• Pour Philippe de Villiers, "Edouard Philippe sait que Macron est cuit"

    Pour Philippe de Villiers, "Edouard Philippe sait que Macron est cuit"

    Le patron du Puy du Fou, Philippe de Villiers, mise désormais davantage sur Edouard Philippe que sur Emmanuel Macron.

     

    Déçu par son "ami" Emmanuel Macron, Philippe de Villiers en est sûr, le chef de l'État ne sera pas au second tour de l'élection présidentielle de 2022, empêché par un autre candidat : Édouard Philippe. En privé, le patron du Puy du Fou tresse des lauriers au Premier ministre : "Il est bon, intelligent, il sait prendre de la hauteur", et surtout, complète-t-il, "il sait que Macron est cuit". Philippe de Villiers, qui a reçu à plusieurs reprises Emmanuel Macron en Vendée, a dit vendredi être "très déçu" par le chef de l'Etat, l'enjoignant de "se reprendre" et de "regarder le choc identitaire" s'il veut être réélu.

    Evoquant le clivage entre "nationalistes" et "progressistes" mis en avant par Emmanuel Macron, Philippe de Villiers, qui n'a plus de mandat politique, a estimé sur Europe 1 que le Premier ministre hongrois national-conservateur Viktor Orban ou le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini étaient "du côté du bon sens et du peuple". Pour un "progressiste", un "populiste c'est quelqu'un qui n'a pas les mêmes idées mais engrange plus de voix que lui", selon l'ancien député conservateur.

     

    "Je ne reconnais plus Emmanuel Macron", a cinglé Philippe De Villiers

     

    "On a eu des conversations importantes sur des sujets lourds à l'époque, la fonction présidentielle, symbolique, la verticalité régalienne, 'habitez le corps du roi', lui disais-je au sens des légistes du Moyen-Age. Et puis je lui ai dit 'attention, il y a un danger de désintégration et la France peut mourir', et à chaque fois il se tournait vers sa femme, Brigitte, et il disait 'il a raison'", a raconté Philippe de Villiers.

    "Il y a eu les premiers pas, il a reçu Poutine, il a reçu Trump", s'est félicité Philippe de Villiers. "Et puis patatras : il y a eu la Fête de la musique, il y a eu le doigt d'honneur, et puis ces apostrophes, ces anathèmes contre Orban, et je me dis : qui est cet homme? Je ne le reconnais plus". "Moi je lui dis : Emmanuel, reprends toi. Je vais te dire sur quoi tu seras jugé : ou bien tu regardes le choc identitaire et tu rétablis la France en France [...] et tu seras réélu. Sinon tu seras balayé", a lancé l'ancien chef de file du Mouvement pour la France.

    le JDD.fr


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Lundi 15 Octobre 2018 à 14:11

    À mon avis leur amitié a été brisée,le jour où le général De Villiers le frère de Philippe 

    a démissionné ! Le petit roi par son comportement un peu enfantin a fâché plus d’un ...!

    S’il continue dans son délire de la folie de la grandeur ,en 2022 il ne sera ni au premier ni

    au second tour ! 

    2
    Lundi 15 Octobre 2018 à 17:42

    de  tous les reportages  que j' ai  pu suivre, il ressort  que macron est  un comédien qui  fait semblant  d' être d' accord avec  ceux qu' il rencontre, et visiblement, plus d' un s' y est laissé prendre !

    Moi j' appelle ça un faux cul !

     Quand  au  premier  ministre,  il a prouvé que  lui aussi  était un bon comédien

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