• Nice: une centaine de cadavres de chats découverts dans une "maison de l'horreur"

    Une centaine de cadavres de chats ont été découverts au domicile d'un octogénaire niçois. Plusieurs dizaines d'animaux agonisants ont aussi été secourus.

    Une centaine de cadavres de chats ont été découverts dimanche chez un retraité niçois par des associations de protection des animaux qui ont également secouru une vingtaine d'animaux mal en point, a-t-on appris lundi auprès d'une de ces associations.

    Ces cadavres, dont la plupart étaient enfermés dans des boîtes en plastique ou en bois scellées, ont été découverts après l'hospitalisation de ce retraité de 81 ans, selon le quotidien Nice-Matin.

    Une "maison de l'horreur"

    Plusieurs associations de protection des animaux ont été appelées à la rescousse par la nièce de cet homme qui a découvert le charnier. Une véritable "maison de l'horreur" selon les associations. Au total, une centaine de cadavres de chats ont été découverts dans et autour de la maison, ainsi que des restes d'écureuils, de rats et une mâchoire de chien.

    "La plupart des chats étaient morts quand ils ont été placés dans ces boîtes au regard de leur position, mais on pense qu'au moins deux ont pu être enfermés vivants", a expliqué à l'AFP Philippe Desjacques, président de La Tribu du Fourmilier, l'une des associations qui sont intervenues avec notamment ASA 06 ou La vie plus belle au sein du collectif UPA 06.

    Dans un post Facebook, contenant des images pouvant choquer, UPA 06 explique que la famille du retraité cherchait depuis septembre à obtenir de l'aide, mais que l'octogénaire leur interdisait l'accès à son domicile.

    Le cadavre d'un chat en partie dévoré probablement par ses congénères, a été découvert sur le canapé de la maison. Plus d'une vingtaine de chats encore vivants mais rachitiques ont pu être sauvés et ont été confiés à des vétérinaires ou des bénévoles.

    Une plainte envisagée et une cagnotte en ligne

    "Malheureusement, des histoires comme celle-ci, on en voit tous les ans", a expliqué M. Desjacques. Le retraité souffrait, selon Philippe Desjacques, du syndrôme de Noé, trouble mental qui consiste à recueillir plus d'animaux que l'on ne peut en héberger ou nourrir correctement, ainsi que du syndrôme de Diogène qui se traduit par une accumulation compulsive d'objets.

    Les associations envisagent de déposer plainte pour "maltraitance" animale ou "négligence", a précisé Philippe Desjacques.

    Une cagnotte en ligne a été lancée pour soutenir les associations qui ont pris en charge les animaux survivants de cette "maison de l'horreur".

    BFM.TV


  • Commentaires

    1
    Margot
    Lundi 6 Décembre 2021 à 23:02

    oui, c'est une horreur !  Pauvres petites victimes de la folie humaine. ça ne s'arrêtera donc jamais ?

    2
    Jeudi 9 Décembre 2021 à 17:27

    Ha oui c'est ce que j'ai entendu aux infos!  qu'elle horreur!<Nath>

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