du sud de la France. Sollicité par l’association Graal, qui se spécialise entre autres dans la réhabilitation d’animaux utilisés en recherche médicale, le refuge de la Tanière leur évite ainsi l’euthanasie et leur offre une seconde vie.

    Chaque année en France, deux millions d’animaux font l’objet d’expérimentations dans différents domaines, notamment l’industrie pharmaceutique et la recherche médicale, rappelle France 3 Centre-Val-de-Loire. Au terme de leurs essais, les laboratoires peuvent faire appel à des associations pour recueillir ces animaux, plutôt que de recourir à l’euthanasie.

    Une adoption sous conditions

    Les lapins ainsi sauvés sont encore très jeunes et une nouvelle vie s’offre à eux. »Ils sont encore bébés. Ils sont habitués à vivre à l’intérieur, mais un bout de jardin serait l’idéal », confie Patrick Violas. Le refuge a mis en place quelques conditions préalables à leur adoption. « Les adoptants doivent nous garantir des conditions d’accueil, et qu’ils seront capables d’assurer un suivi vétérinaire », poursuit le cofondateur de la Tanière.

    Une centaine de familles seraient déjà volontaires pour adopter ces compagnons à quatre pattes. En attendant, il est possible de rendre visite à ces lapins et aux autres animaux du refuge pendant les fêtes, sauf le 25 décembre et le 1er janvier.

    Si vous souhaitez adopter un lapin tout en faisant une bonne action, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

    Positiva


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  • Un chien a été retrouvé mort dans une forêt de Lathuile (Haute-Savoie) mardi 14 décembre 2021. Les premières constatations ont montré que le berger suisse serait mort deux jours plus tôt d’une balle dans le thorax. Les chasseurs sont pointés du doigt.

    Un homme a retrouvé dans une forêt de Lathuile (Haute-Savoie) la dépouille de Rocco, un chien berger suisse, mardi 14 décembre 2021. L’animal de presque deux ans a été tué d’une balle dans le thorax, rapporte Le Dauphiné Libéré. Le promeneur avait répondu à une annonce publiée sur les réseaux sociaux par la maîtresse de Rocco, qui avait constaté l’inactivité du collier GPS du chien deux jours plus tôt.

    « Un acte barbare »

    « L’animal a été traîné là pour être caché dans un taillis, a estimé le témoin. J’ai retrouvé sa clochette mais pas son collier GPS qui lui avait été retiré ». Selon lui, cet acte ne peut être que volontaire. Le maire Hervé Bourne a, de son côté, condamné « un acte barbare » sans jeter le discrédit sur les chasseurs pourtant visés par des accusations, indique le quotidien.

    L’année dernière, un chien avait été blessé à la patte par un homme invité par l’association de chasse locale. « Il n’y avait pas de partie de chasse dans ce secteur ce dimanche-là », a cependant précisé Michel Durier, président de l’association. Aucun certificat vétérinaire n’ayant été demandé, l’action judiciaire s’arrêtera là.

    Ouest-France

    Saloperies de chasseurs


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  • Dimanche 19 décembre 2021 vers 14h, des passants ont assisté à une scène choquante à Nancy, près du canal. 

    A plusieurs reprises, un homme s’en est violemment pris au chien qui l’accompagnait. L’animal a été frappé et étranglé sous les yeux des promeneurs, le tout avant d’être jeté dans le canal, comme l’explique une source policière.

    L'homme prend la fuite

    Immédiatement, des témoins se sont précipités pour venir au secours de l’animal. Mais, là encore, alors qu’il venait tout juste de retrouver la terre ferme, celui-ci a été frappé.

    Voyant venir les ennuis, l’homme s’est rendu dans un magasin à proximité où il a été poursuivi par les personnes ayant assisté à la scène. Comprenant que quelque chose clochait, les vigiles de la boutique n’ont pas tardé à contacter les forces de l’ordre.

     En situation irrégulière

    Arrivés sur place, les policiers ont procédé à l’interpellation de l’individu qui avait un couteau sur lui. Placé en garde à vue, l’homme, âgé de 30 ans, sans domicile fixe et alcoolisé, a nié l’ensemble des faits. 

    Originaire de Lituanie, il s’est avéré qu’il n’avait pas respecté son obligation de quitter le territoire français. Connu des services de police, il a été placé dans un centre de rétention administrative et fait l’objet d’une ordonnance pénale.

    Placé à la fourrière

    Pour ce qui est du chien, celui-ci a été récupéré par les forces de l’ordre et a vu un vétérinaire. S’il n’est pas blessé, le pauvre animal était tout de même en état de choc. 

     

    N’appartenant pas à son agresseur mais à un homme qui est actuellement en prison, il a été placé à la fourrière. Il y restera durant huit jours, afin de laisser le temps à son propriétaire de se manifester. 

    Si cela n’était pas le cas, il sera transféré à la SPA et proposé ensuite à l’adoption pour connaître une vie meilleure.

    Lorraine actu


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  • L214 dénonce des "violences" dans un élevage de poules, le groupe visé réfute les accusations

    L'association L214 a dénoncé, avec une vidéo diffusée mercredi soir, les "violences extrêmes" exercées dans un élevage en cage de poules pondeuses à Pamproux (Deux-Sèvres), accusations réfutées par le groupe Pampr'oeuf selon qui les images "ne proviennent pas" de ses élevages.

    L'association de défense des animaux, qui a porté plainte pour "mauvais traitements et pour actes de cruauté" contre la société, affirme que dans cet élevage, "près de 200.000 poules vivent les unes sur les autres dans des cages exiguës, sans jamais voir la lumière du jour".

    Certaines "n'ont plus aucune plume sur le corps", d'autres sont mortes et laissées "au milieu de leurs congénères, parfois jusqu'à un niveau de décomposition avancée". Les images montrent également les "sévices" que les volailles subissent lors de leur chargement pour l'abattoir : employés filmés en train de "shooter dans des poules comme s'il s'agissait de ballons de foot" et animaux tassés "comme des marchandises" dans des caisses.

    Pampr'oeuf dément

    L214 relève également dans son communiqué de "multiples" infractions à la réglementation sur les installations, les conditions de chargement ou la protection des employés. Selon L214, ces images ont été prises en août et septembre dernier, après une alerte d'un employé.

    Dans un communiqué, la société a affirmé que les images "ne proviennent pas de nos élevages" et montrent des "comportements que Pampr'oeuf considère comme inacceptables".

    La société dont les élevages sont "très régulièrement inspectés", assure que "les comportements dénoncés ne correspondent absolument pas aux pratiques de (ses) collaborateurs" et que ses "équipes utilisent des méthodes respectueuses du bien-être animal".

    La préfecture promet une réaction

    Elle demande que les images soient remises à la justice "afin que soient identifiés les auteurs de ces agissements".

    Le groupe qui fait travailler 180 salariés en France dont 120 sur le site de Pamproux, produit 1 milliard d'oeufs calibrés par an, selon son site internet.

    De son côté, la préfecture des Deux-Sèvres, rappelant que l'entreprise "réfute de telles images", indique dans un communiqué que "les services de l'Etat se sont mobilisés et déplacés pour procéder aux contrôles adéquats".

    Les images "choquantes témoignant d'actes de cruauté vis-à-vis des animaux appellent en effet une réaction", ajoute la préfecture selon qui l'enquête se poursuit pour "donner lieu, le cas échéant, à une transmission à la justice".

    BFM Business


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  • Traitée comme un objet et baptisée "Pièce", une chienne secourue à Pont-Audemer

    Traitée comme un vulgaire objet, « Pièce » a été rebaptisée « Belle ». (©YR/L’Éveil de Pont-Audemer)

    Traitée comme un vulgaire objet, une chienne a été secourue par l’association 30 Millions d’Amis à Pont-Audemer. Elle est à la recherche d'une famille d'accueil aimante.

    LIEN de l'article :

    https://actu.fr/normandie/pont-audemer_27467/traitee-comme-un-objet-et-baptisee-piece-une-chienne-secourue-a-pont-audemer_47215237.html


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  • Haute-Savoie : Le troupeau de 219 vaches sera bien abattu après un cas de brucellose

    La contamination d'un bovin avait entraîné en novembre dernier le rappel de plusieurs marques de fromage

    Le 16 novembre dernier, plusieurs marques de reblochon avaient fait l'objet d'un rappel de la part de Rappel Conso après un cas de brucellose relevé dans un élevage de Haute-Savoie. Un bovin avait ainsi été contaminé dans un cheptel de 219 bêtes, sur la commune de Saint-Laurent. L’ensemble du troupeau va être abattu, rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes ce mardi, même si la date n’a pas encore été fixée.

    Les agriculteurs réclament de nouvelles mesures

    Des agriculteurs et une vétérinaire s’étaient mobilisés ces dernières semaines pour soutenir le couple d’éleveurs. Mais une réunion entre le ministère de l’Agriculture, la Direction des services vétérinaires et la FNSEA a finalement décidé que toutes les vaches devaient être éliminées. « On préfère abattre que de chercher. (…) Tous les autres animaux ont été testés et tous les résultats sont revenus négatifs », confie la vétérinaire à nos confrères.

    Pour les professionnels, la loi doit être revue pour éviter d’abattre tout un troupeau. Ils réclament de nouvelles mesures de suivi des animaux. « On ne nous laisse aucune chance » déplore auprès de France 3 la propriétaire du cheptel, qui devrait être abattu après les fêtes de fin d’année.

    20 Minutes


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  •  

    Brest : Une femme jugée pour avoir abandonné les animaux de sa ferme

    L’association Stéphane Lamart était intervenue en février 2020 dans une ferme située à Saint-Hernin dans le centre du Finistère

    Une ferme de l’horreur. Voilà ce qu’avaient découvert le 27 février 2020 les membres de l’association de protection animale Stéphane Lamart sur la commune de Saint-Hernin dans le centre du Finistère. Abandonnés par leur propriétaire, une femme hospitalisée quelques jours plus tôt, près de 70 animaux vivaient sur l’exploitation dans des conditions déplorables. Les militants avaient relevé la présence de dizaines de chiens et de chats, d’une douzaine d’équidés, de vaches, de cochons et de chèvres.

     

    « Quand on voit la taille des sabots, on se doute que la situation ne date pas d’hier. Certains ânes et chevaux ne peuvent même plus se lever », confiait alors Stéphane Lamart, contacté par 20 Minutes. L’association avait aussitôt déposé plainte pour acte de cruauté par abandon auprès de la gendarmerie de Carhaix. Pour ces faits, la propriétaire sera jugée ce mercredi matin devant le tribunal de Brest.

    Les animaux évacués et mis en sécurité

    Sur réquisition du parquet, les membres de l’association avaient obtenu l’autorisation d’intervenir dans la ferme pour évacuer les animaux de la ferme et les mettre en sécurité. Les chiens et les chats ont depuis été confiés au refuge géré par Stéphane Lamart en Normandie tandis que les autres animaux ont été placés en famille d’accueil.

    20 Minutes

    Je crois que j'ai fait trop d'articles aujourd'hui ! Neuf !

    Donc je ne pouvais pas avoir des commentaires sous chaque article !

    J'en ferai moins demain !


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  • Non seulement il y a l’odeur « nauséabonde et insupportable » et puis ce sang qui dégouline des valises, même suremballées dans du plastique. Depuis six mois, des bagagistes d’une société sous-traitante à l’aéroport d’Orly font état de la multiplication de valises remplies de viande, en provenance d’Afrique de l’Ouest.

    Ce jeudi 9 décembre, ils ont encore exercé leur droit de retrait contraignant les passagers d’un vol en provenance d’Abidjan à attendre près de 4h30 avant de récupérer leurs valises, rapporte Le Parisien. « Tout le monde nous dit qu’on a raison, mais personne ne semble pouvoir stopper tout cela. Alors que ces denrées transportées dans des conditions déplorables et absolument pas réglementaires représentent manifestement des risques sanitaires », a confié l’un des salariés au quotidien.

    De l’antilope, du singe ou du phacochère

    Alerté, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) n’a pas constaté de trafic en particulier mais des valises remplies de viande ou de poisson pour des consommations personnelles. Dans les valises, les douaniers ont déjà découvert de l’antilope, du singe ou du phacochère.

     

    Après l’exercice d’un premier droit de retrait il y a six mois, les bagagistes avaient alors pu être équipés de combinaisons et de gants. Mais s’il n’y a pas de nouvelles mesures, ces professionnels pourraient de nouveau se mobiliser.

    La Voix du Nord


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  • Détartrages, puçages, vaccinations et traitements antiparasites sont notamment proposés

    Les sans-abri de Grenoble (Isère) ont la possibilité de consulter gratuitement un vétérinaire pour leur chien une fois par mois. L’initiative est le fruit du travail de l’association lyonnaise SoliVet, venant en aide aux SDF accompagnés d’animaux. Elle a été lancée dans la région en octobre dernier, indique France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis, une centaine de visites vétérinaires ont déjà eu lieu. 

    « C’est fidèle un chien »

    Le programme est destiné aux plus modestes des maîtres de chiens en Isère. Il est d’autant plus important que les personnes précaires et sans-abri s’appuient sur leur animal au quotidien. « Ce sont mes soutiens. Quand je ne vais pas bien, je me réfugie auprès d’eux, a témoigné Isabelle, une des bénéficiaires. C’est fidèle un chien, ce n’est pas comme un humain, ça ne trahit pas. »

    Les consultations gratuites proposent divers types de soins aux chiens, comme des détartrages dentaires, des vaccins, de la prévention ou des traitements contre les parasites. Le puçage des animaux est également possible.

    20 Minutes


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  • Bretagne : La justice annule l’arrêté autorisant l’abattage de 8.000 oiseaux

    Le préfet avait autorisé les chasseurs à abattre des choucas des tours, qui font des ravages dans les champs

    Voilà un sujet qui ne va pas réconcilier chasseurs, agriculteurs et associations environnementales. Saisi par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), le tribunal administratif de Rennes a annulé l’arrêté du préfet des Côte- d’Armor autorisant l’abattage de 8.000 choucas des tours. Cette espèce cousine du corbeau est jugée comme nuisible par les agriculteurs qui subissent les ravages des oiseaux sur leurs cultures, notamment dans les champs de maïs.

     

    D’après la LPO, la justice « a estimé que les dégâts imputés aux corvidés n’étaient pas démontrés et que des solutions alternatives n’avaient pas été envisagées ». L’association ajoute que le prélèvement de 8.000 choucas « pourrait nuire à l’état de conservation de l’espèce dans le département ». Selon Bretagne Vivante, autre association environnementale qui contestait cet arrêté, la prolifération des choucas des tours serait liée aux « pratiques agricoles », notamment la culture intensive du maïs. Après récolte, « 1 % des grains restent sur le champ », ce qui constitue « une aubaine pour les espèces opportunistes comme le choucas qui n’a alors aucune raison de partir et peut aisément se reproduire », estime l’association.

    L’an dernier, le tribunal administratif de Rennes avait déjà invalidé l’arrêté préfectoral du département du Morbihan. La justice devra également examiner l’autorisation donnée par le préfet du Finistère d’abattre 12.000 choucas. Les syndicats agricoles donnaient alors une estimation de 300.000 individus pour le seul département de la pointe bretonne. « Ils s’attaquent aux semis de maïs et aux plants dans les champs et percent les bâches des stocks de fourrage qui nourrissent les bêtes », pestent les agriculteurs. « J’ai tout essayé. Le canon, les cages, les épouvantails. J’ai fini par rouler dans mon champ en voiture deux fois par jour avec mon père pour les effrayer. On devient fous », nous expliquait récemment un paysan de la région de Rennes.

    20 Minutes


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  • Une expérimentation a permis pendant plusieurs mois aux voyageurs qui le souhaitaient de pouvoir voyager avec leur chien. Ce dispositif sera pérennisé.

    Après cinq mois d'expérimentation, les chiens de taille grande et moyenne sont désormais autorisés sur l'ensemble du réseau TCL, a annoncé le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (SYTRAL) dans un communiqué vendredi. La pérennisation de cette initiative a été votée lors d'un comité syndical du SYTRAL.

    Jusqu'à présent, seuls les chiens servant de guide aux personnes aveugles, les chiens des forces de l'ordre et les chiens de petite taille transportés dans des paniers ou des cages étaient autorisés.

    "Les retours d’expérience partagés entre les utilisateurs du service, les voyageurs, les personnels du réseau TCL et les associations sont très positifs et témoignent d’une volonté commune de pérenniser ce dispositif", a déclaré Bruno Bernard, le président du SYTRAL.

    1300 titres "Waf"

    Les voyageurs qui souhaitent se déplacer avec leur compagnon à quatre pattes doivent se munir d'une attestation dédiée et du titre "Waf" au tarif de 1 euro par jour, de 5 euros par semaine et de 10 euros par mois.

    En tout, de 1300 titres "Waf" ont été utilisés depuis le début de l’expérimentation et "aucun incident n’est à déplorer sur le réseau notamment grâce aux équipes de contrôle et d’intervention qui ont su s’adapter et faire preuve de pédagogie auprès des voyageurs", a précisé Bruno Bernard.

    Ce dispositif "fera l'objet d'attentions particulières pour assurer le bien-être de tous, dans le respect des conditions définies au cours de l'expérimentation", conclut le communiqué.

    La prise en charge des vélos dans les tramways a également été pérennisée, la semaine entre 7h et 9h et entre 16h et 19h et sans restriction le week-end et les jours fériés.

    BFM.TV


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  • Le prévenu a été condamné à 1.000 euros d'amende et a interdiction de détenir un animal à vie

    La scène avait choqué les voisins. Le 10 octobre, un habitant d’Audincourt, dans le Doubs, avait lancé par la fenêtre de son immeuble son chat. Avant de descendre, de récupérer l’animal au sol et de le jeter dans une poubelle. Cet homme âgé de 21 ans était jugé ce lundi devant le tribunal de Montbéliard, rapporte L'Est Républicain.

    A l’audience, le prévenu a gardé le silence. C’est son avocat qui s’est chargé de rappeler le contexte de ces gestes. A savoir que le père de famille a agi de cette manière après avoir trouvé le chat agrippé sur la tête de son nouveau-né, âgé de quinze jours. Sur le coup, les parents auraient craint que leur bébé ait perdu un œil.

    Le prévenu a finalement été condamné à 1.000 euros d’amende. Il lui sera également de détenir un animal à vie.

    20 Minutes


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