• Outrée par un viol collectif, l'Espagne va modifier sa législation

    Outrée par un viol collectif, l'Espagne va modifier sa législation

    Après la Suède, l'Espagne va modifier sa législation sur le viol. Le principe ? Criminaliser tout acte sexuel qui n'aura pas été explicitement consenti. Cette modification à venir survient après l'indignation publique provoquée par l'agression d'une jeune femme, lors de fêtes taurines, à Pampelune, en 2016.

     

    Le procès de "La Meute"

    Cinq jeunes hommes avaient violé en réunion une jeune femme de 18 ans lors des fêtes annuelles organisées dans cette ville du nord de l'Espagne. La justice avait condamné les accusés pour agression sexuelle et non pour viol car la victime n'aurait pas exprimé son refus lors de l'agression.

    Les cinq hommes, qualifiés de "meute", ont été condamnés à neuf années de prison mais ont été remis en liberté en juin après avoir fait appel de leur condamnation. Cette mesure a été accueillie par des manifestations de mécontentement en Espagne.

    "Si elle dit non, cela veut dire non. Et si elle ne dit pas oui, cela veut dire non", a expliqué le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez devant le parlement lors de prestation de serment lundi 16 juillet, rapporte le site du journal El Pais.

    Un changement accueilli avec prudence

    Cette modification de la loi vise à lever l'ambiguïté qui peut exister dans les affaires de viol. Une loi similaire a été récemment adoptée en Suède.

    L'Espagne rejoint un petit groupe de pays, comme la Grande-Bretagne et le Canada, qui considèrent que l'absence de consentement est considéré comme un crime sans que la victime ait à faire la preuve d'avoir subi des menaces ou des violences physiques.

    Virginia Gil, directrice de la fondation Aspacia, qui lutte contre les violences faites aux femmes, a accueilli cette évolution de la loi avec prudence, affirmant qu'en l'absence de précision il était impossible de dire si elle serait protectrice des victimes. "Ce sera une avancée s'il y a un règlement général de ce type de violences", a-t-elle commenté.

    Le Figaro madame


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Jeudi 19 Juillet 2018 à 15:53

    Fêtes,alcools,drogues finiront souvent par un viol !

    S’ils sont tous sous l’effet de ces substances,le consentement 

    est situé où dans ces cas ??? Une bonne mesure qui mettra fin 

    à tous débordements !

     

    2
    Jeudi 19 Juillet 2018 à 16:52

    Mais  c' est un crime, et ces violeurs méritent  une condamnation exemplaire

    3
    Françoise
    Jeudi 19 Juillet 2018 à 19:11

    Tant qu'ils ne couperont pas les couilles de ces violeurs en exemple  ils récidiveront ,mais voilà ils sont jugé par des hommes  et des hommes  dont on ne connaît en aucun cas la vie sexuelle ,ce sont peut-être aussi des pervers ,c'est déjà arrivé !

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    4
    fripouille
    Samedi 21 Juillet 2018 à 19:44

    Et pourquoi pas lui demander de signer une non acceptation,  tant qu'ils y sont ?

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