• On a rencontré Gobi, la première chienne à courir le Marathon de Paris (sa vie est un roman)

     

    On a rencontré Gobi, la première chienne à courir le Marathon de Paris (sa vie est un roman)

    On a rencontré Gobi, la première chienne à courir le Marathon de Paris (sa vie est un roman)

    On a rencontré Gobi, la première chienne à courir le Marathon de Paris (sa vie est un roman)

    On a rencontré Gobi, la première chienne à courir le Marathon de Paris (sa vie est un roman)

    OUAF OUAF - Gobi, et son maître Dion Leonard, qui a raconté leur incroyable histoire dans le livre « Gobi et moi » (Harper Collins), participeront dimanche au Marathon de Paris

    Mise en garde.

    Si en ce moment vous avez le sentiment que votre existence est nulle, l’histoire de Gobi peut-être à double tranchant : elle peut vous redonner foi en l’humanité et en la vie, ou vous confirmer que oui, en comparaison avec le destin de cette petite chienne, votre existence sent les pieds.

     

    Dimanche matin, alors que la plupart d’entre nous se remettront à peine de leur soirée de la veille, une petite chienne courra le Marathon de Paris. Et pas n’importe quelle petite chienne : Gobi. Si les amis des bêtes doivent déjà connaître sa petite truffe, les autres se demandent peut-être en quoi l’événement est exceptionnel. D’un, c’est la première fois qu’une chienne participe à cette course (hors handisport). De deux, en l’espace de cinq ans, la runneuse sur quatre pattes a vécu un destin extraordinaire, raconté par son maître Dion Leonard dans le livre Finding Gobi en 2017 (dont la traduction en français Gobi et moi est sortie début avril chez Harper Collins). Et de trois, c’est probablement l’une des petites boules de poils les plus choupinours au monde.

    Alors quand il a été question de la rencontrer quelques jours avant la course, 20 Minutes n’a pas hésité une seule seconde.

    Coup de foudre dans le désert de Gobi

    C’est dans un petit hôtel du quartier latin à Paris que nous avons fait la connaissance de Dion et Gobi. Bien évidemment, ce n’est pas la petite chienne qui nous a raconté sa vie (bien que le langage animal soit universel finalement), mais son maître, un coureur d’ultra-trail australien, qui vit désormais à Chamonix. En 2016, la vie de Dion Leonard a pris un tournant si incroyable que même George R. R. Martin (le papa deGame of Thrones), n’aurait pas pu l’inventer. Coureur de l’extrême, il décide il y a trois ans de participer à une course d’endurance de 250 kilomètres, en plein désert de Gobi. Un challenge de frappadingue en soi, puisque l’idée est de courir de très longues distances chaque jour (jusqu’à 80 kilomètres), dans un désert aride, sous une chaleur qui peut atteindre plus de 48 °C. 

    Alors que tout se déroule normalement, une petite boule de poils sortie de nulle part débarque sur la ligne de départ de la 2e étape, se prend d’affection pour Dion, et cours à ses côtés. Le coureur a alors un véritable coup de cœur pour cette chienne, il la baptise Gobi et décide de l’adopter pour la ramener chez lui en Ecosse (après avoir réalisé un très bon score lors de la course d’ailleurs). Mais bien entendu, tout ne se passe pas comme prévu. Dion retourne à Edimbourg pour s’occuper de la paperasse, Gobi reste en Chine mais, pour on ne sait quelle raison, disparaît. Dion va tout faire pour la récupérer, il va raconter son histoire à la presse, et son récit va susciter un élan de générosité à travers le monde. Il retournera en Chine, enchaînera les galères et remuera ciel et terre pour retrouver la petite boule de poils. Spoiler : il la retrouve.

    « C’est une star »

    Trois ans ont passé depuis cette folle rencontre qui, pour Dion, a « changé sa vie pour toujours ». Car dans Gobi et moi, en plus de raconter les différents obstacles qu’il a dû franchir pour retrouver la chienne, ainsi que les coulisses de ce monde si particulier des ultra-trails  de l’extrême, il se confie sur son enfance en Australie, le décès prématuré de son beau-père, les problèmes relationnels avec sa mère et ses difficultés d’adaptation. « Elle m’a permis de combattre mes démons », reconnait-il. Soit une belle histoire comme on les aime (et qui n’arrive qu’aux autres ?), un témoignage d’amitié entre un homme et une chienne, et le destin peu commun d’une petite boule de poil. Et qu’on le veuille ou non, Gobi est devenue l’une des stars du monde animal, comme Grumpy Cat ou le Colonel Meow.

    Désormais, Gobi la miraculée voyage à travers le monde avec son maître (elle a même trois passeports, un chinois, un anglais et un français), multiplie les interviews et les plateaux télé, quand elle ne rencontre pas la famille royale d'Angleterre ou le groupe de rock Kiss. Elle dédicace aussi ses livres, grâce à un tampon encreur que lui a créé Dion à partir de sa patte (adorable). Sans oublier le projet de film à venir. Dion a signé un contrat avec la 20th Century Fox pour que son livre soit adapté sur grand écran, et bonus pour les fans, « Gobi devrait faire un caméo à la fin du film », révèle son maître. Bref, Gobi profite un max, et mène la vie qu’on rêverait tous avoir. « C’est une star », confirme Dion en souriant. Et quand on lui demande s’il ne risque pas d’être accusé de faire de l’argent sur le dos de la petite bête, le coureur ne botte pas en touche. « Non, parce que nous reversons une partie de l’argent de la vente du livre ainsi que des produits dérivés (tee-shirts, calendriers), à des refuges pour animaux et des associations de défense de la cause animale », explique-t-il.

    Une adepte des madeleines

    En dehors du star-system, Gobi mène une vie paisible à Chamonix auprès de Dion, sa femme, et sa « soeur-chat » Lara. Une vraie petite vie de famille. « Elle est comme mon enfant », estime Dion. Elle apprécie particulièrement la station de montagne où elle s’adonne à son activité préférée, la course. « Elle court très vite, moi aussi, mais elle s’arrête souvent pour m’attendre », en rigole Dion. Sportive, Gobi n’en est pas moins gourmande, et aime particulièrement les pâtisseries françaises. « Elle apprécie notamment les madeleines, précise son maître. Tous les jours à Chamonix, nous allons dans un café et elle a un petit gâteau ». Une chienne qui a du goût.

    Dimanche, les coureurs du marathon croiseront cette sportive bien particulière dans les rues de Paris, et auront peut-être l’occasion de la féliciter après la ligne d’arrivée. Mais pas de pression pour Gobi, comme l’explique Dion, le binôme participe à la course uniquement pour le fun. « L’important est qu’elle s’amuse », insiste-t-il. Quant à nous, on profitera probablement du spectacle affalé dans notre canapé, en se disant que cette petite chienne vit probablement sa meilleure vie.

    20 Minutes


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Samedi 13 Avril 2019 à 15:02

    Coucou chantou ! 

    Une star hors norme ,j’ai honte !( mdr)  Il a bien raison,Dior,le plus important 

    est que Gobi s’amuse ,faire courir 41 km à une petite chienne ,il faut vraiment être

    un tortionnaire ! Il lui faut surtout un sac de survies et un lièvre pour l’accompagner !

    Bon courage à Gobi et son maître ,croisant les doigts pour une médaille !

    2
    françoise
    Samedi 13 Avril 2019 à 19:01

    Une très belle histoire ! Mais il va l'épuiser à courir autant de km ,elle n'a rien d'un chien courant pour faire une aussi longue distance !Je souhaite que tout se passe bien pour cette petite chienne ,le chien en général peu importe la race  va jusqu'au bout dans ce genre de situation il ne s'arrête pas ,et jusqu'à l'épuisement fatal pour faire plaisir à son maître ,les limitent ils ne connaissent pas !

    3
    fripouille
    Samedi 13 Avril 2019 à 20:38

    Bonne chance à cette petite chienne, mais elle vieillit, pourvu qu'elle ne fasse pas un malaise. Je crois son maître assez vigilant pour avoir prévu cette éventualité.

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